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Jemabi
18/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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J'ai du mal à croire que, parmi la longue liste de guerres et d'actes barbares commis chaque jour à travers le monde, Dieu ne soit chagriné que par ce qui se passe entre la mer méditerranéenne et le Jourdain, comme si le reste le laissait indifférent. Il doit sûrement capter les chaînes d'information, pour être aussi branché sur l'actualité. Mis à part cet aspect réducteur d'une compassion à géométrie variable, le poème parvient sans effets de manche à recréer un monde imaginaire et à diffuser un onirisme tout en douceur, pour au final faire passer un message humaniste bien réel.
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Eskisse
3/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Ithaque,
Bien que je sois adepte d'une écriture moins proche du langage ordinaire, plus imagée (c'est affaire de goût), je reconnais à ce poème élégance et musicalité. L'idée de ce rêve de rencontre avec Dieu est traitée avec légèreté. La trêve donne une touche d'optimisme. J'aime bien ces vers : "Mais l’art et la beauté succombent d’amnésie Quand les hommes guerroient pour deux lopins de terre." |
Provencao
3/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Ithaque,
"Je tentai de souffler un vent de poésie, Frêle, ultime rempart aux tueries délétères, Mais l’art et la beauté succombent d’amnésie Quand les hommes guerroient pour deux lopins de terre." J'aime bien ce vent de poésie qui se loue fort bien par cette dissolution de la conscience, et cet art et cette beauté qui retiennent toute notre attention, en espace imaginaire rêve-éveillé, en sublime porte de l’onirisme et de l’émotion. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
4/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Ithaque
à lire ce poème, on pourrait croire que même les athées, purent levant les yeux au Ciel, se mettre à prier... tous les dieux, de paix et amour : qu'ils purent entendre des suppliques, pour qu'enfin sur Terre, se taisent les canons, fleurissent les fusils du côté où le sang ruisselle, d'adultes, vieillards et enfants, même bébés sous des pleurs à fendre toute cuirasse ? on était sur le point de le voir, et le réveil-matin s'ébranla... ce n'était que comme Martin Lutther King, a dream... NB " où je m'enfuis parfois, sur un traîneau de nues " est jolie phrase, dans ce texte qui pourrait annoncer l'Eden aux quatre coins cardinaux... hélas du Jourdain, au Pont de Crimée, aux trottoirs de Théeran, notre planète suffoque sous l'oppresseur, et ce rêve qui s'installe est trop beau pour être vrai ! la dernière strophe est mon passage préféré. techniquement, la forme contemporaine est bien là, avec mon bémol habituel, concernant les Enjambements que je ne prise pas ; mais cela ne nuit aucunement à l'appréciation globale. |
JYP
27/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Puisque tout cantique est une « adresse à Dieu » et que chanter c’est, parait-il, prier deux fois, j’ai vu dans ce poème un rappel du principe d’humilité de la prière qui admet l’existence d’un dessein plus grand et, peut-être, hors de portée d’une intelligence terrestre, et donc par nature, de ne pas être exaucée à la mesure de sa demande : « que Ta volonté soit faite et non la mienne « …
Cela implique, pour ceux qui le veulent, que la déception soit seulement humaine et la prière jamais vaine. Et ce poème n’en est-il pas une, pudique, finalement ? J’ai beaucoup apprécié ce voyage dans les limbes et, par les temps qui courent, j’aimerais bien savoir chanter avec les anges... Grand merci |