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Anonyme
18/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne connaissais pas cet épisode (si j'ose), miracle au milieu de toutes les atrocités perpétrées par les SS et surtout ce boucher, Göth.
Je ne sais si le déroulement des faits relatés est strictement authentique ou plus romancé pour les besoins de la poésie ; mais là n'est pas l'important. Ce qui importe c'est que la musique et le talent sont parvenus à sauver deux vies, soustraites à la barbarie d'un fou, dont il est à regretter la mort douce au regard de ce qu'il a fait subir à des milliers d'êtres. " Dès qu’il peut humilier, forcer l’obéissance D’éclopés chancelants aux avenirs défaits ! " deux très beaux vers. Le texte est bien conduit. |
silver
18/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il se degage de ce poeme une telle intensite dramatique, qu'elle m'a tenue suspendue du debut a la fin, malgre la longueur du texte
Au-dela du recit, bouleversant, et du tres bel hommage rendu a l'heroine, il y a ce combat eternel, inegal, semblant perdu d'avance. Mais il y avait Chopin et sa musique...Il y avait la Beauté, la Grace, la foi et elles ont prevalu sur la force brutale, sur la peur et sur l'egoisme Merci, vraiment, pour ce partage. |
Anonyme
19/10/2017
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A la lecture de votre écrit, il m'est revenu en mémoire
le film de Roman Polanski, "Le pianiste", pianiste juif polonais Wladyslam Szpilman qu'a aidé un officier allemand mélomane Wil Hosenfild. Ce pianiste jouera ce morceau de Chopin Ballade No.1, Op.23 G Minor dont je vous conseille l'écoute. Un film que j'ai vu dernièrement, le souvenir en est encore bien vivace ... Leur survie ne tenait qu'à un fil ... Ce pianiste a d'ailleurs cherché à retrouver cet officier allemand; Il est bien difficile d'avoir les mots qu'il faut pour commenter ces monstruosités commises par des hommes à l'égard d'autres hommes ... Et mon ressenti ne peut se mesurer en appréciation par respect pour toutes ses souffrances. Donc, je m'abstiendrai d'aller plus avant, comme je l'ai toujours fait sur ce genre de sujet. |
Anonyme
18/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Ithaque... Bel ouvrage sur un sujet difficile. Votre plume est toujours aussi précise et dieu sait que pour traiter ces faits sans tomber dans le pathos, c'était nécessaire...
Je connaissais partiellement l'histoire de Natalia sans toutefois savoir qu'elle avait sauvé sa sœur. Je ne reviendrai pas sur les camps de la mort et sur leurs bourreaux, le summum de la barbarie, mais, au vu de ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui, je crains que cette horrible période, pas si lointaine, n'ait pas vraiment servi de leçon à ce qu'on appelle l'Humanité... Je viens de terminer la lecture de " La disparition de Josef Mengele", un bouquin qui complète parfaitement votre poème, à moins que ça soit l'inverse... Quoi qu'il en soit, vous avez fait à travers ces vers un travail remarquable tant pour l'écriture que pour la documentation nécessaire à sa rédaction. Mon seul regret, c'est que, au vu du peu d'intérêt qu'il suscite à cette heure si j'en crois le nombre de commentaires, votre ouvrage ne soit pas payé en retour. Pour ma part je vous adresse mes sincères félicitations ! Bonne soirée et au plaisir... |
fried
19/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Chapeau
pour avoir conté cette histoire sous forme d'un long poème qui est à la fois captivant et réussi. j'ai aimé la passion de la musique qui transparait ici : "Marchant indolemment sur le toit du danger : Lento, velours aux mains, con gran impressione, Elle égrène « Nocturne Vingt » et emprisonne Dès les premiers accords un atome léger," évidement chaque strophe n'est pas si poétique mais l'ensemble est fort en émotions. Je ne connaissais pas cette histoire. Bravo |
papipoete
19/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ithaque,
Quelle gageure que de faire tenir dans un poème, une histoire aussi pathétique, qui voit un monstre épargner une vie puis deux, parce qu'il vient d'être bouleversé par l'interprétation de Chopin, par une juive ! NB Simone Weil eut droit à un regard de miséricorde grâce à une robe tendue par son amie d'Auchwitz . Au Struthof , un champion de saut à la perche put croire à la survie, mais son " admirateur " ne tint pas sa promesse ! W. Szpilman le pianiste du film de Polanski, aura plus de " chance " après avoir traversé l'enfer, et survivra ! Certes, votre texte est très long, mais comment faire autrement ? On vous lit jusqu'au bout, pour souhaiter ardemment la grâce de l'interprète et celle de sa soeur, et l'on sourit de soulagement . La dernière strophe est glaçante autant que rassurante, et l'on se dit que la même scène se déroulant le lendemain, ne vît sûrement pas cette fin-là . Je crois entendre Chopin résonnant de sa " nocturne " ... |
Oslow
20/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A priori, le thème ne me tentait vraiment pas. Je préfère ma poésie romantique ou fantastique.
Et pourtant, ce texte long m'a captivé. Parce qu'il est écrit dans une langue fluide et belle. Parce que le rythme de la narration est excellent. Parce que le talent de son auteur se développe subtilement jusqu'au final, qui n'est qu'un répit avant la prochaine horreur. Un grand texte. |
Bidis
20/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est abominablement difficile, ce me semble, pour qui s'y risque, d'aborder ce thème de l'holocauste. J'ai donc commencé à lire avec des réticences. Et puis, rien dans ce texte ne m'a heurtée et j'ai lu cette splendide histoire jusqu'au bout. Il y fallait donc un talent devant lequel je m'incline bien bas.
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Anonyme
26/10/2017
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Superbe et émouvant.
Dieu quelle gageure un tel sujet !!!!! Mais c'est réussi. Amon Göth a bien été le chef du camp de Plazow , on le voit dans la Liste Shindler (interprété par Ralf Fiennes). Il a été pendu après la guerre. |
Castelmore
12/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Une maîtrise totale.
Les lieux , les tortionnaires, les victimes, leurs pensées leurs sentiments, tout est là... et nous dit l’horreur absolue des situations individuelles dans le chaos immonde auquel a conduit une idéologie abjecte. La scénographie est elle aussi parfaite et la prosodie sans défauts . Non la poésie n’est pas seulement faite pour chanter l’amour, la beauté ... elle peut, (elle doit ?) dénoncer l’immonde... Un grand merci et bravo. |