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Brume
5/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Ça alors ! Ça c'est une balade! Je suis une touriste et vous êtes un excellent guide. Je ne connais pas Biarritz mais grâce à vous je découvre qu'elle est une ville merveilleuse. Même la dernière strophe me fait rêver. Vous ne vous êtes pas contentez d'une simple description, vous lui avez donné de la vie. Tout prend vie, et tout prend forme sous mes yeux. Merci pour la promenade du matin. |
Mokhtar
11/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle évocation de la ville impériale, tournée vers le spectacle musclé de la mer, avec ses artistes qui n'hésitent pas à monter sur les planches.
Promenade matinale : probablement la meilleure heure...Surtout les jours de grande marée, quand s'écrasent les rouleaux sur les roches de la jetée de la vierge. Merci de cette belle évocation...De la tour à lutins de l'intemporelle villa Belza...du rappel de la dure vie des quelques pêcheurs qui subsistent. J'entends les éclats de voix des merveilleuses halles, et les clameurs d'Aguiléra, certains soirs... |
Anonyme
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Une jolie balade matinale dans la ville basque. Du bon et du moins bon, comme d'habitude, dans ce genre de poème. J'aime bien les oiseaux sortant du bain et le final de ce texte quoique un peu banal : le promeneur matinal qui cède sa place aux hordes de touristes fait un peu clicher. Et ce sempiternel rocher de la Vierge également. Au final, un petit poème sympa qui ne me fait pas pénétrer la ville que je connais mais qui se lit avec plaisir. |
troupi
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une promenade sympa qui m'a rappelé pas mal de souvenirs. Quelle chance de séjourner dans cette ville où j'ai souvent rencontré la pluie quand-même.
Mais bon, c'est compensé par tellement d'autres attraits. Belle description qui donne envie de venir surtout que "dans les ruelles alentour" j'avais trouvé "la cabane à huitres" où je m'étais régalé !!! Bonne journée |
papipoete
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Ithaque
il est ... heures, Biarritz s'éveille, et l'auteur flâne, prend son temps et regarde, écoute la ville qui s'ébroue . Les mouettes voleuses réclament déjà, et les pêcheurs ont déjà pris la mer, et la plage voit arriver les premiers fumeurs, et l'air s'embrume déjà d'odeurs de fritures . Les ruelles tendent leurs trottoirs, et le rêveur en elles s'éclipse . NB vous nous prenez par la main pour nous montrer de la ville, ses plus beaux atours ; nous faire entendre les bruits marins et ce qui peut faire fuir cependant ... mégots et fritures ! pour moi, je vois une forme " néo-classique " |
Annick
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous m'avez embarquée dans ce poème promenade plein de fraîcheur. Il y a des strophes que j'ai préférées à d'autres et surtout, j'ai savouré des trouvailles comme :
Cachée dans sa tour à lutins - Où la Blanche Madone héberge Tous les oiseaux sortant du bain - L’Hôtel du Palais me regarde... Je cueille une oreille-de-mer - Sur la Grande Plage où, là-bas, Dore au soleil une naïade - De peur que mon ciel ne s’effrite, Je m’éclipse, à pas de rôdeur. J'ai aimé aussi la fin du poème que ferme cette strophe par : Jeux, sauts, ballons, beignets, odeurs D’huile, de mégots et de frites !... De peur que mon ciel ne s’effrite, Je m’éclipse, à pas de rôdeur, Mais vous ouvrez à nouveau par : dans les ruelles alentour... La balade se poursuit mais sans le lecteur, comme une respiration pour donner le temps à celui ci de laisser son imagination vagabonder. Du moins je l'ai ressenti ainsi. |
Cristale
20/3/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Ithaque,
En écoutant "C'était l'hiver"...j'ai suivi l'empreinte de vos mots : "... La roche enserre, dans une anse, Le ressac et la résonance Du cri des mouettes, corps à corps" Face à l'océan la musique du vent joue la partition de vos vers : "... Je monte au Rocher de la Vierge, Où la Blanche Madone héberge Tous les oiseaux sortant du bain" et puis : "... L’Hôtel du Palais me regarde... Je cueille une oreille-de-mer" De peur que mon ciel ne s’effrite, Je m’éclipse, à pas de rôdeur, Dans les ruelles alentour..." Biarritz est si bien mise en valeur que même ceux qui ne la connaissent pas peuvent s'en faire une image magnifique. Et je m'en reviens ivre de votre poésie en ces lieux qui me sont si familiers, le phare blanc de Biarritz pointe son doigt dans la brume, sous mes yeux presque chaque jour et je finirai avec la magie de ces premiers vers que je choisis entre-autres : "Au pont du Diable, ce matin, La Villa Belza, mystérieuse, Étire sa nuit, sommeilleuse, Cachée dans sa tour à lutins, Devant l’horizon vaporeux Où l’astre du jour fait la trace, ..." Superbe ! En espérant vous "...suivre à pas de rôdeur dans les ruelles alentour" de Biarritz lors une prochaine publication. Merci Ithaque. Cristale |
Damy
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très belle ode à une ville côtière dont vous avez su vanter les charmes. Elle donne envie de se laisser accompagner avec vous pour guide.
