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Damy
19/6/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'aime ce genre de poème énigmatique ciselé au scalpel, à 1° vue.
Le 1° distique m'évoque un bébé phoque (help BB !). La seconde strophe m'a simplement évoqué au début l'adage "Les murs ont des oreilles", mais "Elles, elles, elles" introduit du suspens. La troisième strophe m''excite. Le distique suivant (l'amant central au lieu de centrale e) me fait penser qu'il va y avoir du baston dans le pentagone). La strophe suivante: tout s'est bien passé dans l'abandon orgasmique. Après, m...y a un hic ! (angoisse,re suspens). Après, le bruit de l’électroménager qui a assisté aux débats tranquillise: je suis bien dans la cuisine, pas de doute. Distique suivant: bof, un peu de fatigue, c'est tout. Et la fin ! Demain dès l'aube où blanchit la campagne...hum, une variante sexuelle tout à fait personnelle que je n'ai pas à juger. Au total, bon amusement, rigolo. Bon, j'espère que j'ai bien disséqué. C'est bien écrit. |
Mona79
22/6/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il s'en passent des choses dans cette garçonnière ! Depuis les femmes lascives, mantes religieuses dévoreuses de mâle qui paient ces bacchanales, comme les femmes de Barbe-Bleue, pendues au croc... dans cette chambre froide.
Pourtant la normalité reprend ses droits : le frigo ronronne, les néons grincent (enfin si toutefois on peut entendre des néons grincer ?) C'est noir avec pourtant une échappée vers la clarté : Demain, à l’heure où le soleil Tisonne au fer de ses lumières Les braises éparses de l’âme, C'est ce passage que je préfère. |
Nescience
23/6/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Puisque l’auteur me donne la permission de tout comprendre de travers et, en plus, de lui dire, je vais me gêner ! J’y vois, essentiellement, une quête de l’identité (sexuelle mais pas seulement), qui passe par une sorte de rite initiatique qui serait le viol. Je ne me décide pas pour le meurtre, je pense qu’il n’y en a pas. Il y a une certaine confusion dans les identités, je ne sais pas si le narrateur est forcé de devenir bourreau ou s’il force d’autres à le regarder l’être (il se filme, peut-être, vu que « les murs […] boivent les couleurs » ?). Je me demande s’il sait lui-même bien qui il est. Il y a rupture, dualité entre le fantasme (toute la première partie) et la réalité qui arrive avec le frigo et les néons… Enfin, rupture… Tout finit par se mélanger. Et puis, d’ailleurs, il y a dualité partout, « chambre froide » / « chaude boucherie »… Je ne suis pas certaine de comprendre la fin - même autrement que ce que l'auteur a voulu mettre.
Pour ce qui est du rythme, je n’aime pas ces répétitions (« d’elle, d’elles, d’elles », « qui, qui, qui me » etc.) qui pourraient appuyer un propos ou une hésitation mais ne semblent faire ni l’un ni l’autre. Je trouve que c’est vouloir forcer le rythme à être comme on le voudrait, au détriment du reste. Pas forcément adepte de cette ponctuation non plus, mais je reconnais qu’elle a l’air réfléchie. Seulement, parfois, elle n’est pas bien adaptée, comme pour « Figés de peur que je les déchire », il faudrait une virgule après « Figés » sans quoi on pourrait penser qu’ils sont figés de peur, et la suite n’aurait plus de sens (il m’a fallu relire plusieurs fois pour comprendre). Sinon, ma foi, ce rythme ne m’a spécialement emballée mais il ne m’a pas gênée non plus. Pour ce qui est des images, c’est essentiellement celle du corps (du corps comme machine, comme « viandes », comme prison peut-être) qui revient partout, c’en est presque obsessionnel. L’esprit n’apparait qu’à la fin, submergé par le corps tout le reste du texte. Bon, les images plus particulières… J’en ai aimé certaines (« Glacier enfanté des ténèbres », « Murs-figures », « les murs, et les draps et le sol / Cannibales / Déjà boivent les couleurs », « le soleil / tisonne au fer de ses lumières »), beaucoup moins d’autres (« mitan arctique », « une plate orbite », « un érotique pentagramme » – même si c’est qui renforce mon idée de rite initiatique – « le silence rose qui suit la blanche amnésie », « Je repais leurs fantasmes », « Mes viandes repues […] pendues », tout ce qui concerne le frigo et « les rayons du pâle jour » - un peu facile). Je ne crois pas du tout au « sans prétention » annoncé dans le résumé, étant donné que vous expliquez vous-même à quoi vous avez prétendu avec ce texte (hermétisme réfléchi, par exemple). Mais ça, ce n’est pas très important. Dans l’ensemble, j’ai tout de même trouvé que le texte en faisait un peu trop, et que l’obsession du corps et surtout des « murs voyeurs » devenait un peu répétitive. |
LeopoldPartisan
24/6/2011
a aimé ce texte
Bien
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Une fois encore l'accroche fait perdre des points... Je m'explique. C'est très agacé que j'ai entamé cette lecture qui au fil des mots s'est révélé vraiment "plaisante" et intéressante. Il y a un souffle glacé d'humour noir qui m'a bien plus. C'est vraiment bien construit et scénarisé. Les images sont précises et multiples. Bravo.
