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Vincent
13/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Savent-ils les sentiments
De laine mouillée Les idées coupables Les petites lâchetés Au goût de grain de sable je ne comprends pas bien les images de cette strophe par exemple les sentiments de laine mouillée ou les lâchetés au goût de grain de sable ce qui gène beaucoup ma lecture je n'ai pas bien compris non plus Les larmes du dedans Qui ne brisent pas les digues Les prières amères et lentes Qui vident l'espoir Et ce grand clou Dans le cœur par exemple et ce grand clou dans le cœur je crois que nos imaginaires ne correspondent pas à la lecture de votre poésie sinon j'ai bien aimé votre écriture . |
Purana
3/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quand on compte le temps et les choses que l’on a vécus...
Cela me fait penser que le temps s’écoule entre nos mains sans que l'on ne puisse l'arrêter, le saisir, et qu'il nous reste seulement le blues, la nostalgie, la saudade comme diraient les portugais, au creux des mains. Le narrateur, qui semble vieux (mille ans ! Sourire...), récapitule sa relation avec le monde qui l'entoure : les sages et les vieux qui l'ont observé tranquillement et intensément et qui l'ont si bien connu, mais également ceux qui ne le voyait jamais, au moins pas celui tel qu'il était vraiment, tout simplement parce qu'ils ne le regardaient jamais. Je trouve la troisième strophe avec la confession indirecte de "les Idées coupables, les petites lâchetés" extrêmement touchante et très courageuse. Les deux derniers vers "Et ce grande clou, dans le cœur" sont tout simplement magnifiques ! Merci pour ce partage que j'ai beaucoup aimé. |
margueritec
4/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème dont le rythme et la fluidité me touchent ainsi que quelques images comme "les sentiments / De laine mouillée" ou "Les petites lâchetés / Au goût de grain de sable".
J'ai été sensible surtout à ce blues, universel mais si intime que l'humain, peut-être trop éloigné de la nature ne saisit plus, et que vous rendez avec des mots simples mais efficaces. Belle chute qui résume bien le sens de votre texte "Et ce grand clou / Dans le coeur". Merci |
Robot
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai apprécié ce texte, un texte à dire autant qu'à lire, comme un monologue, une réflexion presque douloureuse et d'une très belle écriture.
Rien de plus, sinon que j'ai souhaité le relire et le redire pour bien m'en imprégner, c'est exprimer ainsi tout le plaisir que j'ai ressenti au long de ce poème qui m'a touché. |
Pimpette
13/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est tres bon!
Moi aussi j'ai mille ans Avec toutes vos tournures poétiques particulièrement subtiles Bravo! "Savent-ils les sentiments De laine mouillée Les idées coupables Les petites lâchetés Au goût de grain de sable" je note haut comme je le sens! |
Anonyme
13/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Une écriture sobre, très éloquente. Comme quoi les grandes envolées lyriques ne sont pas indispensables pour traduire un ressenti, un climat.
Je ne citerai pas une image plus qu'une autre ; toutes me conviennent. |
Automnale
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mille ans ! Ce n'est pas rien...
Oui, les roseaux sous le vent, les blocs de pierre des cathédrales, les forêts de chênes, les plages orange savent beaucoup de choses sur moi. Les hommes, eux qui ne me regardent jamais, savent-ils ? Excellente question. Non, ils ne savent pas les sentiments de laine mouillée... Mais peut-être imaginent-ils, à tort ou à raison, les idées coupables, les petites lâchetés au goût de grain de sable. Non, ils ne savent pas les larmes du dedans qui ne brisent pas les digues. Non, ils ne savent pas les prières amères et lentes qui vident l'espoir. Oh non, ils ne savent pas ce grand clou dans le cœur... Comme c'est beau ! Que de belles images ! Que j'aime cette idée de sentiments de laine mouillée ! En fait, j'aime tout, y compris ce grand clou dans le cœur. Ce poème tout doux et pourtant teinté d'amertume, écrit sans illusions, est magnifique. Si seulement je pouvais diminuer la dimension du clou... Mais quelle bonne idée de l'avoir dessiné ! Merci, et bravo Janam ! |
papipoete
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Janam; mille ans déjà que la nature me regarde, et sait tout de moi! Mais mon prochain de chair et de sang, qui passe sans me voir, peut-il imaginer que mon sourire est un miroir, derrière lequel s'amasse tant de verre brisé , " mes larmes de dedans " et ce clou planté dans mon coeur?
Comme vous, je parle souvent aux arbres, à ma rivière et ses galets millénaires, aux étoiles de la nuit qui tous me répondent. Les hommes eux... |
Francis
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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On confie souvent ses chagrins aux pierres, aux fleurs, à la mer... Ce sont les témoins de nos peines, de nos désespoirs depuis la nuit des temps. Les hommes passent sans nous voir, aveugles à la beauté ou la tristesse. J'ai aimé cette plume délicate.
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Marite
13/6/2015
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Poésie dont je n'arrive pas à saisir toutes les subtilités bien que la lecture en soit aisée. En effet, je reste bloquée par cette question : pourquoi "mille ans" ?
