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Poésie néo-classique
Janel : Bonne nuit mon Amour
 Publié le 03/03/08  -  8 commentaires  -  822 caractères  -  1686 lectures    Autres textes du même auteur

Un adieu douloureux qui n'epargne personne.


Bonne nuit mon Amour



Bonne nuit mon Amour
Bonne nuit pour toujours
La musique est finie
Et les danseurs sont partis
Laissant ça et là éparpillés
Les lambeaux de mon cœur affligé

Bonne nuit mon Amour
Dommage mais c'est ton tour
J'entends au loin sonner le glas
Je te tiens serrée dans mes bras
Désormais tu n'es plus mienne
Et alors grande est ma peine

Bonne nuit mon Amour
Les choses suivent leur cours
Le soleil à jamais s'est caché
Derrière les montagnes enneigées
La pièce s'est mal terminée
Et les acteurs, de la scène, ont pris congé

Bonne nuit mon Amour
Voilà qu'est arrivé le jour
Où Aux rythmes des pleurs
Et de bruyantes cornemuses
J'accompagne à sa dernière demeure
Celle qui de mon art fut la muse.


 
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   strega   
3/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Alors je ne commenterai pas la forme, métrique, rime...etc. Je laisse ce soin au spécialiste.

Pour le fond, ça m'a touchée. Ce vers qui revient à chaque début de strophe est vraiment entêtant.

Une fois de plus c'est un poème triste (il y en a beaucoup sur Oniris, mais peut-on faire autrement...bref) mais qui ne sombre pas dans le pathos. Au contraire, cette métaphore filée sur le monde du spectacle est magnifique.

Bravo Janel et merci.

   Anonyme   
4/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La muse demeure, Calliopé te le rendra ! C'est toujours triste de perdre une amour. Cela m'est arrivé, et je comprends cette peine. Des vers que chacun peut ressentir à sa manière, mais qui chantent un peu faux dans mon oreille. Nous passons du 8 syllabes au 10 en passant par le 9, et ceci est dommage. Mais qui peut contrôler ses sentiments ?

   Anonyme   
4/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Au diable la prosodie ! Ce texte me parle et j'y suis sensible. N'est-ce pas cela la poésie ? Ne peut-on, de temps en temps, oublier la métrique et la rime et se laisser simplement à la vérité d'un texte ?

   Janel   
4/3/2008
OUF...j'avoue que j'avais un peu peur des commentaires vu que c'etait mon premier poeme sur oniris, mais la je suis tout sourire et j'attends plus sereinement une bombe qui surement ne manquera pas, mais pour l'instant je dis merci a Britty, ghislainha et strega pour leurs commentaires.

   clementine   
4/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poème émouvant et qui respire l'émotion, imparfait sans doute dans la métrique comme presque tout nos poèmes.
Et puis parfois la perfection est insipide, enfin c'est juste mon humble avis.
J'ai apprécié ce texte, j'en ai aimé le fond et aussi la forme, jolie sonorité à la lecture à haute voix.
Bravo et merci.

   james   
5/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est vrai que c'est touchant. C'est vrai que sur un sujet comme celui-ci c'est difficile d'être original. C'est un énoncé qui manque de souffle

   Anonyme   
5/3/2008
Quand l'heure du glas est arrivé !
Il est vrai qu'il faut le sonner....
Mais combien de douleurs ?
Doit-il, même en couleurs,
Nous faire endurer,
Et même perdurer...
Lâchons là ! les paroles,
Pour qu'elles soient "farandoles"
Pour adoucir nos maux,
Aux travers de tous nos mots....
J'ai apprécié, mais il manque un peu de douceur......

   Anonyme   
27/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je dirais des mots, toujours des mots, rien que des mots.

Je ne parviens pas à éprouver une quelconque émotion en lisant ce texte que je conçois trop grandiloquent, et de plus qui ne présente rien d'original, c'est du déjà lu et relu.

" Bonne nuit mon Amour
Bonne nuit pour toujours
La musique est finie
Et les danseurs sont partis
Laissant ça et là éparpillés
Les lambeaux de mon cœur affligé "

Dans un amour fini, quel qu'il soit se décèle bien des similitudes. Mais où sont vos sentiments propres, je n'ai pas réussi à en discerner la teneur, la profondeur.

Ce "bonne nuit mon Amour", aurait pu être une interprétation de ce ressenti, si vos mots l'avaient plus appuyé, là ce n'est qu'une répétition psalmodique.

J'aurais aimé être transporté par un élan d'émotions en partager. Là, j'en suis bien trop loin.


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