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strega
7/5/2008
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Jusqu'à la dernière strophe, je me disais vraiment, bon poème, touchant, humble, simple, vrai malheureusement...".
Mais alors la dernière strophe. Je n'ai pas compris, ça veut dire quoi au juste ce "Les femmes sont ainsi faites. Il leur faut du bleu !" ? J'aimerai que l'auteur (ou les futurs commentateurs) m'expliquent parce que j'ai un affreux doute en fait... Je ne note pas donc et n'étend pas plus loin mon commentaire... |
Anonyme
7/5/2008
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Oui c'est vrai que c'est assez étrangement formulé...
Si c'est un texte sur les femmes battues, terminer le poème par "Les femmes sont ainsi faites. Il leur faut du bleu!" assez bizarre en effet... Mais je n'ose penser que telle était l'intention de jaja, connaissant ses autres textes... Alors quoi, il leur faut du bleu... Du romantisme c'est ça, des petites fleurs azurées... J'avoue que même cette interprétention ne me parle pas. Ce doit être autre chose... |
David
7/5/2008
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Bonjour Jaja,
J'ai pensé au bleu des veines, aux drogues par injection Au bleu des yeux aux beurres noirs Au bleu des test de grossesse Rien sur la nuit la pénombre J'ai bien aimé |
karminator
7/5/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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au départ, je croyais lire un très bon poème... puis, j'ai relu, et lu encore... pour finalement m'apercevoir que le fond est très simple, et que j'ai lu des milliers de poèmes sur le même sujet....
«c'est moi qui ai tué Vincent...» forme intéressante, mais fond qui l'est un peu moins, à mon sens... |
ROXAN
7/5/2008
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé. J'ai aussi assez tendance à penser à un poème sur les femmes battues. Dans ce cas, je dirai que le dernier paragraphe évoque peut être un bleu d'une nature différente. Un élément positif, re-constructeur forcement. Mais je ne vois pas quoi.
edit : est ce que le dernier paragraphe peut faire allusion au fait que même si battues, certaines femmes ne peuvent s'empêcher d'aimer leurs bourreaux ? |
Sanderka
7/5/2008
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Un peu noir à mon goût pour un poème sur du bleu.
Il est intéressant de remarquer que dans la langue française l'expression "passer quelque chose au bleu" signifie "ne plus s'en occuper". Je passerai donc ton poème "du bleu" au bleu. (c'était trop tentant.) |
Mimi-Crazy
7/5/2008
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Même impression que Strega et Notrac.
Ce "les femmes sont ainsi faites. Il leur faut du bleu !" m'a paru bizarre. Peut-être est-ce fait exprès mais on a le sentiment que les femmes aiment être battu ! Enfin c'est ce que j'ai ressenti (ou compris, cru comprendre ! je ne sais pas !) |
Pattie
8/5/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je ne sais pas comment on peut lire ce poème autrement. Le bleu est forcément celui des femmes battues. C'était très clair pour moi. Comment l'interpréter, sinon ?
"jaune enfin quand c’est fini, quand l’autre est dans le déni." Jaja a déjà écrit une nouvelle que j'ai beaucoup aimé sur ce sujet. J'apprécie sa manière (son style) d'être toujours à côté, dans le vingt-cinquième degré, à la frontière parfois dépassée de ce qu'on peut dire et de ce qu'on ne peut pas. J'aime aussi sa manière de cacher légèrement le sujet, comme une femme battue pourrait cacher ses bleus. |
Jaja
10/5/2008
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C'est bien des femmes battues dont je parle (d'expérience.)
Pour le dernier vers, il arrive que certaines attitudes (de soumission par exemple) déchaînent la violence chez les mecs tarés. Mais je reste persuadée que la gent féminine dans son ensemble aspire au bonheur d'aimer et pas aux raclées. Merci pour vos commentaires et encouragements. Jaja |
nico84
11/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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Commme beaucoup, j'ai apprecié tout au long ton poéme, ton point de vue mais le dernier vers me freine vraiment malgré ton explication qui n'explique pas le pourquoi de ce vers.
Trés belle forme, écriture, j'ai bien aimé. |
Anonyme
6/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Hélas, texte qui est, sera toujours d'actualité, deux cas de femmes battues cette semaine ont ému l'opinion publique, elles ont subi des violences tant morales que physiques, pendant de nombreuses années, ainsi que leur entourage proche, elles ont fini par "assassiner" leurs bourreaux pervers, ne voyant d'autres issus, pour enfin en terminer avec ce cercle infernal.
Je trouve le rendu ce texte parfaitement exacte, dans sa conception il est très explicite, j'y ai bien lu pour moi, la violence faite aux femmes. Par contre je suis plus nuancée par la formulation de ces deux phrase, qui peuvent prêter à confusion "Les femmes sont ainsi faites, Il leur faut du bleu" Elles laissent à supposer quelque soit "le bleu", chez elles c'est innée, elles sont faites pour ce "bleu" là aussi, je pense que le "faites", n'est pas approprié. Mais j'ai aimé l'ensemble du texte, qui traite de ce sujet avec délicatesse et justesse. |