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Anonyme
23/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Janam... Les mille ans du titre m'ont bien sûr interpellé me faisant songer au Spleen de Baudelaire... J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. etc. Quelques belles images pour illustrer ce grand âge que vous vous octroyez ! Au fait, pourquoi mille ?
Globalement ça nous ramène à l'époque de La séquence de Sainte Eulalie... Vous auriez donc pu l'écrire en "vieux françois" ce gentil poème. Comme bien d'autres vous vous confiez plus volontiers aux végétaux et minéraux qu'aux hommes, ce en quoi vous n'avez sans doute pas tort ne serait-ce que pour leur discrétion ... Ceci fait de vous le véritable poète que je ne serai jamais ! Je vous souhaite une belle et longue route ici comme ailleurs... Merci ! |
Anonyme
13/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La question que je me pose est de savoir qui - ou quoi - à mille ans dans cette histoire...
Qui en sait long sur qui ? Pas les hommes, puisqu'ils ne me regardent jamais. Ou alors ils savent mais ne me regardent pas. Si ce ne sont pas les hommes, qui est-ce ? Je ne pense pas à quelqu'un en particulier mais plutôt à quelque chose... comme le temps. Un millénaire s'est écoulé, sans que les hommes ne le regarde vraiment... C'est ce que je ressens. En tout cas le poème est très bien écrit, bravo à vous ! |
Raoul
14/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Janam,
J'aime bien l'ensemble de ce poème, son écriture limpide, ses images travaillées -mais assez floues pour que le lecteur puisse y projeter un peu de son parcours perso.- Ces images parlent d'une sorte de moyen âge, c'est un bilan, une somme, au final il reste peu de choses, que des traces ( ref. délicate à René Char ?) et des usures -grains de sables, clou- dans la mécanique du petit automate qui apparaît en calligramme. Comme on marque son territoire... J'aime beaucoup l'image de la laine, à la fois frustre et douce, image d'une chaleur (qui gratte bien un peu, mais...) sans âge mais aussi motif d'enluminures... Le clou (et ses sous entendus sentimentaux) du poème est aussi bien vu que venu. Joli travail de rimes également. Une belle lecture. |
Lulu
14/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce poème dont je trouve qu'il a été écrit avec beaucoup de délicatesse.
"J'ai mille ans" (très beau titre) dit le recul de soi sur son existence. Qu'en savent les hommes ? Je ne sais, mais l'écriture permet de transmettre de façon fine ce qui se trame au dedans. Ce poème ne développe pas ; il dit juste l'impression de blues que l'on retrouvera sûrement dans d'autres de vos poèmes. En effet, ce poème me semble être comme un début de quelque chose. Peut-être d'un recueil ? |
Janam
23/6/2015
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ManonLunalice
25/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous avez un talent indéniable pour quelque chose qu'on trouve clairement dans ce poème: la direction, la forme, la structure. Vous savez l'amener où il faut.
je ne suis pas totalement sure par contre pour le grand clou dans le coeur, car finir sur les "prières amères lentes qui vident l'espoir" aurait été si fort... Je suis fan des poèmes qui lient les sensations de la nature à des sentiments humains forts, donc je suis à cent pourcent avec vous sur l'amorce du poème, qui suggère la vie intérieure. |
melancolique
27/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Janam,
J'ai beaucoup aimé ce poème qui s'offre comme une reflexion tellement réelle et universelle. Même les pierres nous connaissent plus que les humains ... Il y a de jolies trouvailles, comme: "les sentiments de laine mouillée" "Les petites lâchetés Au goût de grain de sable" "Les prières amères et lentes Qui vident l'espoir Et ce grand clou Dans le cœur" Merci pour cet instant de poésie. Au plaisir de vous relire. |
Bleuterre
30/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les mots sont simples dans ce textes et pourtant les images sont originales et fortes. L'homme face aux éléments naturels, qu'est ce qu'un humain face aux "blocs de pierre", "aux chênes" anciens, aux longues "plages orange" ? Faut-il un cœur millénaire pour prendre une conscience aiguë de soi ? Inversement au bout de mille ans, se souvient-on encore des petits "grains de sable" qui écorchent le quotidien ? sans doute que ces grains de sables font encore davantage mal à l'heure fatidique où toutes les questions se posent, les plus fondamentales, celles qui font resurgir toutes les petites lâchetés du quotidien. J'aime ce texte qui interroge sur le sens de la vie et me rappelle le livre de l’Ecclésiaste, chapitre 6... Merci !
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Anonyme
27/12/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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L'on ne peut que être admiratif, devant cette écriture, qui sait dire les choses avec une très grande justesse.
Votre poème m'a fait fondre en émotion, je suis sous le charme de tous vos mots qui me parlent tellement, si fortement : " Mais les hommes, eux Qui ne me regardent jamais Savent-ils ? " Et puis viennent ces deux strophes, qui emboîtent le pas à ce prélude qui énonce une évidence bien "douloureuse" : " Savent-ils les sentiments De laine mouillée Les idées coupables Les petites lâchetés Au goût de grain de sable Les larmes du dedans Qui ne brisent pas les digues Les prières amères et lentes Qui vident l'espoir Et ce grand clou Dans le cœur " Je m'attache à vos mots, laissant les miens en réserve, il faut vous lire et vous relire, sans modération. |