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papipoete
5/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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néo-classique
Ils sont anonymes peut-être, mais voulant que le monde change, se bougent ; osent lever la voix, et le poing au ciel remuent ciel et terre, affrontent le danger une balle perdue... Non point de " y'a qu'à, faudrait ! " ces héros de l'ombre... NB à l'image de Mandella ; à l'image de Thérésa que d'exemples nous donnent une claque, nous débourrent de notre confort face à ce que nos soeurs et frères d'ailleurs voudraient bien avoir... n'entendit-on pas qu'en France, nous vivrions en " dictature ? " la seconde strophe est si symbolique ! au 6e vers, " volonté/en " fait hiatus et put compromettre le classique ? papipooète |
Anonyme
9/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve le premier tercet puissant ! Ramassé, expressif, parvenant à embrasser et unir des images disparates de l'héroïsme. Les deux premiers vers de ce tercet surtout, je les trouve parfaits, et j'apprécie particulièrement la rime mouton/béton.
Les autres vers ont aussi de l'ampleur à mon avis, je salue notamment Soufflant leur volonté en étoiles d’acier carrément épique. Le rythme m'a paru assuré, fluide, vraiment de la belle ouvrage. J'ai un bémol sur la rime flamboyants/brillants, entre deux mots à peu près synonymes. |
Corto
10/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'auteur a choisi de cibler haut pour parler de "héros": Nelson ou Thérésa sont ses références.
Sans remettre en question ces personnages, j'aurais mieux vu ce poème relever le courage de ceux qui développent protestations, actions, solidarités, souvent (trop ?) silencieuses, et qui rendent un peu moins cruelle une société trop inégalitaire. Ces héros du quotidien et de la modestie affrontent rarement "le poing policier" mais plutôt les injustices, les crises, l'isolement, la faim etc. Clairement "Ils vont à pas géants vers l’espoir minuscule" et ne revendiquent pas le titre de "héros". Dans ce sens je trouve très réussi votre vers: "Les bleuets délicats qui fendent le béton". Merci pour ce poème qui sonne comme une cloche pour réveiller les durs de l'oreille. |
inconnu1
11/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo pour ce poème aux qualités certaines : la forme qui semble très classique. Si je ne me trompe pas, le poème, que vous n'avez sciemment pas proposé en classique, ne pourrait pas l'être car, si le Littré ne se trompe pas, ce qui est rare, justicier se lit en diérèse (ju-sti-si-é) et vous avez choisi la synérèse. A noter que les autres mots en ier que vous avez choisis se lisent en synérèse toujours d'après le Littré. Que c'est compliqué et peu naturel, mais bon, d'autant que le Sorgel nous dit que tous les mots en ié se lisent en synérèse lorsque ié est précédé d'une seule consonne ou deux consonnes semblables. La preuve que non.
Sur le fond, même si les personnes que vous citez font partie de mes héros et que j'apprécie qu'on leur rende hommage, j'avoue avoir été gêné quelque part par un portrait peut être trop dithyrambique, sans nuance, donc peut être un peu trop caricatural. je suis d'accord avec le message, mais à l'exposer sans nuance, à opposer d'un côté les loups de l'autre les moutons, le rend-on plus acceptable? Bien à vous |
Robot
12/12/2021
a aimé ce texte
Bien
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Une écriture incontestablement de qualité pour ce sonnet néoclassique.
A propos de la forme je regrette seulement que le tercet et le vers finals, qui devraient être ceux qui renforcent le thème, apparaissent bien pâles pour la conclusion d'un sonnet par rapport à ce qui précède. Sur le fond je suis moins convaincu par Mère Térésa de Calcutta dont l'activité et les prises de positions ont souvent été contestées. |
Anonyme
22/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Isa,
J'aime beaucoup l'atmosphère de ce sonnet puissant qui "claque" avec douceur mais conviction. Lecture matinale bien agréable ma foi, Le hiatus volonté/en serait la cause du néoclassique. Des alexandrins de qualité, un ensemble qui se lit d'une traite, fluide et sans accrocs. J'ai une préférence pour ces deux vers : "Pour percer la noirceur de ce monde outrancier Où fleurit la folie, où l’amour capitule." |
Miguel
22/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Teresa, Dieu merci, n'a jamais eu affaire au "poing policier" ; cette expression me heurte car s'il est vrai que la police (comme la justice, l'armée, la religion, l'éducation, et tout ce qu'on voudra) peut être un instrument d'oppression, elle est chez nous une institution de la démocratie et je suis de son côté. Moi, le poing policier est là pour me défendre.
