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Anonyme
21/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
j'aime bien ce texte, et comme souvent, il est plus difficile de commenter quand on a aimé que de détailler ce qui nous a déplu. Je ne suis déjà pas sûr d'avoir tout bien compris (un peu neuneu le garçon), mais ça n'enlève rien au plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ce texte. Moi qui ne suis pas un grand voyageur et qui frémis à la moindre houle, j'ai aimé le balancement chaloupé de vos mots, ce tangage nécessaire, ces besoins d'océan, d'îles lointaines, ce désespoir feutré à imaginer des voyages qu'on ne fera peut-être jamais mais dont on s'enivre en attendant de pouvoir (re)partir un jour(en tout cas, c'est ma lecture du texte). j'ai beaucoup aimé le "se couturent à mes pieds" Bonne continuation Jphil |
Anonyme
14/11/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour ! Je ne saisis pas très bien le sens profond du poème ;
tout d'abord, pour moi une fronce est un pli... Peut-être s'agît-t-il ici de la frange des vagues sur la plage ? La godille est un aviron uniquement utilisé sur les petites embarcations et manoeuvré à l'arrière de cette dernière ; pour information, il n'y a jamais eu de godille sur les galères... Autre chose : que signifie un train flottant de pauvres brêles ? Il y a là double emploi, car brêle et train flottant sont synonymes... Voilà, je suis désolé mais pour moi ce poème comprend bien trop de points d'interrogation pour que j'aille plus avant... |
bulle
18/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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C'est un texte très évocateur. J'y ressens plusieurs fils qui se croisent : l'enfance, la fuite (ou l'abandon) "Fronce lointaine au bord des mers".
On peut penser que le thème est banal, et pourtant il se dégage de belles sensations qui transpirent, et qui racontent un "au-delà", un "ailleurs" qui s'entrouvre (peut-être). Une envie de tourner la vague, à double sens : ne pas se laisser submerger par elle, mais plonger de pleine volonté et de plein gré, au moment choisi et non subi, dans un nouveau monde (peut-être par nécessité). J'arrête pour le ressenti qui a pris le dessus sur la forme que je trouve bien adaptée. Il s'entend un joli roulis balancé par les sons. J'ai apprécié ma lecture. |
Arielle
22/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'avais d'abord lu "France lointaine" cette erreur de lecture ne s'est pas complètement effacée au cours de ma lecture et j'ai l'impression de lire entre les lignes un drame qui toucherait de près ou de loin les derniers évènements en Haïti.
Peut -être que je me trompe mais cette interprétation donne à ce texte un côté poignant qui me touche, comme me touche le sort de tous ces îliens d'anciennes colonies qui vivotent loin de la métropole convaincus que "Si je ne pars pas, je meurs" Du coup les incohérences apparentes du texte renforcent le poids de son message : Dérisoire godille pour diriger une galère bien trop lourde à manoeuvrer ! Pueut-être un peu plus de clarté eut-elle été bienvenue, on flotte ici entre deux eaux ne sachant pas trop à quoi s'accrocher... |
machin
4/12/2010
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Aucune phrase n'est venue imprimer ses images sur mon âme, aucune n'a résonné dans mon crâne. Je n'ai rien lu qui réveillerait l'âne fainéant que je fais. J'y ai vu un bel exercice pour singes savants. Je préfère les mets plein de saveurs qui titillent tous les sens.
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