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izabouille
9/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est très beau, j'ai bien aimé. Je me suis crue au coeur du typhon. Vous avez retranscrit avec beauté et justesse un événement dramatique.
Il y a juste le vers "Dont le goût d’embruns et réglisse" qui accroche un peu, je mettrais "...et DE réglisse", ça sonnerait mieux, mais ce n'est que mon avis. merci pour ce bon moment de lecture |
Gemini
11/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai mis un certain temps à comprendre que la comparaison était physique avec la Tour de Babel. Ce qui donne une tornade. Le contraire donc d’une tempête, qui est surclassée ici en typhon et ouragan. Détail météorologique.
Mais j’ai compris que noircir le tableau, c’était aussi chercher à donner de l’ampleur poétique. Ce tableau comporte de belles images, et le poème traite bien de la fragilité du genre humain face à la nature, Y rajouter une histoire d’amour et la mort d’une jeune fille rajoute au lyrisme par effet mélodramatique, et le tout, dans l’ensemble est bien traité. En détail, j’ai tiqué sur le terme déshabité que je ne connaissais pas ; je pense qu’on n’est pas englouti par les hauts-fonds, mais vers, voire dans, les hauts fonds. J’ai trouvé bien long l’espace séparant le sujet Mylène du verbe Fut à la strophe suivante. D'ailleurs, les enjambements des dernières strophes sont, à mon avis, discutables. Je crois que vous aviez prévu d’écrire des quatrains, mais que l’histoire s’est emballée. Je pense que « réapparut sur des plages » est une erreur, vous auriez dû dire « la plage », et j’ai trouvé quelques incohérences dans le final entre les prénoms gravés ( ?) sur des foulards, et le seul mot lisible (comment sait-on alors qu'il s'agit de deux prénoms ?) |
papipoete
16/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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contemporain
Alors que deux amoureux " se bécotent sur les bancs publics ", face à la mer, une vague déferlante surgit et balaie tout sur son passage, et arrache à son amant sa belle enamourée ! Elle réapparaitra sur les plages, sous les traits d'un ange, ceint de lambeaux d'étoffe avec ces mots " toujours " ... NB une belle histoire dramatique où les images sont fort spectaculaires, à travers des lignes octosyllabiques, bien tournées ! " gueule sans mors soufflant l'écume " l'avant-dernier quatrain me plaît particulièrement ! Je ne sais qui est Myrène ? Vous avez choisi " contemporain ", mais en parcourant votre texte, je pense qu'il put prétendre au " néo-classique " ? papipoète |
Anonyme
28/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte inspiré par la disparition d'une jeune femme emportée par une lame de l'ouragan de janvier 2014 qui a dramatiquement malmené Biarritz.
Myrène s'est substituée à Charlène dans ce récit habillé d'images fortes comme : " Et les mouettes, fuyant le phare, Criaient de sinistres fanfares " " Gueule sans mors soufflant l‘écume ". Un poème bien écrit en souvenir d'une victime de la nature en colère. |
hersen
28/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une tragédie bien mise en poésie.
Tour de Babel me met sur une fausse piste, j'en comprends que la tornade arrive (donc, forme de tour élargie à la base) en faisant grand bruit ? Le ciel, épais, broyait du noir : ici, je ne mettrais pas "épais" en incise; ne serait-ce que pour en accentuer la densité. Le champ lexical choisi nous fait vivre cette tempête fatale. Biarritz est plus propice aux surfeurs qu'aux amoureux :)) Merci de cette lecture, Ithaque ! |
Castelmore
28/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il ne fait pas bon sur Oniris d'être édité le même jour que Cristale ... une leçon d'humilité
Ainsi le cortège d'éloges de Mère Térésa avait-il fait maigre figure derrière celui de Lady Di, et Jean d'Ormesson s'est-il "égaré" avec nous dans la foule des fans du chanteur finalement abandonné par les siens ( ou l'inverse ? Je ne sais plus ) "Au plaisir de Dieu" ... ! Sans écorner le moindre éloge dû à lettre de notre "blonde", vôtre poème mérite mieux que les 35 lectures et les 5 commentaires qu'il affiche à 17h 20 , car vous mettez les mots qui conviennent à la fois sur la description d'Hercules qui a dévasté les côtes de la mer Cantabrique et la fin tragique de celle que vous appelez Miren ( Marie en basque) avec son compagnon, qui lui fut sauvé. Et sans vouloir rajouter au sordide, les restes de Charlène Guillem ont été retrouvés à partir du 28 janvier 2014 sur plusieurs plages ... comme l'écrit le poète ... Qui a toujours raison ... au delà des détails météorologiques et des remarques d'enquêteurs pointilleux. Merci |
Cristale
28/9/2018
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Ithaque, il n'écrit pas, il ne fait pas de la poésie, il ne chante pas, parce que ses mots sont l'air qu'il respire, sa poésie c'est son regard sur les choses immatérielles et le monde en suspend, son chant c'est la puissance évocatrice des émotions silencieuses, l'évanescence de l'à-fleur à peine perceptible pour le commun des mortels.