Une prochaine fois évitez de prendre le lecteur pour un parfait crétin, c'est réellement "casse-c...." |
Cyrielle
30/6/2011
a aimé ce texte
Bien
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Une vision cauchemardesque plutôt réussie pour ce poème que j’ai lu conformément aux attentes de l’auteur. C’est en effet un poème hermétique mais qui peut être compréhensible car j’ai bien ressenti l’atmosphère plutôt horrible sans pour autant savoir en quoi elle consistait exactement.
Les images sont réussies dans leur effet poétique : « glacier enfanté des ténèbres », « mâchoires béantes de ténèbres », « je repais leurs fantasmes », « sa glaciale énigme »... Elles concourent également à l’aspect visuel de ce poème avec ces murs de visages animés d’un plaisir carnivore. Les termes qui réfèrent au corps (nez, bouche, visages, jambes, torse, pupille...) apparaissent ici et là tout au long du poème ce qui m’a donné l’impression d’assister à un démembrement corporel (la disposition des vers concourt à cet effet). Ce sont des pulsions primaires de faim qui s’agitent dans cette garçonnière puisqu’à la fois bestiales (mater, saignants, alligators, mâchoires…) et érotiques (voyeurs, orgasmes…). Un poème qui ne m’a pas été agréable à lire et relire en raison de cet univers cauchemardesque même s’il est bien construit. La disposition des vers est bonne car elle met en valeur des mots bien choisis. De plus, elle soutient un rythme à la fois haletant (c’est ainsi que j’interprète les répétitions) et précipités (à travers certains vers très courts et d’autres plus longs mais hachés). Un point négatif que j’ai ressenti à la relecture, c’est l’effet calculé sans doute voulu par l’auteur lui-même puisqu’il explique « que rien n’est laissé au hasard ». J’ai ressenti cet effet à la disposition de certains vers et à la répétition de certain mots qui m’a donné à penser qu’on a par endroits forcé sur la forme pour qu’elle épouse le fond. Du coup, ce manque de naturel tout comme le thème traité ont nui au plaisir de ma lecture. |
aldenor
1/7/2011
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Je ne suis pas très sur de ce que je pense de ce poème. Sauf la fin que j’aime sans réserves, à partir de « frigo ronronne… ».
Les répétitions produisent un rythme emballant. Le pluriel insistant des amours. Le frigo sphinx de métal est une image exceptionnelle. Comme s’empaler sur les rayons du jour… « Cinq ou six femmes autour de moi, Hydre dont les dix jambes… » : me dérange mathématiquement. « Onze jambes » garderait le flou du 5 ou 6 femmes. Ou alors se cantonner a cinq femmes, vu le pentagramme qui suit. Mais plus loin on a sept orgasmes… Astucieux mélange de couleurs : silence rose combinant torse rouge et blanche amnésie. Vraiment beaucoup de bonnes choses. La notice m’agace un peu : « C’est un poème que j’ai voulu hermétique, mais aussi compréhensible pour les plus lecteurs, les plus joueurs. ». Il faut se décider. L’hermétisme n’est pas fonction du lecteur. |
Anonyme
31/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Plus je vous lis et plus cette ambiance devient crescendo, là vous êtes sans doute au maximum, pas sûr, vous semblez vous complaire dans ce genre.
Je n'aime pas, cela ne me parle pas, vous avez encore utilisé de nombreuses répétitions, pour faire de l'effet, attention tout de même à ne pas trop en abuser, à la longue cela devient récurrent. Votre imaginaire est impressionnant, vous voyagez dans un monde très atypique, pas trop rassurant. Je reconnais à votre plume un certain talent. |