C'est une destination que je n'aurais pas choisie spontanément du fait peut-être de sa réputation de ville de riches, en tout cas sûrement pas l'été: aux plages "nauséabondes" vous préférez les ruelles. Saint-Jean-de-Luz ou Bidart pourraient bien m'inspirer quelque chant. Merci, Ithaque, pour cette promenade matinale. |
Anonyme
20/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello You
Je t'ai emboîté le pas (heu, un peu plus tard quand même) pour la promenade-découverte de cette ville. Nul besoin d'un dépliant touristique ; les images dans ce texte tiennent lieu de cartes postales. Un beau moment de lecture. |
Robot
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai retrouvé dans vos strophes la visite de la ville dans laquelle Stéphane Bern m'avait entraîné dans une émission sur Eugénie de Montijo. Comme une invitation du Berlitz a venir en villégiature.
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Eki
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Le décor bleu et lumineux est planté et la promenade est vivifiante.
Bel hommage à Biarritz ! Vos mots ont dessiné la ville ouverte à tous les vents avec beauté ! Eki |
Anje
20/3/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Je revenais de la Chambre d'Amour lorsqu'en vous lisant je me suis retrouvé au Port-Vieux où
"la roche enserre, dans une anse, Le ressac et la résonnance Du cri des mouettes..." Mon chauvinisme régional n'est pas la seule raison de mon plaisir à vous lire. Pardon si mes bravos indiscrets vous suivent "dans les ruelles alentours". |
Anonyme
20/3/2018
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A coup de Diable et de frites, j'ai cru que j'étais en Belgique 🇧🇪 ^^ Bon, la mer (océan) me l'a fait quittée =D. Balade personnelle bien décrite. Pas mal d'évocations ne sont pas exclusives à Biarritz, à part les noms propres. (cependant Hotel du Palais et Grande Plage assez communs) Je trouve que ça manque d'un peu plus de sentiments, d'un œil moins touriste, d'originalité, sauf dans la première strophe. Biarritz est-elle si "banale" et "sans vie"? Merci pour le partage.
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jfmoods
21/3/2018
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Ce poème est composé de 8 quatrains et d'un monistique en octosyllabes. Hormis un dernier vers qui ne fait pas écho, les rimes sont embrassées, suffisantes et riches, les masculines encadrant toujours les féminines.
