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brabant
19/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est assez effrayant !... L'apocalypse auprès de ça, c'est du gnangnan.
J'aime l'image de la Terre-Mère: "Je sens l'utérus de la terre palpiter sous mes pieds." (très beau vers) Que va-t-elle engendrer ? Pourquoi cette colère ? S'agirait-il d'un texte écolo: "Insouciance"," oiseau-rieur", "désinvolture" seraient-ils les responsables de cette frénésie meurtrière, chronique d'un tsunami annoncé, de la nature (Nature), qui, à l'heure de l'agonie, règle ses comptes avec l'homme ? Repentant. Terrorisé. Impuissant. Païen/Religieux. Panthéiste. Où les clefs de la rédemption se trouvent-elles ? Pourquoi regarde-t-il vers le ciel ? "En quête de l'absolution" me semble maladroit. A la recherche de ,... ou bien: En quête d'absolution ?... Le vocabulaire de la vengeance est impressionnant. |
kamel
3/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
un thème élaboré avec justesse par des mots révélateurs mis en forme à l'aide de métaphores. Les verbes de perception et de sensation offrent une information sur la personne qui supervise cet univers avec insouciance. Le fond parait-il apporter une large signification à partir de l'idée véhiculée dans le poéme.Il comporte aussi des vers qui donnent vraiment une bonne impression de plaisir et de goût à lire,un procédé qui laisse le lecteur à rester uniquement dans cette charge sémantique employée pour la déchiffrer. Bonne continuation |
Lunastrelle
7/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Délicieux, horriblement délicieux même... Alors que le contenu glace l'échine, et paralyse le lecteur sur place! Mais c'est exactement ce que l'on ressent en fait, lorsque l'on se trouve en face de nous-mêmes... C'est exactement la même impression que j'ai eue, et ici je l'aime bien en fait...
Je relèverai quelques maladresses néanmoins: "je vois l’humeur du vent doux se muter ": c'est le "se muter" qui me laisse perplexe. "j’entends le cri de l’océan otage d’un carcan obscur ; ": manque de souffle, et une petite virgule pour moi dans le vers là. |
shanne
11/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une bonne description de l'insouciance et de ses conséquences. Un tourbillon, qui nous oblige à prendre conscience que nous sommes des êtres responsables même vis à vis de la nature, nous plaque presque au sol J'ai adoré: - Je sens l'utérus de la terre palpiter sous mes pieds - Il pleut des blessures acides sur ma désinvolture Bravo et merci à vous |
belaid63
19/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Irisdenuit,
voila un texte dense, très dense. J'aimes cette concentration de sentiments qui monte crescendo jusqu'à l'étouffement. oui, l'insouciance est ici maitresse de tous les vices (sourire) et c'est l'environnement direct de l'homme qui en prend. certaines images sont fortes, "un désert unicolore" m'a beaucoup plu, surtout qu'il insiste sur le prisme personnel (entre mes cils). "je me saoule d'espoir" aussi, c'est ce qui reste quand on a tout raté. un poème qui interpelle nos consciences merci Iris belaid |
alex2
19/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Je sens l'utérus de la terre palpiter sous mes pieds", "Il pleut des blessures acides sur ma désinvolture", "J'entends le cri de l'océan otage d'un carcan obscur", "La frayeur étreint l'oiseau-rieur lové dans ma poitrine"... autant de vers qui compensent les petites maladresses de ce poème bien troussé ! Désolé pour l'effet "inventaire" de mon commentaire, du reste.
J'achoppe sur le "se muter" (l'emploi du pronominal était-il nécessaire ? "Muter", plutôt !) et surtout sur le dernier vers, qui dénote fortement avec le reste. Changement assez brusque de registre qui ne me convient pas ici (alors que je ne suis pas foncièrement contre l'emploi d'un vocable familier et percutant, comme ce "baisée" ici...). Je le trouve intempestif. |
Marite
20/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'avais lu plusieurs fois ce poème en Espace Lecture et n'arrivais pas à formuler ce que je ressentais. Je ne pouvais pas faire la liaison entre le titre et les vers et l'un d'eux me bloquait: "Je sens l’utérus de la terre palpiter sous mes pieds. "... A la lumière des commentaires parus, je comprends mieux et apprécie maintenant ces vers libres.