"La vague, énorme ventre d’eau, Gueule sans mors soufflant l‘écume, S’écrasa sur la frêle enclume D’amoureux s’offrant en cadeau" "Myrène, otage de la nuit, Dans les hurlements de la houle, Petit ciré rouge qui coule, Remonte à l’air, puis s’évanouit, Fut engloutie par les hauts-fonds... Puis réapparut sur des plages, Cheveux mêlés aux coquillages, Poignets ceints de maigres chiffons," Bah," la blonde" (sourire) pourrait citer tout le poème, mais elle a pris la gifle d'une tornade poétique de grande envergure alors elle préfère se taire et ne pas noter afin de ne pas avoir l'air de faire un appel du pied pour que l'auteur dégrafe la crinoline de sa page :) Laissons libres les mots comme les feuilles sous le vent d'automne. Cristale |
Anonyme
28/9/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Beau texte. Etonnants ces vers, écrits par quelqu'un que je croyais chansonnier (rien de péjoratif !). Il est poète, c'est évident. Et quel poète ! :
Des foulards où étaient gravés Deux prénoms, écornés aux franges, Cernés d’un cœur aux ailes d’anges, Mais le tissu, trop délavé, Ne laissait plus voir au grand jour Qu’un seul mot lisible : « Toujours ! ». Bravo, Monsieur aux multiples talents. Ce fut un immense plaisir que de vous lire. |
emilia
30/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un drame bien conté en octosyllabes suite à la tempête qui déferla sur Biarritz et le littoral basque de Jaizkibel qui favorise la formation d’une vague géante nommée Belharra et qui commémore une tragique disparition dont l’émotion reste gravée dans « un cœur aux ailes d’anges »… ; l’actualité malheureusement vient de nous en rappeler toute l’horreur à une échelle effroyable… ; merci à vous pour ce partage…
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Eki
1/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne savais rien de cette tragédie et j'ai donc fait des recherches sur Internet.
J'ai rencontré le sourire de Charlène, appris son histoire. Votre poème hommage prend pour moi un tout autre ressenti...C'est se rapprocher de l'abîme dans ce reflet éteint. Vos mots pudiques et sensibles sont un peu la mémoire immergée de Charlène et rien ici n'éparpille son souvenir. Eki touchée |
Quidonc
1/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est étrange, alors que cela n'a rien à y voir, votre texte me renvoie à une ambiance de "légionnaire".
Est-ce le rythme de la lecture, le vocabulaire, la consonance des lieux Babel,Biarritz et Jaizkibel, Belharra, ou le prénom Myrène ou encore les derniers vers comme des tatouages. "Des foulards où étaient gravés Deux prénoms, écornés aux franges, Cernés d’un cœur aux ailes d’anges, Mais le tissu, trop délavé, Ne laissait plus voir au grand jour Qu’un seul mot lisible : « Toujours ! ». Étrange, c'est peut-être idiot mais il y des choses qui ne s'expliquent pas. Merci pour ce partage. |
Robot
3/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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La description de ce cyclone a un côté épique qui convient bien au récit. C'est à la fois imagé et fort. On perçoit la violence au coeur des vers et cette fin amenée simplement pour exprimer une issue dramatique.
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