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Gabrielle
27/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème porte sur le souvenir, ici des souvenirs d'enfance.
Le narrateur fait une rétrospective sur le passé et s'interroge sur sa "promesse Sépia". Un texte qui se rapporte à l'intimité où les émotions sont partagées avec talent avec le lecteur. Merci à vous. |
Anonyme
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Votre poème riche en sovenirs d'enfance me fait penser aux fetes de Bayonne, mais je me trompe peut etre....
Toujours est il que j'ai beaucoup aimé me plonger dans la lecture de vos souvenirs. ce fut un moment agréable . |
Marite
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ithaque et merci pour cette échappée au pays de l'enfance ... au travers de ces vers et des situations évoquées, je m'y suis un peu retrouvée, avec bonheur ! Les deux derniers quatrains permettent de quitter ces instants magiques et de les replacer, en douceur, dans nos souvenirs. Le dernier vers fait apparaître une image très concrète ...
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Anonyme
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une kyrielle de souvenirs émanent de cette " photographie sépia, cornée ".
L'enfant se fait des " promesses " et l'adulte s'efforce de les tenir, si le destin consent... Deux époques décrites avec sensibilité et délicatesse. Artiste accompli, Dom... |
papipoete
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ithaque
Les flonflons des manèges montent de tout côté, fermant les yeux je me revois enfant, un photographe nous visant Maman, Papa et moi ! J'entrouvre les yeux, les referme sur un cliché " sépia ", et je revois la fête, les confétis, les confiseurs et le petit train mystère ; à moi << te souviens-tu ? >> Oh oui, le tortillard qui disparaissait pour réapparaître au-dessous de la Terre ! NB la photo a jauni, s'est cornée mais son image est toujours aussi nette et le souvenir restera ! La photo de l'auteur est en chacun de nous ; ne la perdons pas ... pour pouvoir regarder bien plus tard ! les rimes " bas " et " bras " ne s'accordant pas, sont-elles la raison du " contemporain " ? |
leni
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Joli poème sur les souvenirs d'enfance couleur sépia
Prêts à boxer pour quelques sous, Non loin du petit-train-mystère Qui, dit-on, peut quitter la terre En revenant par en dessous ! du rêve de la tendresse plus vrai que vrai merci pour ce texte qui nous amène à fouiller dans notre passé Merci et Amitiés LENI |
Recanatese
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
un très agréable moment de lecture, de fort belles images qui donnent du relief à la narration de ces souvenirs d'enfance. La photo est certes cornée mais la fin de votre écrit donne à penser que le petit devenu grand a bien tenu sa promesse. En tout cas j'aime le percevoir ainsi. Le poème est par ailleurs très bien ponctué, très vivant. Rien de figé sur cette photographie sépia. Merci à vous et au plaisir de vous relire. Recanatese |
jfmoods
5/6/2018
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Ce poème est composé de 9 quatrains et d'un monostique en octosyllabes. Les rimes, embrassées, sont pauvres, suffisantes et riches. Seul le dernier vers ne fait pas écho.
Les deux premiers vers préparent la plongée temporelle par l'exigence d'un retour sur soi (inversion du rapport de force : "L’enfant me fixe"). Se lève alors, des vers 3 à 28, porté par la force de l'exaltation (allégories : "Juillet avance", "Le fandango court les ruelles", "l’enthousiasme le soulève / Sur la pointe des pieds", fantasmagorie : "petit-train-mystère / Qui, dit-on, peut quitter la terre / En revenant par en dessous", vocable soulignant l'émerveillement : "féeries", points d'exclamation, points de suspension, apostrophes), le souvenir lointain, enchanteur, d'une fête estivale basque, moment intense où tous les sens sont réinvestis (vue : "Chapeau de clown et serpentins", "Des confettis dans le regard", vue et goût : "Piments rouges aux contrevents", goût et odorat : "Les confiseurs font des anglaises", "son envie dévore", ouïe : "Tambourins, txistus", "doux vacarmes / Des manèges", toucher : "sous la braise"). Les vers 29 à 37 referment doucement ce livre d'images. La jonction a pu s'établir entre l'adulte et l'enfant (verbe pronominal : "je me souris", périphrase : "Le gamin de cinq ans"). Le constat final s'impose, lumineux : la capacité à s'enchanter a résisté à l'usure du temps ("Je [...] suis une envolée de feuilles, / Tourbillons et chorégraphies, / Autour du banc... où je m'attarde"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
6/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ithaque,
Beaucoup de musicalité, de douceur et de tendresse dans ce poème. "Sépia", bien sûr évoque ces photos du temps de nos enfances et celle que vous décrivez est joliment mise en scène. J'ai fais, par votre écrit, connaissance avec le txistus qui m'était inconnu. L'adulte regarde cette photo avec sans doute une certaine mélancolie, tant il est impossible de faire de chaque jour d'une vie, une fête. D'ailleurs seul en enfant pouvait y croire. Merci du partage. |
Anonyme
4/11/2018
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...(Modéré par moi-même)
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Anonyme
7/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ithaque,
Sépia, c'est un des premiers mots autour duquel j'ai tourné, des images plein la tête. J'avais une dizaine d'années. Il y avait, d'un côté les couleurs, de l'autre le noir & blanc, et entre ces deux finalités : le sépia, avec ses airs rétro aux accents joyeux timbrés de sanglots retenus. Un peu comme si une tranche de vie s'était retrouvée fossilisée dans une couche de marne protectrice. Tout se serait retrouvé figé en l'état, les sourires sur les visages, le bonheur de l'instant, les flonflons du bal, tout... Et depuis ce temps, à chaque fois que je retombe sur ce mot, sépia, les mêmes émotions me reprennent aux tripes. Tout ça pour te dire à quel point ton poème me touche, tant la photo cornée dans le portefeuille ravive des souvenirs teintés de cette touche si particulière. Surtout nimbé par tes mots à la douce tendresse - « Des confettis dans le regard » est à tomber - et surtout ce moment où l'on comprend que cette promesse de gamin « toujours la fête ! » ne sera pas toujours facile à tenir, car ainsi va la vie... Merci pour l'émotion partagée. A te relire, t'écouter encore. Cat |
Provencao
7/6/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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"Je range la photographie
Sépia, cornée, au portefeuille Et suis une envolée de feuilles, Tourbillons et chorégraphies," Belles images et souvenirs où certes, on raconte son enfance, mais ce poème n’est ni le simple témoignage de ces souvenirs, ni sa pure évocation : on est pris par l'histoire et le poème le produit. Belle rencontre entre " Te souviens-tu?" et"l'enfant y croit" aussi importante que l'histoire elle-même manifeste du souvenir. Au plaisir de vous lire Cordialement |