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belaid63
9/2/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Oh j'aime beaucoup!
j'ai lu et relu ce texte avec le même plaisir "jeunes dieux ignares" a un peu gêné ma lecture. l'ensemble est beau j'avais dans la tête la chanson de Brel Bravo! |
shanne
9/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime le titre: refleurir la gerbe du temps, une belle image.Une lecture agréable, une douce mélodie.Je suis sensible à ces deux vers suivants: -les vieux font silence au coin des mots frileux -les mains repliées comme des oiseaux blessés C'est joli comme description, ça me donne envie de les protéger. J'ai apprécié aussi: un rayon d'humanité sur la stèle des jours avant que leurs leurs cendres ne raccordent ciel et terre, la notion de temps qui reste avec l'espoir d'exister encore un peu. Les deux derniers vers: l'image d'une oreille coquillage est magnifique, je repense à moi, enfant écoutant les coquillages, j'ai moins aimé le dernier vers Merci à vous |
kamel
9/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Belle conception d'un tableau unique ,celui de "Refleurir la gerbe du temps " des vieux qui ont la sensation de se sentir aussi jeunes dans cette floraison. Cet écart est purement ressenti par ce doux souvenir de l'être à cet âge qui ne pardonne pas .Un effet de chagrin est partagé par l'auteur à cette frange pour la démarquer de la société. Un soupir ,un regret des temps de fleurs illuminent et réconfortent leurs esprits ou les vieux prennent désormais leur vie dans la solitude. Une transcription des vieux, nettement observable est décrite sur une disposition des vers bien agencés dans la traduction d'un tel état. Le dernier vers confirme alors " cette patience". Bonne continuation. |
Marite
11/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau et délicat poème, les mots qu'il fallait pour parler des "vieux". Bien que ce mot me déplaise, à cause de la façon dont il est souvent utilisé, ici il n'est pas méprisant, c'est un mot juste. J'ai terminé la lecture de ce texte avec le coeur empli de douceur et tendresse envers ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie et qui sont toujours là.
"Ne pourrions-nous pas faire "refleurir la gerbe du temps"? C'est la question que qui me vient à l'esprit après cette lecture. |
colibam
12/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Patience, résignation, solitude, fatalisme : votre poème empreint d’émotions décrit magnifiquement ce sentiment de déshérence qui accompagne trop souvent les vieux que nous serons demain.
Saturé de poésie, très bien écrit, je vous tire mon galure. Allez, pour le plaisir et parce que je n’ai rien à redire, voici mes favoris : « Les vieux font silence au coin des mots frileux » « trempe l’indifférence » « Ils se blottissent dans la rondeur d’un souvenir sépia » « à travers le treillis de leur solitude » « Les mains repliées comme des oiseaux blessés » « l'espoir en visière pour voir se lever un rayon d’humanité sur la stèle des jours, avant que leurs cendres ne raccordent le ciel et la terre. » |
Garance
8/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème tout en douceur, la couleur sépia lui va bien.
Je n'aime pas trop le qualificatif "vieux" - c'est ma seule réserve - mais il n'y a rien de méprisant dans ce poème. Ce terme devient dans ces lignes signe de tendresse. Je complète mon commentaire par les expressions-douceur qui disent combien nos aînés éveillent un sentiment de compassion, tout en fraîcheur dans la perception qu'a l'auteur de leur fragilité : les mots frileux la rosée de leur regard la rondeur des souvenirs sépia dans l'attente d'une oreille coquillage le ramage évanescent d'un être aimé les mains repliées comme des oiseaux blessés l'espoir en visière pour voir se lever/un rayon d'humanité sur la stèle des jours et puis...ce titre, et quelque chose qui me tient à coeur (comme je suis une grande idéaliste) le fait de relier le ciel et la terre ; puisse un jour l'humanité être apte à réaliser ce voeu avant que tout ne soit que cendre ! |
Chene
18/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour
Une impression globalement mitigée. D'un côté, ce poème me semble trop sagement construit par l'emploi d'un phrasé "trop courant", sans surprise. Peut-être l'auteur pourrait-il alléger certaines phrases en limitant l'emploi de conjonctions (lorsque, pour, avant que, comme, etc...) qui ne m'apparaissent pas absolument nécessaires à la compréhension. Un exemple : Les mains repliées comme des oiseaux blessés qui pourrait donner tout simplement : "Les mains repliées, oiseaux blessés,"... Non ? Un peu moins de dureté, à mon avis. D'un autre côté, le rythme du poème me semble présent mais la fluidité accroche sur certains phrasés soulignés ci-dessus. Enfin le phrasé mériterait en le retravaillant de faire ressortir des expressions poétiques bien choisies : le premier vers, par exemple, "un rayon d'humanité sur la stèle des jours", "refleurir la gerbe du temps" que j'apprécie et bienvenu comme choix de titre. Bonne continuation Chene |
Anonyme
19/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Ohlàlà je peux pas dire à quel point ça me semble mal écrit, j'ai peur de blesser...
Je lis des vers sympas mais manquant d'originalité. La répétition des vieux est superflue, déjà très moche une seule fois alors je comprends pas pourquoi le caser deux fois. Par contre, on et bien en libre, c'est déjà ça... Merci et bonne continuation. |
Anonyme
7/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un clin d'oeil un peu trop visible à la chanson de Brel à mon avis, dans la première strophe notamment.
J'aime bien "Les mains repliées comme des oiseaux blessés". Peut-être un peu "grandiloquent" dans l'expression, j'ai eu quelques difficultés avec le rythme aussi. Plus de "simplicité" aurait, à mon sens, apporté plus de force au poème. Edit: ben désolé alors mais pour moi la référence à Brel était assez évidente, "les vieux qui ne parlent que du bout des yeux"... (très belle chanson que je vous conseille) Toutes mes excuses. |
irisdenuit
7/3/2010
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Petite note de l'auteur :
Le terme -Les vieux- ici est utilisé tendrement. Je tenais à le spécifier haut et court. Je ne connais pas la chanson de Brel, mais je me ferai un plaisir de l'écouter. Je me suis inspirée, pour écrire mon poème du décès de mes parents, il y a deux ans... mon père en février et ma mère en avril suite à un long séjour aux soins palliatifs. J'ai observé et parlé avec les aînés tous les jours pendant deux mois. Je n'ai pas écrit ce poème à la légère. La poésie est vraiment une question de perception. Merci. |
Arielle
8/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un très beau titre et beaucoup de tendresse pour ces "vieux" dont la mention est souvent accueillie avec méfiance, à mon grand étonnement.
On sent bien ici que l'auteur, chaleureux, se penche sur eux avec compassion et intérêt. La forme pourrait être un peu allégée par la suppression de mots tels que : lorsque, comme, pour ... Merci pour cette oreille-coquillage que vous prêtez à leurs mots frileux. |
nanna
20/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bel hommage réalisé là pour nos chères têtes blanches, les mots sont simples, mais parlants.
nanna |