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rosebud
6/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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très admirablement écrit et superbement architecturé. L'aisance apparente doit être le fruit d'un long travail qui a disparu comme par enchantement.
Les quatrains 2 à 5 en particulier me semblent absolument parfaits, ce qui marque plus encore malheureusement la faiblesse des sixième et septième (à part le "train arrêté sur les milieu des voies"). |
margueritec
8/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texte très visuel qui donne corps à un présent que vivent beaucoup de personnes âgées, et d 'où se dégage une fine émotion toute de tendresse et de délicatesse. On aurait envie de connaître Milly, partager son "rayonnement", de l'accompagner dans sa joie.
Votre dernière strophe, ponctuant toute une vie d'amour, de souffrance et de tristesse jamais révélée : superbe. |
Vincent
23/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour;
j'ai trouvé votre texte d'un humanisme que je chéri j'ai un amour vibrant pour les personnes âgées et cela depuis toujours et vous même décrivez avec délicatesse cette flemme qui s'éteind vous faite revivre merveilleusement sa mémoire j'ai beaucoup aimé |
Anonyme
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
J'aime bien ce texte d'une grande réalité mais aussi rempli de poésie jusque dans ses moindres détails. Quelques belles choses entre autres : La lente pesanteur létale des années Des gris espaces clos où l’on ne parle plus De ce train arrêté sur le milieu des voies ( j'adore l'image même si le vers pourrait être mieux formulé). Oui, encore un bon texte sur le temps qui passe et cette personne qui enchantait des lieux bien loin d'être enchanteur. |
Anonyme
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Des mains tendues vers moi mais destinées à d’autres " que cette image est éloquente ! Comme elles le sont toutes d'ailleurs.
" La lente pesanteur létale des années. " La vie au sein de cet " hospice d’antan " est décrite de façon élégante comme le fut Milly. Un quatrain final empli de sensibilité. |
papipoete
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ithaque,
Un nouveau coup de projecteur sur ces établissements, où l'on rentre debout mais ressort souvent couché ! Milly, " grande dame " trompe sa douleur, en égayant les tables à l'entour, donne une aubade ici, puis là où le sourire s'est enfui . Mais un matin, plus de vie dans la chambre de " Milly " ; elle a rejoint là-haut son amour . NB qui a vu le film " n'oublie jamais " avec Ryan Gosling et Rachel McAdams, ne pourra s'empêcher de voir dans votre poème, cette histoire pathétique ! Vos vers parfois " dérangent " la conscience, et l'on pourrait détourner le regard, mais ils sont la réalité ! |
plumette
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ithaque,
Quel bel hommage rendu à cette Milly qui dans un lieu de grande détresse irradie et apporte le chant et les mots, en doux pansements pour des âmes éplorées et souffrantes. très touchée par ce poème visuel à la langue recherchée mais accessible ( sauf gnomon? que je vais aller voir dans le dictionnaire) c'est beau! Plumette |
Anonyme
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le poème est très bien écrit, presque trop "littéraire" (présence de plusieurs mots rares), des rimes originales (gance/élégance, réponse/abscnse).
La vie de Milly est évoquée avec sensibilité et pudeur, avant la "fin" brutale et tragique... Quelques trouvailles : "La lente pesanteur létale des années" "Et préfère au bonheur la sombre malemort." Le dernier vers est magnifique. |
Mokhtar
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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« De ce train arrêté sur le milieu des voies ».
On peut y voir, bien sûr, l’évocation dramatique d’un suicide. Mais pourquoi pas aussi la métaphore du destin de cette femme qui devance l’appel de la camarde, et dont la vie riche et solidaire dans un environnement difficile et poignant a cessé de la « distraire » (au sens pascalien) de la douleur de son deuil. Veuve, elle a tenté de rester sur les rails de la voie-vie qui continue. Mais c’était trop dur. Le train s’arrête avant la gare. Fin du voyage. Je trouve que ce poème sonne juste. L’atmosphère oppressante de cet hôtel des douleurs est palpable et l’annonce pudique et émouvante du renoncement est amenée avec talent. |
Anonyme
23/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'ai été profondément ému et bouleversé par votre poème.
La forme, le fond, c'est là, une plume bien talentueuse. Je reste sans mots, les vôtres ont une telle profondeur, une telle portée, que je préfère le silence pour mieux les apprécier. Simplement quel immense et tendre hommage vous lui rendez. C'est sublime, je vous ai lu, relu, et je reviendrai. Pour moi, c'est l'un des plus beaux textes de vous Je vous adresse un "passionnément" plus, plus, plus ... |
AUDEVAL
23/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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"les aliénés" chez vous, "le coton" de mon chez moi d'il y a trente ans...
