|
|
Anonyme
28/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
La proposition "les escales me sont un supplice" semble suggérer qu'on a affaire à un bouffeur de milles. En tout cas, elle m'apparait comme la cheville du texte en soulignant les rapports difficiles du narrateur avec la terre et les hommes via les femmes.
Cette fuite en avant en s'accrochant aux branches laisse supposer toute une histoire antérieure qu"on ne peut qu'imaginer. Ce n'est pas déplaisant, mais je trouve que le costume du marin porte plus de mystère que le texte lui-même. J'ai bien aimé le changement de temps: présent, futur, passé, dans le déroulement du récit. J'ai regretté que le seul effet poétique soit l'image des larmes salées comme les vagues. |
Anonyme
27/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une escale tout en douceur, sans vulgarité, sur un thème souvent chanté, écrit. Un rythme, un thème tout en crescendo, pour une passion, un oubli, en corps à corps. Un plus, pour la larme de fin au goût de recommencement.
|
Charivari
27/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour.
Difficile de commenter ce texte sans se souvenir de votre dernier texte sur oniris, "je hais les ports de la Baltique", qui m'avait beaucoup plu... Même thème, même manière de parler, simple et directe... Cependant, je trouve celui-ci vraiment moins bon... Le marin qui a une femme dans chaque port, on est vraiment trop dans le stéréotype, là, et il n'y a pas réellement de bons mots à se mettre sous la dent. Je ne trouve pas le texte spécialement poétique, si ce n'est la mise en page, pour moi c'est de la prose... Il n'y a guère que les deux derniers "vers" que j'ai vraiment appréciés, que je trouve réellement poétiques. |
funambule
27/1/2012
|
Ce texte, désolé de faire la relation, me semble une transposition du précédent que j'ai lu de vous... et dont l'aspect mystérieux m'avait séduit; aspect disparu ici et laissant mon imaginaire... en rade. Je suppose qu'ils sont "à lier", chose difficile à commenter ici. La clarté de l'ensemble ôte à l'ambiance et bride l'imaginaire. Une "proésie" intéressante... Je m'abstiendrais de "l'évaluer" (désolé) car j'ai du mal à la dissocier du texte précédent qui parasiterait mon appréciation... même si l’atmosphère reste intéressante.
|
brabant
27/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Jean-Luc,
Une fois n'est pas coutume (quand cela m'arrive je le spécifie) j'ai lu les autres coms avant de faire le mien. Comme d'autres j'ai trouvé "Je hais les ports de la Baltique" bien supérieur à celui-ci qui est bien lisse par rapport à celui-là. J'ai cherché la désespérance, j'ai cherché les odeurs... J'ai trouvé une ritournelle où le matelot allant de port en port identique, de femme en femme de passage, ne va à rien qui l'attache et donne une impression de monotonie répétitive. lol :) Au second degré et sans ironie, je dirais que son port, c'est la mer et reprenant le mot de Renaud, que : "C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme". La conclusion de votre poème qui prend à mon avis le texte à contrepied, mais c'est sans doute voulu, m'a bien plu : "Mais ce matin Dans le vent qui rugit, Il ne me reste que celui que m'ont laissé, plus salé que ses vagues qui s'écrasent sur le pont, ses larmes." Il y a donc quelqu'un qui aime humainement dans ce poème, je m'étais bien dit que les femmes, même menteuses, ne mentent pas. Lol... :D : Je reformule : les femmes ne mentent jamais. |
Garnement
31/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
Sans être déplaisant, ce poème souffre de plusieurs défauts :
Peut être pour commencer celui de jouer sur le vieux cliché du marin qui a une femme dans chaque port. La métaphore commence à être usée. Après, il y a des répétitions, rien d'affreux mais à la première lecture, c'est déjà agaçant : "port", "femme", "pont"... Parfois ces mots sont même très rapprochés. Parfois un manque d"originalité dans les formules : "Dans les bras d'une femme" / "blotti entre ses bras" "Nous essaierons d'oublier le temps" enfin c'est assez diffus, en fait, mais constant, il y a quelque chose de déjà vu dans le fond mais aussi la formulation. Des tournures inélégantes : "Pas une parcelle ne fut négligée" , "cette femme que dans chaque port je retrouverai" C'est dommage parce qu'il y a quand même un élan joli, quelque chose de calme, mélancolique et assez vivant, une atmosphère, parce que malgré tout, l'analogie du marin et de l'éternel amant parle d'elle même.. Il ne manque pas grand chose pour rendre ça bon. Un petit retravail sur les formules, une petite nouveauté dans le fond, un peu plus de finesse dans le traitement du sujet. |
Anonyme
27/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"La femme" remède à la solitude, elle trompe pour un moment seulement, cette illusion qui fait se sentir encore plus "après". Mais peu importe, il faut bien passer le temps "comme on peut".
Il semble au premier abord y avoir rien de nouveau dans "L'escale", vous avez raison sur ce point "les histoires commencent toujours de la même façon", ce qui m'interpelle ici c'est la tonalité que vous y mettez pour me la vivre, le réaliste de votre vocabulaire, avec une petite pointe d'humour, me plaît. Le texte est très expressif, très dynamique. J'en ai aimé le fond, tout comme la forme, l'ensemble élabore un écrit fluide, rythmé, très plaisant à lire, et qui laisse poindre un certain vécu parlant. |