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Poésie libre
jackplacid : Vieillesse
 Publié le 26/01/16  -  16 commentaires  -  455 caractères  -  363 lectures    Autres textes du même auteur

C'est un poème qui parle du détachement, du désintérêt progressif de la personne âgée.


Vieillesse



Plus de chapeau et plus d'ombrelle
Des parapluies
Plus de chansons de ritournelles
Rien que du bruit
Plus de tableaux plus d'aquarelles
Des graffitis
Plus de jardin plus de tonnelles
Que des orties

Passe le bleu passe le blanc
Reste le gris
Passe l'été passe l'automne
Reste l'ennui
Passe le temps passe la vie
Reste l'oubli
Plus de soleil et plus de pommes
Des pissenlits


 
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   Anonyme   
2/2/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Pour certaines, certains, la "Vieillesse" est là, elle s'installe à pas feutrés, comme le sont ces mots, peu à peu ils nous montrent le chemin à suivre par ces signes avant coureur très significatifs, ce texte bien écrit est tout en vérité mais il ne faut pas en faire une généralité, il est des personnes âgées, bien entourées.

ce commentaire est du 6/01/2016 (correction ils nous montrent et non montre)

   Damy   
7/1/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bouleversant !
J'ai vraiment adoré le lexique, la sémantique et surtout, surtout, la magnifique mise en musique de vos mots qui les rend paradoxalement légers, légers... comme une absence assumée.
J'aurais bigrement envie de l'entendre chanté, votre poème et - pourquoi pas ? - esquisser quelques pas de danse avec vos vieux.

Merci infiniment pour ce régal de lecture qui m'émeut et me meut.

PS: je retiens des pissenlits la couleur du soleil.

   Anonyme   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
La forme de votre poème est très efficace.
Que dire de plus?
Bravo.

   Vincendix   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Deux lignes suffisaient pour exprimer autant de noirceur de tristesse.
Beaucoup de personnes âgées ont encore des ombrelles, chantent encore des ritournelles, admirent encore les aquarelles, se reposent encore sous les tonnelles…
Par contre, ces vers peu luisants pourraient s’appliquer à n’importe quel âge, le titre est trompeur.

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je pourrais vous présenter bien des vieux qui poussent la chansonnette mieux que certains jeunes grincheux :-)
Néanmoins, la forme du poème n'est pas désagréable à lire.
Un détail qui me fait sourire :
Plus de tableaux plus d'aquarelles
Des graffitis

Bon, ils sont quand même modernes, vos vieux !

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Est-ce bien de vieillesse dont on veut parler ici ? N'est-ce pas plutôt le simple constat de la dégradation d'un monde, le monde d'hier ?
Chapeaux et ombrelles ont disparu, place à l'efficacité du parapluie; chansons et ritournelles, non, place au bruit tonitruant des musiques actuelles; plus de peintres sur les rives mais des graffitis sur les murs; et dans les cités perdues que des orties, et bien d'autres mauvaises herbes... Gris, ennui, oubli du passé, pissenlits, les pissenlits que l'humanité s'apprête à dévorer par la racine...
Votre poème malgré sa douceur est glaçant de noirceur.
J'ai beaucoup aimé sa simplicité apparente mais efficace.
Bravo et à vous relire, bien entendu.

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

La vieillesse est ici décrite d'une façon originale et intéressante
mais de son coté le plus noir aussi.
Personnellement, je me sens beaucoup mieux à mon âge qu'à 20 ans
et si j'avais le pouvoir de recommencer, j'aimerais être
transporté vers mes cinquante ans.
Bon, après, chacun ses goûts.

J'aime bien les pissenlits pour finir quoique...la fumée...

   Robot   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien sûr elles existent ces personnes âgées qui ont renoncé. Ce poème (chanson) en parle avec simplicité. Je trouve que le dernier vers donne une touche comique qui détonne par sa trivialité de la tristesse de l'ensemble. Mais c'est un texte que j'ai aimé lire.