Je retrouve tout dans votre poème : les pensionnaires figés qui hurlent leur silence (quelle belle expression vous utilisez), les lieux, les odeurs, les couleurs. Tout y est. Et surtout, le plus important, qui manque souvent dans l'ordinaire de ces établissements, la compassion, la tendresse, la chaleur humaine. Bravo. |
Cristale
24/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Quand l'écriture se présente ainsi, élégante, respectueuse du beau français au langage soutenu, je me sens bien.
Bien dans ma lecture et le monde que les mots ont su mettre en images animées derrière mes paupières. "J’aimais bien ce prénom – Milly ! – de grande dame, Son indicible grâce irradiait la maison De long séjour fermée sur des dizaines d’âmes Guettant, près du gnomon, l’ultime fenaison." La scène est vivante, tout le poème l'est d'ailleurs, comme un défi lancé à la mort, comme une étincelle de lumière au milieu de l'obscur, telle Milly. Merci Ithaque, je découvre ici votre plume avec bonheur. Cristale |
jfmoods
25/11/2017
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Les vers 23 à 27 gagneraient à être retravaillés.
Ce poème est composé de huit quatrains en alexandrins, à rimes croisées et embrassées, suffisantes et riches, très majoritairement féminines. Si la présentation de la femme ("ma tante, assise entre deux roues") et son éloge ("ce prénom – Milly ! – de grande dame, / Son indicible grâce irradiait") s'ébauchent dès l'entame, les 14 premiers vers s'appliquent essentiellement à rendre compte de l'ambiance bien particulière d'un lieu (jeu de périphrases : "la maison / De long séjour", "Logis des Grands Hêtres", "Un hospice d’antan tenu par de vieux prêtres") synonyme de claustration ("fermée sur des dizaines d'âmes", "Ces hauts murs", parallélisme : "Plaintes sous le boisseau, plaisirs sous le verrou"), de folie ("les rires d'un dément", oxymore : "des hurleurs de silence") et de déliquescence (énumération : "Des gestes, des regards, des lambeaux, des odeurs, / Des mains tendues", image de la mort à venir : "faciès émaciés", contre-rejet assorti d'allitérations et d'assonances : "se vautre / La lente pesanteur létale des années"). Les vers 15 à 28 s'attachent à décrire, dans ce décor passablement délétère (périphrase : "Des gris espaces clos où l’on ne parle plus"), la force motrice d'une femme au charisme exceptionnel (groupe nominal : "son rayonnement", hyperbole : "Forçait tous les loquets à s'ouvrir", métaphore : "aux soleils du chant, de l’écriture", gérondif : "en éloignant la mort"), à l'activité inlassable (participiale : "allant de table en table"), dont la disparition soudaine plonge le locuteur dans une profonde affliction (groupe nominal : "un triste jour", gradation : "nul écho, nulle voix", points d'exclamation, métaphore : "ce train arrêté sur le milieu des voies"). Les quatre derniers vers du poème révèlent alors la douleur secrète, profonde, insupportable, d'une veuve (symboles d'une union : "Deux alliances liées par une fine ganse", discours direct ; "Je n’en peux plus, je viens te rejoindre ce soir !"). Merci pour ce partage ! |
Donaldo75
25/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ithaque,
Ce poème m'a conquis, par son humanité, la facilité qu'a le lecteur à imaginer la scène sans pour autant sortir les mouchoirs. Dès le début, le lecteur sent le lien entre le poète et Milly: "J’aimais bien ce prénom – Milly ! – de grande dame," Et tout le reste conserve ce lien. Sans en rajouter. Bravo ! |
Goelette
27/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Description parfaite de ces tristes endroits où "se vautre
La lente pesanteur létale des années". Une pudeur appréciable dans les images illustrant l'isolement de ces personnes souvent oubliées par leurs proches "Des mains tendues vers moi mais destinées à d’autres," C'est beau aussi de parler de la "malemort" avec tant d'élégance et si j'ai bien compris, ici désirée par Milly avec " ce train arrêté sur le milieu des voies." Bref un sujet délicat traité en grande délicatesse et un bel hommage |
Quidonc
27/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que dire de plus qui ne le fut déjà. Je n'ai pas de superlatif à ajouter.
J'aurais mis un "e" à résignés Souffrants et résignés à la sourde violence "La lente pesanteur létale des années." : Comme s'est bien tourné, l'inéluctabilité du temps le quatrain final est sublime Bravo |
Anonyme
7/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Des gestes, des regards, des lambeaux, des odeurs"
Ce vers, très beau, donne pour moi la clé du lieu. Un espace diffracté. Une humanité physiquement fractionnée . Bravo pour cette évocation réussie de la solaire Milly. |