Une fois faite cette petite mise au ... point, qui me tenait à coeur, le poème : de très beaux vers, bien balancés, très mélodieux, des expressions imagées à la gloire des figures évoquées (on comprend bien que Mandela et mère Teresa sont des exemples parmi d'autres héros qui peuvent nous venir à l'esprit). Oui, heureusement qu'il y a des géants moraux comme eux, et c'est bien de les célébrer. J'aime beaucoup l'idée du dernier vers, mais je le trouve un peu faible en tant que chute ; c'est peut-être le mot "brillants" qui manque de force. |
Donaldo75
22/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Isa,
J’ai vraiment beaucoup aimé ce poème ; je trouve que l’exergue, du moins sa promesse, est respectée par le texte et que le lecteur retrouve bien ce qu’il espérait. Il y a de l’hommage dans ce sonnet qui en quatorze vers évoque de manière lumineuse le termes de héros. Ici, le héros n’est pas une invention littéraire, un personnage de papier mais quelqu’un qui a réellement existé, souffert, pris des risques, nagé souvent à contre-courant pour en définitive faire avancer la société, le monde, les êtres humains. J’aime particulièrement le premier tercet en la matière, une image originale qui me fait penser en plus dur à la phrase de Franz Kafka sur les livres qui sont la hache qui brise la mer gelée en nous. Merci pour eux. |
Anonyme
22/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Il y a les rêveurs et les acteurs, ce joli poème le démontre ma foi fort bien. Quelques fois les seconds s'inspirent des premiers. J'aime bien le poing policier qui est très vrai et le fond de la cellule puisque l'un des 2 cités en fin de texte y a passé pas mal de temps. Beaucoup de belles choses : -Le rêve justicier -l'espoir minuscule -l'amour capitule -dans le penser mouton ( et Dieu sait que ça ne manque pas). -les bleuets délicats J'aime moins les étoiles d'acier Et peut-être le dernier tercet qui manque, à mon goût, d'un peu de percussion. Un sujet qui me touche aurait mérité une plus forte fin. Mais c'est déjà pas mal. |
Marite
22/12/2021
a aimé ce texte
Bien
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Si la lecture de ce sonnet est agréable par sa forme je serais moins touchée par le traitement du fond ... comme l'impression que se cachent, très subtilement, sous ce vocable de "héros", les personnes du quotidien qui se rebellent contre "la noirceur du monde ... les moutons ... le silence ... l'indifférence ...".
Les vers suivants correspondent à la conception que j'ai de ces êtres d'exception que sont les héros : " Ils ont la rage noble et la voix qui bouscule, Le regard combattant, le rêve justicier, ... Ils vont à pas géants vers l’espoir minuscule, ... Humanistes guerriers armés de bienveillance Ils écrivent l’histoire en chapitres brillants." |
GiL
23/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il me semble que ce sonnet est présenté en néo plutôt qu’en classique à cause du seul hiatus du vers 6 (qui aurait pu être évité par l’utilisation d’un pluriel). Dommage ! Les alexandrins sont généreux et, à mon avis, sans défaut ; les rimes sont riches, celles en «cier » sont, à juste titre, monosyllabiques contrairement à ce qu’affirme le Littré.
J’ai beaucoup apprécié les images « en étoiles d’acier », « le penser mouton » et « Les bleuets délicats qui fendent le béton » ainsi que l’enjambement « le béton/Des remparts... ». En revanche le dernier vers est un peu falot, surtout après l’intensité du premier tercet. Comme Miguel, je pense que cela provient surtout de l’adjectif « brillant », trop quelconque. Merci, Isa, pour ce sonnet de qualité. |