Bonsoir

Parfois je me demande si les auteurs se relisent avant d'envoyer leurs écrits... C'est la première remarque qui me vient à l'esprit en terminant la lecture de ce poème et qui me laisse une impression de travail inachevé.
Sans cette impression persistante à la deuxième lecture, j'aurais pu dire que ce poème présente une certaine maîtrise de l'alexandrin néo-classique, une bonne inspiration pour le choix des rimes et une richesse de vocabulaire qui vient fort à propos.

Sans cette impression d'inachevé omniprésente, je pourrais dire que ce thème n'est pas tout neuf mais qu'il est traité avec une certaine qualité, sans plus d'originalité.

Enfin, ma première impression en est la cause, je ne peux pas dire que j'ai passé un agréablement moment à cette lecture.

à retravailler donc...

Chene

Il y a de belles choses dans ce poème, qui ont une certaine profondeur. Parfois, elles semblent un peu intemporelles, ou vraiment complexes pour être abordée par une "simple" lecture, mais j'apprécie cela.
Ce pendant, à côté de cela, je trouve qu'il y a comme des brouillons d'essence, d'où ce goût d'inachevé. De jolies images poétiques, mais qui ne sont pas poussées plus loin, ou restent banales...
C'est ce mélange qui fait que je reste dubitative par rapport à ce texte...
La troisième strophe me semble être un bon exemple. Je ne trouve pas qu'elle apporte quelque chose au texte en lui-même, pourtant j'y perçois quelque chose, qui mériterait d'être développé...

Beaucoup de classe et de dignité dans cet inventaire sans illusions.
J'aime particulièrement la première strophe et ce jour "mal fichu" qui résonne à mon oreille de manière très humaine dans un champ lexical un peu solennel par ailleurs.
Le manque de majuscules au début de trois vers dans la dernière strophe me surprend un peu, il doit s'agir d'un oubli.

Texte séduisant à la facture très classique et dont le champ lexical est très recherché (trop ?). Nostalgie amère qui emporte l'adhésion.

Ce texte a beaucoup d'élégance, alliée à une pudeur contenue.
Un lyrisme porteur de belles sensations.

Cependant, le rythme ne suit pas sur toute la longueur. Il faut raccrocher à certaines syllabes, quand d'autres sont manquantes.
Du coup, l'harmonie s'en trouve chahutée.
C'est dommage pour ça.

Mais l'ensemble agréable et le fond maîtrisé, font un peu oublier ce défaut-là.

Bonjour itans ! Il ne manque pas grand chose à cette poésie pour en faire un très bon texte, revoir simplement quelques vers où ça accroche, où la césure est mal placée et casse l'harmonie de la lecture comme, pour exemple,
Et/ la/ forme/ in/dé/ci/se// des/ stè/les/ o/bliques, (7-5)
Au /cal/cin/ qui/ pa/ti/ne// leurs/ vei/nes/ an/tiques,(7-5)
Je sais que c'est du néo-classique mais ça pollue malgré tout la lecture en cassant le rythme.
Pour ce qui est du fond, rien à dire ! Mille fois traîté sans doute, mais comment ne pas inévitablement reprendre ces sujets intemporels ? C'est bien, ça aurait pu être mieux...

Ce sont les femmes qui consignent beaucoup de souvenirs qui pour n'importe qui sembleraient insignifiant et revêtent pour elle une importance capitale. Quant à l'inventaire, qui n'en a jamais fait ? Ne serait-ce qu'une liste de courses... Pourquoi je dis ça ? Pour rebondir sur la présentation qui annonce la raison du titre. Le poème dans l'ensemble est plaisant, quelques trouvailles qui frôlent la formule comme "un oubli que le temps... a plaqué".