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Anonyme
21/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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quand les éléments s'agitent...un vrai vacarme.
des images offrant une belle impression visuelle: tourbillon, colère. un poème en mouvement: "Je sens l’utérus de la terre palpiter sous mes pieds." et la narratrice au milieu, spectatrice, et ressentant la force des sensations de tout ce qui l'entoure. l'émotionnel de la narratrice s'y ajoute: "La frayeur étreint l’oiseau-rieur lové dans ma poitrine." "Il pleut des blessures acides sur ma désinvolture" j'aime beaucoup le fond. des images fortes, un déluge d'émotion sur la forme juste un petit détail, j'aurais mis une virgule après " en tourbillon meurtrier" mais cela reste malgré tout fluide |
RLatent
21/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Sublime ! D'une effrayante beauté, l'impuissance de l'homme face à un monde qui s'emballe, l'impuissance et, il me semble, le sentiment de culpabilité, la recherche d'un pardon qui nous viendrait d'ailleurs, de plus haut si possible. Mais cette lucidité ne l'emporte que trop rarement, l'homme "se saoule d'espoir", se voile la face, ne veut rien voir.
Et l'encre : magnifique ! Le langage est d'une précision incisive, d'une violence bienfaitrice : "je vois l’humeur du vent doux se muter en tourbillon meurtrier et la cime des montagnes vomir sa hargne sanglante" Ces trois vers me frappent tout particulièrement, claquent en moi, résument à eux seuls l'essentiel de ce que j'ai dit plus haut : impuissance, décadence, sublime enfin ! |
MCboulette
22/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai peur ... et c'est bon : les premier vers me porte directement dans ce monde ou menace le chaos à chaque pas, chaques vers. La brutalité du texte sans introduction retranscrit bien le moment et puis l'oiseau-rieur comme réconfort ,génial.merci.
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Lechat
22/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Irisdenuit
Ce texte me fait pensé, en version inversée, au poème Luftballons publié il y a quelques temps sur ce site et que j'avais énormément apprécié. Ici, c'est le personnage qui semble léger (peut-être plus désabusé que léger) et les éléments naturels sont personnifiés sous des traits agressifs et finissent par anéantir le personnage central. Le choix du champ lexical permet la confrontation entre la hargne des éléments et la mélancolie du sujet jusqu'à la soumission de ce dernier. Sans être autant emballé que pour Luftballons, cette lecture m'a également plu. Merci à vous |
framato
22/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Selon moi, c'est un texte qui s'apparente plus à la prose qu'au vers libre, dans le sens où le découpage en vers est artificiel et n'ajoute pas grand chose au final. Le découpage n'impose pas sa respiration, il n'est donc pas porteur de sens. Le texte est composé de phrases entières, bien construites, régulières, c'est pour moi (mais ça n'engage que mon ressenti de lecteur) de la prose.
Ceci dit, un texte tremblement de terre, ouragan, éruption volcanique, désertique... Pas mal de calamités en peu de mots aussi un manque d'unité de sens. Mais la nature a tant de moyens de régler ses comptes... Le dernier vers est superbe ! |
LEVENARD
23/7/2010
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Cette vue de l'Apocalypse, c'est pas ma tasse de thé, je trouve cela un peu trop théâtral. Mais enfin, dans le genre, c'est tout de même plutôt réussi avec des images qui ne font pas grand guignol et qui finiraient bien par nous "foutre la trouille".
par exemple la cime des montagnes vomir sa hargne sanglante Il pleut des blessures acides sur ma désinvolture Mais le dernier vers ? Baiser de la blancheur crue du réel. Sinon baisée ? Vraiment, baisée ??? Je ne peux dans cette phrase le lire, le sentir que dans son acception crue, par rapport au reste, tout à fait déplacée et incongrue... |
chienbrun
28/7/2010
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J'ai beaucoup aimé ce poème.
Bien plus que l'apocalypse, que la fin du monde, j'y vois autre chose de plus personnelle. La dernière phrase pour moi est la clef, toute la raison d'être du texte. Merci. |