La liberté dans la construction des phrases (8 vers, 5 vers, 8 vers, 1 vers, 1 vers, 3 vers, 4 vers, 3 vers) confère une certaine vivacité à cette déambulation (compléments de lieu : "Tout près d’ici", "là-bas") au fil de laquelle le jour finit de se lever ("Étire sa nuit", "l’horizon vaporeux", "l’astre du jour fait la trace", "Il est neuf heures") sur une cité balnéaire de la côte Basque (titre : "Biarritz", "plage" × 2, "anse" × 2, "mouettes", "Tous les oiseaux sortant du bain", "sardiniers", "les vagues", " l'écume", "mariniers", "mer", "oreille-de-mer", "baignade"). Diverses notations sensorielles, mélioratives ou péjoratives (ouïe : "Le ressac et la résonance / Du cri des mouettes", "cris", goût et odorat : "beignets, odeurs / D’huile, de mégots et de frites", toucher : "Incendie l’air", "Dore au soleil une naïade"), jalonnent une évocation théâtralisée avec bonheur (images d'un secret préservé : "mystérieuse", "Cachée", "Je m’éclipse, à pas de rôdeur", personnifications : "l'astre du jour... / ... prend la place / Des étoiles", "La roche enserre", "mouettes, corps à corps / À l’assaut de mes bouts de pain", "la Blanche Madone héberge", "Abîmes des nuits quand la brume / Voile la vue des mariniers", "L’Hôtel du Palais me regarde"). Le poète n'a, à l'évidence, nulle envie de voir s'interrompre le charme particulier que la ville exerce sur lui (verbe pronominal : "je m’attarde", subordonnée de cause : "De peur que mon ciel ne s’effrite"). Merci pour ce partage ! |
Lulu
24/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ithaque,
J'ai trouvé votre poème très visuel et très chantant... Il nous embarque avec le promeneur matinal dans une ville, et, surtout, un bord de mer poétisé par une belle sensibilité "La roche enserre, dans une anse, / Le ressac et la résonance / Du cri des mouettes, corps à corps"... ou "Et les craintes des sardiniers / Priant les vagues et l’écume, / Abîmes des nuits quand la brume / Voile la vue des mariniers"... Ces mots que je relève m'ont particulièrement touchée. Ils sont sensibles, vivants, évocateurs. Ce qui me touche, par ailleurs, c'est le partage de cet instant : "Il est neuf heures...je m’attarde..." Chose que je ferais moi-même volontiers..., puis, "L’Hôtel du Palais me regarde... / Je cueille une oreille-de-mer" ; cette narration rend le poème et l'instant précieux et dynamiques avec le verbe d'action "cueille". Cela est renforcé avec les deux derniers vers qui nous appellent à suivre la promenade au cœur de la cité. J'ai le sentiment, en lisant ce poème, que la vie est douce et musicale, du fait du rythme d'ensemble, mais aussi de ces pas tranquilles du matin. Il n'y a pas encore de foule, juste ce qui fait la vie des sardiniers et des premiers promeneurs, ce qui est en soi un régal. Bonne continuation. |
Papillon26
24/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette jolie balade, Biarritz est une bien belle ville, où l'océan est magnifique. Un peu venteux à mon gré, mais on ne peut pas tout avoir.
J'ai senti les embruns en vous accompagnant. Au plaisir d'autres balades. |
Anonyme
28/3/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Sans aucune hésitation, je vous suis dans votre promenade, mais à distance bien sûr, pour ne pas troubler votre "errance poétique".
C'est si plaisant de mettre mes pas dans les vôtres, les images sont teintées de couleurs, d'odeurs et de bruits, tout un univers parlant qu'il est bon de connaître au petit matin ; donnant cette intense impression de se sentir seul au monde. Le temps semble s'écouler différemment. Votre "Biarritz", m'apparait dans un paysage de douce inquiétude, comme c'est apaisant et revigorant. J'ai connu pareil enchantement, aussi votre poème m'a fait revivre cet instant si puissant en émotions. Je comprends fort bien que vous vous éclipsiez, c'est aussi ce je vis... Merci beaucoup pour cette magnifique promenade ... Un partage pleinement apprécié. |
WildPath
15/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci Ithaque pour ce partage sensoriel et émouvant....
J'ai connu la Villa Belza dans les années 70' ; elle était vide et mystérieuse, cadre parfait pour les amateurs de Tolkien que nous étions à l'époque... L' emploi du temps présent immortalise la beauté de ce lieu et le partage en petites strophes rend bien compte de la multitude d'occasions de rêver devant la grandeur de la Nature... La contribution humaine est judicieusement dépeinte et, pour l'avoir si bien ressenti moi-même, le constat simple que "des gens...souillent l'instant..." n'enlève rien à cette petite ville qui offre l'échappatoire de ses ruelles... ...et puis Biarritz, reine des plages et plage des reines offre au visiteur sa beauté altière en été et son véritable charme féminin en hiver... La beauté de cette côte est immuable alors que les humains, malgré leur grande Histoire, viennent et disparaissent....et cela est superbement rendu dans ce poème au goût discret mais sûr des embruns. |