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Poésie contemporaine
Isa : Liberté
 Publié le 27/01/22  -  12 commentaires  -  818 caractères  -  196 lectures    Autres textes du même auteur

Ces vers sont nés au printemps 2020…


Liberté



Perché sur mon granit, les yeux sur l'horizon,
J'écoute le silence entonner sa chanson.
Dans le gris du matin, un point rouge, soudain,
Et puis l'embrasement et le soleil enfin.

Alors j'ouvre mes ailes et je crie au levant,
Je plonge dans le ciel, je glisse sur le vent.
L'air léger de l'été me caresse les joues,
Et je sens sa tiédeur se poser sur mon cou.

De mon regard doré je contemple le monde,
Les sommets triomphants et les vallées profondes,
L'émeraude des arbres et l'argent des torrents,
La blondeur des prairies et les lacs scintillants.

Ivre de liberté je danse dans l'azur
Mais déjà le jour tombe et tout devient obscur.
Perché sur mon granit et le cœur au couchant,
Je regarde la terre abdiquer doucement.


 
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   Anonyme   
10/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La trajectoire du poème me plaît, l'essor, l'élévation puis le retour au "granit" quotidien. Les deux derniers vers, impeccables à mon avis. Je trouve "je" trop présent au deuxième quatrain, dans la mesure où je ne suis pas un aigle l'emploi fréquent de cette première personne a au contraire pour effet de me renvoyer à ma condition de terrienne, j'ai raté le décollage ; il me semble que manque une transition qui me permettrait de m'installer sous les plumes de l'oiseau avant qu'il file dans le vent… En revanche, au troisième quatrain, j'y suis !
Les rimes me paraissent expressives, une mention pour le contraste qu'apporte azur/obscur ; jolie trouvaille à mon sens.

   papipoete   
13/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
libre
Le soleil se lève sur le monde, et éclaire cet oiseau à l'oeil flamboyant, il va plonger dans le ciel, glisser sur le vent et contempler les terriens... mais la nuit tombe, il faut au granit se réfugier...
NB très terre à terre, je reste sur mon impression de grand oiseau marin ( un albatros ? ) le plus grand !
Quel meilleur exemple de liberté que cet as des airs, qu'un fusil ne pointe pas ! il joue comme un enfant, mais jouit comme un grand !
C'est très bien écrit sur fond d'assonances, et la simplicité du vocabulaire apparait sous votre plume, comme sublimé !
Les premières et dernière strophes me ravissent particulièrement !
papipoète

   Marite   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Au deuxième quatrain je me suis "sentie" devenir aigle, condor ou autre bel oiseau dérivant au-dessus des paysages terrestres, et la magie c'est que je suis restée dans cette idée jusqu' au dernier vers. Belle image évoquée pour se faire une idée de la Liberté ... Avec ce genre d'écrit je vais finir par être séduite par la poésie contemporaine ainsi "vêtue" ...

   Miguel   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De fort beaux vers, une atmosphère lumineuse, rafraîchissante, et un sentiment de liberté qui fait du bien. Je regrette seulement que le poème ne s'achève pas sur ces sommets, et qu'il nous fasse redescendre dans l'obscurité et l'abdication de la terre (ce mot, "abdiquer", avec sa connotation négative ne me semble pas le plus approprié ; le soir n'est pas une abdication).

   Corto   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une poésie volante qui m'a convaincu.
Dès le second vers on sent l'immersion dans une intériorité qui va communiquer avec l'immensité. Les deux vers suivants embellissent le tableau.
A la seconde strophe je me suis accroché sur le dos de l'oiseau (il semble costaud) pour avec lui glisser "sur le vent" dans toutes les sensations délicieuses qui se présentent.
Contempler le monde d'en haut m'a ravi, et je n'en ai perdu aucune miette.

En dernière strophe j'étais déjà nostalgique avec mon "cœur au couchant". J'ai vu la terre se coucher au même rythme, mais je ne l'ai pas vue "abdiquer", seul mot qui m'a chagriné.

Merci pour ce beau voyage.

   pieralun   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Isa,

J’ai découvert dans ces quatrains quelque jolis traits poétiques.
Le second quatrain dans son ensemble est harmonieux et me fait sentir le glissement de l’air tiède sur le visage.
J’aime beaucoup le dernier vers.

