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Robot
2/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je n'ai pas vraiment accroché à ce texte dont les assonances me paraissent un peu forcées. Elles entraînent des liens poétiques approximatifs.
Au premier quatrain, au "quand du premier vers devrait répondre non pas un "et que" mais bien un "et quand" pour rester dans la même périodicité temporelle. De plus les "et" pour débuter deux vers si proches sentent la facilité de composition.. Si prise individuellement les images métaphoriques ne sont pas de mauvaises qualité, leur accumulation donne au texte une artificialité qui le conduit à la grandiloquence. J'ai cependant apprécié "les longs bras charognards" de la nuit, ou le "jus de chagrin". Par contre j'ai de la peine à visualiser le manteau de la nuit qui brise les reins ou la vie des enclumes aux semelles. Une lecture mitigée d'un texte qui aurait pu être un peu plus affiné par un travail rédactionnel supplémentaire. |
Eki
4/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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cafard/bras charognards/yeux de plomb/jus de chagrin/la vie des enclumes aux semelles/frissons poignards...
C'est bien chargé...trop d'effets, il me semble. Une absence qui pèse trop de ce fardeau de pesanteur... Peut-être qu'avec plus de simplicité et moins de formules empesées, la lecture de ce texte aurait été plus agréable. peut-être trop sorti comme ça...peut-être à retravailler avec plus de légèreté... |
Lebarde
19/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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“C’est sorti comme ça “ dites vous.
Oui mais pourquoi faire simple ? … la poésie y perd en légèreté… Cela me fait un peu penser à l’intérieur d’une église baroque dans laquelle je pousse un Wouah admiratif en entrant, mais dont les dorures se seraient transformées en plomb. Mi figue mi raisin donc Lebarde |
papipoete
19/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Isa
Rien ne va plus depuis que tu n'es plus là. Mais il faut bien continuer à vivre, survivre. Cette nouvelle compagne qu'est la Mort, ne me lâche pas, attend mon faux-pas, et je lutte sans aucune envie de le faire... NB ça va pas fort pour ce héros, dont chaque geste est boulet, chaque pensée une enclume sur laquelle se fracasse son coeur. Les deux premières strophes font la part " belle " à la Faucheuse, et l'avant-dernier vers cite celle qui fut, n'est plus... forme contemporaine oblige, le 2e vers et ainsi de suite s'envolent au-delà du dodécasyllabe... J'aime bien tout l'ensemble, mais NOIR c'est NOIR ! |
EtienneNorvins
19/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une femme littéralement accablée ('plomb', 'lestée', 'enclumes') par l'absence d'une autre femme - mère, fille, amie ou amante - au point que jour et nuit en viennent à se confondre.
On suit la journée de la locutrice, de l'aurore (1er vers) au crépuscule (10ème vers), mais tout baigne comme dans un ton indéfini, uniforme, où toutes les couleurs sont noyées, où tout devient insipide (je trouve le 6ème vers extrêmement réussi), dans une basse continue monocorde - celle d'une intense douleur morale et plus encore physique. Car c'est bien aux tripes d'abord (vers 5) qu'une telle absence vous prend - on en est en effet à la fois empli (même vers) et entouré (vers 7 - belle image du manteau, comme une cilice ou une tunique de Nessus...). Bien sûr, l'ensemble est assez accusé, voire 'expressionniste', sur un thème maintes fois traité. Qu'importe : c'est une complainte, il faut se la dire tout bas, et elle fait son effet comme une musique trop de fois entendue, mais qui fait surgir à chaque coup une émotion refoulée. Merci du partage ! |
Miguel
20/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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On voit là quelqu'un qui sait manier la langue française; mais la langue est une chose, et la prosodie en est une autre. Quand on écrit en vers, les à-peu-près sont à bannir, sinon il vaut mieux écrire en libre. C'est un peu par là que ce poème pèche. Pour le thème, il est bien servi par la tonalité élégiaque de l'ensemble.
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