   Arielle   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien la musique de ce poème qui balance agréablement entre 8 et 4 syllabes. Je regrette juste que la deuxième strophe ait abandonné le système de rimes qui alternent avec élégance dans la première. Cela donne à l'ensemble un air d'inachevé, de laisser-aller.

Le fond, quant à lui, ne m'enthousiasme pas. Je préfère lire un état du monde d'aujourd'hui comparé à celui d'hier, comme le suggère un des commentateurs, plutôt qu'un portrait de la vieillesse comme le laisse entendre le titre et l'incipit.
Moi qui ne suis plus" un perdreau de l'année" je ne me reconnais pas du tout dans cette déchéance annoncée et j'espère jouir encore longtemps avec la même ferveur de l'or des pissenlits avant de les croquer par la racine !

   Francis   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Les couleurs de l'hiver épousent l'ennui, la mélancolie, l'humeur de ceux qui n'attendent plus rien de la vie. Mais, parmi ceux qui ont franchi le seuil du quatrième âge, on rencontre parfois des êtres qui ont gardé leur cœur d'enfant. Ils croquent encore la pomme sans penser aux pissenlits. J'ai aimé le rythme des vers lié aux répétitions : plus, passe.

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Thème récurrent de la " Vieillesse " et la façon de l'appréhender. Ici, il est traité de façon très sombre mais avec une écriture originale.
Je trouve le dernier vers un peu abrupt.
J'ai une préférence bien sûr pour la première strophe.

   Marite   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien sombre ce constat jackplacid. N'y aurait-il donc aucune échappatoire pour conserver le moral et trouver la sérénité ? Car le détachement des choses du monde, s'il est, en principe une évolution naturelle humaine, n'est pas obligatoirement synonyme de tristesse.

   troupi   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Jackplacid qui avait si magnifiquement écrit sur "le temps" nous parle aujourd'hui de la vieillesse avec un détachement et une légèreté qui contrastent avec la lourdeur du sujet même si certains vivent cette période avec sérénité.
La forme choisie (8/4 alternés) participe de la légèreté et insuffle un rythme tranquille.
Chaque paire de vers me parait bien recherchée sauf celle-là :
"Passe le temps passe la vie
Reste l'oubli "
A mon avis je ne pense pas qu'il reste l'oubli, avec le temps qui passe avec la vie qui passe, restent les souvenirs, même pour ceux qui sont malheureusement atteints de la maladie "d'Aloys" les souvenirs anciens sont encore là.
C'est la seule chose que je pourrais reprocher à ce poème par ailleurs bien écrit.
Peut-être l'auteur aura-t-il une explication en forum ?

   Anonyme   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Comme déjà noté avant mon passage c’est un tableau univoque de la vieillesse, plein de vérités mais partiel.
La forme est plaisante et la chute rigolote (enfin, façon de parler).
J’ajouterais juste que les orties sont pleines de vertus et il existe même une (plusieurs en fait) confrérie de l’ortie et pas composée que de personnes âgées.

À vous relire.

C.

   Pouet   
27/1/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Un sujet émouvant, le fond ne me choque pas, chacun sa vision des choses.
Une forme qui me semble vraiment trop légère.

Enfin certainement que ce dépouillement volontaire évoque la vieillesse pour l'auteur.

Personnellement je ne vois pas grand chose ici qui puisse retenir mon attention, rien ne me surprend, aucune image pour susciter quelque chose chez moi, "passe l'été, passe l'automne, reste l'ennui"... Pour ma part l'émotion passe son tour et je m'ennuie.

Désolé, une prochaine fois.

   JamesLuckard   
3/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une forme et un fond tout en subtilité syntaxique et sémantique. Une plongée dans le temps qui se dérobe sous le poids des âges. Un poeme qui m'a beaucoup ému. Seule réserve, les deux derniers vers... Une fin qui se conclut avec l'oubli aurait pu donner, peut être, une force supplémentaire.


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