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Corto
26/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien audacieux celui qui décryptera le sens de ce poème.
Heureusement l'exergue nous donne quelques pistes, mais celles-ci ont tendance à disparaître dans l'immensité. Dans la première partie il semble qu'on puisse relever 'hâte, impatience, vieillesse' avec en clôture ce "Et figée l’éternité !" qui résonne bien aux sens. La seconde partie nous entraîne dans l'espace et "L’origine du monde" dont personne n'oserait préciser la réalité, d'autant qu' "Un lapin sur la lune…" semble là pour dérouter tout lecteur curieux. Les deux dernières phrases complètent cette aventure avec de belles images où "crisse l’intime, crisse l’infime..." Interrogation et vertige semblent réunis pour nous déstabiliser et finalement c'est encore l'exergue qui nous guidera (un peu): "Qui de l'esprit ou de l'univers établit les frontières de l'infini ?" Une lecture un peu mystérieuse donc mais dont on sent un contenu ferme et plutôt exalté. Merci pour ce partage. |
Purana
21/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai lu ce texte à maintes reprises et j'ai été surprise de le trouver encore meilleur lors de la relecture.
Les images sont inimaginables. Je les trouve quand même puissantes. Ce poème ressemble à une réalité quantique où les choses sont à la fois présentes et absentes : La hâte me hante, elle est présente. La hâte me hante, elle est latente. Je dois avouer que l'effet visuel de la ponctuation dans la poésie libre me gêne presque toujours, surtout quand elle n'est pas employée systématiquement. Ici, cependant, les arrêts complets accentuent l'absence de relations mutuelles entre les pensées qui semblent se produire d'une manière presque chaotique. La deuxième partie est une esquisse d'un monde surréaliste où les images étranges sont en quelque sorte liées. Cela justifie l'absence de ponctuation dans cette partie. J'admire votre maîtrise de la langue. Il vous suffisait deux courtes phrases afin de décrire tout un monde. Le temps manque... Un lapin sur la lune… J'adore la chute bien que cela me donne la chair de poule. Original, intrigant et très bien écrit ! Bravo ! 21/08/2019 Bonjour ! Je viens de corriger une faute de grammaire dans mon commentaire d.d. 28/07/2019 (Espace lecture) : intriguant ==> intrigant. Mes excuses ! Purana, la non francophone du site. Sourire. |
Anonyme
28/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Un poème original à la mise en page en forme de calligramme. Le texte est assez énigmatique, l'exergue nous l'éclaire légèrement. J'ai lu plusieurs cette composition en EL sans vraiment parvenir à exprimer mon avis. Aussi, je tente ce matin. Donc, j'ai aimé : Surtout le seconde partie, représentant le sable passé par le sas, aux images qui m'évoquent plus, que je m'approprie mieux. Un détail "N'a de cesse à pleurer", je pensais qu'il convenait d'écrire "n'a de cesse de pleurer". Les deux derniers vers sont sonores, très sonores ; quand le sable glisse doucement dans son sablier, la "fracas" entendu par le narrateur est bien perçu par le lecteur. J'ai moins aimé la première partie, L'allitération et le jeu sur les sens et les sons des mots du premier vers me semble un peu surfaite, trop appuyée, peut-être. Au second vers, j'aurais aimé poursuivre dans les sonorités de "f", "ronge le sol sans m'arrêter" dénote un peu. S'en suivent d'autres allitérations, bienvenues. Pour la partie intermédiaire, représentant les petits grains plus visibles et fuyant dans le goulot du sablier, je me suis demandée ce que le lapin "voyait" ? L'éternité et le temps ? J'ai aimé cette évocation (du lapin) des croyances anciennes et assez mondiales (Chez en Aztèques, en Asie). Merci du partage, Éclaircie |
Gabrielle
31/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'auteur(e) nous entraîne vers les tréfonds de l'intime, de l'infime...
L'éternité se fige et le temps manque... La notion du temps qui passe et celle de l'infime sont omniprésentes dans ce texte aux couleurs célestes. "Dans la terreur d’un dernier fracas, grognent les grains vers l’éternel ; Le sablier s’effondre et, en un léger soupir, crisse l’intime, crisse l’infime..." nous renvoient vers une conclusion qui résume très bien ce texte dans ce lien de l'intime et de l'absence qui unit l'humanité. |
wancyrs
2/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Salut à vous,
Il est noir votre sablier ; il retrace le sort des humains qui ont hâte d'enfin un jour être heureux, mais qui s'essoufflent, vieillissent et meurent sans jamais trouver le bonheur, dans une vie qui passe comme un songe. En cela j'aime la forme de votre sablier qui est à la fois sablier, mais aussi enclume, épousant bien votre fond. Quant à votre fond, j'aime moins. Le haut du sablier-enclume parle au singulier ; là, pour moi, c'est correct, chacun vit, voit et subit le monde à sa manière : on n'y peut rien dire. Mais le bas du sablier généralise le sort du monde et de l'existence par ce "nous", et j'ai du mal avec ça... Merci pour le partage, néanmoins ! Wancyrs en EL |
hersen
21/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Une lecture qui est un éblouissement.
je suis mon chemin au travers de vers, je construis l'histoire qu'ils me disent, à moi, et ni le temps ni l'espace ne me sont un frein. Et la trouille me prend, nooonnn, je ne veux pas être dans le sablier et finir en crissant... Sur la forme, je suis moins fan de trop d'allitérations un peu faciles, une peu trop proches qui, à mon sens, captent l'attention pour ce qu'elles sont : des sons. Mais mon esprit fort éveillé :) avit envie de plus franc, plus cash sans magie. l'auteur fera bien ce qu'il voudra d'un com pareil... merci pour la lecture ! |
Donaldo75
24/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour JasminKelzief,
J’ai beaucoup aimé ce poème. Au-delà de la construction graphique – c’est assez rare sur Oniris de lire ce type de poème – il y a un vrai rythme, avec des changements, de la ponctuation intelligente, de quoi donner au lecteur une bonne claque avant de démarrer un nouveau vers, voire même à l’intérieur d’un même vers. C’est surréaliste en diable et j’aime ce style. Bravo ! Donald |