   Anonyme   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Isa,

Un regard sur la liberté joliment écrit, c'est très beau même et les alexandrins fluides et magnifiquement imagés font une lecture très agréable.
Je m'interroge sur les 3 derniers vers qui font quelque peu retomber l'enthousiasme de cette liberté.
C'est dommage mais il y a peut-être une explication qui m'échappe?

   Lulu   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Isa,

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce poème, c'est qu'il est un vrai chant ! Quel plaisir de d'abord lire des mots tranquilles qui tout à coup s'élèvent à la hauteur de leur musicalité !

J'ai vu les couleurs du jour qui se lève, ce temps rapide allant aussi vers le couchant... dans une sorte de douce tristesse qui n'en est pas forcément une, mais plutôt, sans doute une expression de ce que dit le titre, une liberté que j'ai surtout ressentie comme joyeuse.

Les premiers mots m'ont d'abord semblé presque trop simples, mais la musicalité allant crescendo, j'ai trouvé les rimes de la troisième strophe très sympathiques et résonnantes, sans compter les images qui s'accélèrent et dans des couleurs de la nature qui m'ont enchantée... "L'émeraude des arbres et l'argent des torrents / La blondeur des prairies et les lacs scintillants." Très beau...

La dernière strophe marque la vitesse à contre jour, mais si le temps file, il en reste la poésie, et n'est-ce pas là l'essentiel ? Sans doute..., d'où peut-être cette belle inspiration.

Merci du partage et au plaisir de vous relire.

   Lebarde   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour Isa

Je ne suis pas un aigle mais simplement un humain qui comme le bel oiseau prend son envol, à l'aube du jour et/ou au commencement de la vie, pour découvrir, entendre, sentir, admirer, ce que offre la nature.

La métaphore est superbement conduite et traitée et comme me le suggère magnifiquement la dernière strophe, cette "liberté" de profiter du temps et du beau se poursuivra jusqu'à ce que "le jour tombe et tout devien(ne)t obscur" et que la vieillesse s'installant "Je regarde la terre abdiquer doucement ".

Dès la première lecture j'ai eu ce ressenti peut être au deuxième degré et très éloigné de votre pensée d'auteur, mais qui ne me quitte pas. Allez donc savoir pourquoi?

Je trouve votre poème d'une belle inspiration poétique, d'une grande beauté et d'une remarquable musicalité, servies par une écriture fluide, délicate, développant des images plaisantes et originales usant de mots simples et bien choisis.
Je suis sous le charme.

Je cite cette strophe:

"De mon regard doré je contemple le monde,
Les sommets triomphants et les vallées profondes,
L'émeraude des arbres et l'argent des torrents,
La blondeur des prairies et les lacs scintillants."

mais toutes les autres sont tout aussi belles.

Bravo un magnifique travail que j'apprécie beaucoup.

Lebarde

   Absolue   
27/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Est-ce un aigle qui s'élance de son rocher? La description semble trop douce pour cet oiseau majestueux mais aussi "cruel" lorsqu'il fond sur sa proie (ce qui n'est pas évoqué ici)... Alors, je me dis qu'il s'agit d'un bel oiseau exotique aux yeux dorés qui se laisse porter par le vent. Merci pour ce moment de liberté.

   emilia   
28/1/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un charmant poème empreint de douceur, où l’on rêve de s’envoler avec l’oiseau quand l’inspiration matinale nous offre ses ailes, instant de plénitude et de liberté, comme suspendu et aspirant à l’élévation de l’âme en franchissant les barrières de l’univers terrestre et matériel d’une façon enivrante… ; moment de contemplation quand « le silence entonne sa chanson/en glissant sur le vent/ pour danser dans l’azur… » ; merci à vous pour ce partage de mots venus du cœur…

   Donaldo75   
29/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Isa,

J’ai bien aimé ce poème ; il sonne presque classique au vu de la métrique utilisée et de la rime. Je le trouve calme, paisible avec un quatrain final qui nous ramène à la réalité, de manière douce mais fataliste. Ce que j’apprécie le plus dans ce poème – je ne me lance pas dans un long commentaire composé parce que je ne suis pas terrible dans cet exercice, encore plus en poésie – c’est sa tonalité, la liberté étant exposée ici de manière onirique, une dimension qui convient tant à cet art.

Merci pour le partage.

Don


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