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Anonyme
22/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Vous nous piégez avec efficacité !
Et en alexandrins (quid de "resté-e" en vers 2 ? ). C'est pour cela que, en poésie libre, je m'étonnais que vous ne soyiez pas plus "libre".. exemple : "Nouvelle remplaçante ,une autre institutrice" (sans "la" nouvelle remplaçante). En revanche j'aurais écrit au vers suivant "à mon coeur d'écolier". je ne sais pas si écolier est un adjectif d'ailleurs. Larousse ne le définit qu'en substantif. Vous m'avez fait vivre deux sentiments et je vous en remercie : celui de la perte de la première personne à laquelle on voue un amour platonique parce qu'impossible (l'âge, le statut) et celui d'un petit garnement, plein d'appétit, un peu "toursiveux" comme on dit à Liège... |
Anonyme
23/8/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bon, ben c'est pas bien grave tout ça : le narrateur a changé d'année, il retrouvera vite une autre "maîtresse"...
J'ai bien aimé le ton léger et nostalgique à la fois, le parallèle habilement mené, je trouve, entre l'école et la vie amoureuse. Le rythme de dodécasyllabes parlés coule plutôt bien à mon avis. Se dégage du poème, me semble-t-il, un "syndrome Peter Pan", un refus de grandir : l'amour, pour ce narrateur, sera toujours enseigné, reçu, non vraiment dispensé. C'est ainsi que je ressens ces vers, et je n'ai pas le sentiment que le narrateur le regrette ; il se plaît dans cette situation d'"éternel écolier"... Le sujet ne me passionne pas à la base mais je le trouve plaisamment décliné. |
Anonyme
8/9/2014
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Bonjour jackplacid
Votre placidité ne serait-elle qu'apparente ? Les trois premiers quatrains sont un régal de tendresse, de malice et de poésie. Ils peuvent se lire soit au premier degré soit sous forme de métaphore. Le dernier quatrain semble étayer cette hypothèse. Merci jackplacid et bonne chance |
Anonyme
8/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Bon moment de lecture, j'aime bien ce poème d'un air désabusé. Qui n'a jamais été amoureux de sa maîtresse d'école ? Quelques beaux vers entre autre : Mes amours plus fanées qu'un balcon défleuri. J'ai porté sur mon dos de bien trop lourds cartables Remplis de mots d'amour de grimoires et de fables Peut-être aussi, peut-on lire une réflexion générale sur l'école avec ces deux vers : Que j'apprenais par cœur pour découvrir la vie, Mais ces enseignements ne m'ont jamais servi . Car, hélas, la vie actuelle s'apprend de moins en moins à l'école ou dans sa cours. |
Francis
8/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une fraîcheur bien agréable accompagne ce retour sur les bancs de l'école. Petits cœurs à la craie sur le tableau , premiers émois qu'on n'oublie pas ! Je retrouve une douce mélancolie : " jamais plus je n'irai dans la salle de classe...Les encriers sont vides " ( Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés ) .
Mais le dernier quatrain montre que l'auteur a gardé son cœur d'enfant ! Ce poème m'a fait penser à Fabienne, cette jolie maîtresse qui... Je suis ému ! |
Michel64
8/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quatre jolis quatrains pour cette rupture et voici déjà "l'écolier", l'apprenti en amour et en vie, prêt à accueillir sa nouvelle maîtresse.
Même si en amour il faut être à la fois apprenti et maître. De jolis vers : Ma maîtresse est partie, ma feuille est restée blanche J'ai le corps fatigué et le cœur en charpie Les encriers sont vides et mon cœur est tari Une agréable lecture. Peut-être n'aurai-je pas mis la ponctuation pour laisser au lecteur trouver son propre rythme. |
fergas
8/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Jackplacid
Je suis totalement ignare en matière de poésie (du moins la poésie écrite), mais j'ai bien aimé votre texte. Vous parlez ici sans doute ce que l'on appelle "l'école de l'amour". Si le mot Maitresse à de multiples sens, ce n'est pas sans raison. Vos alexandrins sont fluides, on croirait entendre leur musique. Vous me mettez l'eau à la bouche: vais-je me mettre à la poésie? |
Robot
8/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime ce que j'ai ressenti comme un double sens dans tout ce texte alerte et bien écrit.
Maitresse, écolier, on apprend de l'amour à tout âge et tout âge est propice à l'amour. J'ai adoré "le cœur écolier" Je suis heureux que le dernier quatrain soit moins désabusé que les précédents. En la matière - leçon - il y a toujours matière à reprendre et à réviser. Je me suis amusé tout au long de cette lecture plein d'un humour dont je me suis demandé s'il était ou non volontaire ?... |
Strawbob
8/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour JackPlacid,
Je trouve que c'est un très joli texte, charmant. Il y a quelque chose de triste, évidemment, dans cette perte du premier amour et en même temps, le dernier quatrain semble l'indiquer, cet amour-là n'était justement que le premier, et il suffit de mettre "un dernier coup d'éponge" à ce triste tableau pour permettre à la remplaçante d'y inscrire ses nouvelles leçons... En éternel romantique, je suis touché par ce poème, moins léger qu'il n'y paraît. |
Ioledane
9/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Combien d'écoliers ainsi déçus, mais vite prêts à rebondir vers d'autres horizons.
Rien de renversant dans le style ni dans les images employées, mais la lecture est agréable. Un bémol pour les changements de disposition des rimes entre les quatrains. |
patro
9/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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On se laisse prendre à ce jeu des double-sens où l'écolier n'est pas si jeune ...Il sait apprécier "la courbe de ses hanches" et s'il attend une nouvelle maitresse , c'est pour des cours particuliers.
La métaphore permet de rester sur un registre très "enfant sage " et comme tout est fluide ,le dernier vers est déjà là . On quitte la classe avec regret! |
Myndie
9/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Jackplacid,
Ah la légèreté des sentiments de l'homme et son cœur d'artichaut !:-D Quel joli poème, métaphore annoncée de la rupture sentimentale! Mais vous me permettrez de ne pas me laisser chatouiller par les doubles sens précédemment évoqués et de préférer savourer votre texte comme une madeleine de Proust. J'aime ce que vous évoquez, les « encriers vides »de leur encre violette, le tableau noir et la poussière de craie, les pupitres de bois qui fleurent bon l'encaustique en fin d'année et les salles de classe à l'ancienne. Socque a évoqué le « syndrome de Peter Pan » ; cela me convient très bien. Au sous-entendu amoureux qui renvoie au monde des adultes, je préfère la photographie que vous nous offrez, qui me rappelle les belles images en noir et blanc de Doisneau. Je préfère les parlottes malicieuses de ce cœur d'écolier qui s'émeut de la féminité, surtout si elle représente l'autorité... J'ai beaucoup aimé votre poème myndie cours préparatoire |
placebo
12/9/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aime bien. Le thème est un de mes préférés depuis longtemps.
"Mes amours plus fanés qu'un balcon défleuri" je suis perplexe, parce que le vers se tient mais la comparaison entre deux objets si semblables me parait maladroite. "La courbe de ses hanches" hum, c'était pas les hanches des maîtresses qui m'intéressaient en primaire, question de goût sans doute ^^ "la belle monitrice" je ne vois pas très bien ce que cela fait là / comment ça se différencie du vers suivant. Bonne continuation, placebo |
jackplacid
13/9/2014
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remerciements et explications ici http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-l-ecolier-amoureux-t19484s0.html#forumpost256038
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