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Poésie contemporaine
JeanLauret : Osmose
 Publié le 06/11/13  -  4 commentaires  -  1857 caractères  -  93 lectures    Autres textes du même auteur

Un homme, une femme, retrouvailles d'un jour pour une passion sans issue.


Osmose



Osmose acidulée agrippe dans tes bras

Ces deux êtres de feu qui se disent tout bas

Unis mais séparés par des vies d'aléas

Qu'il vaut mieux être deux pour jouir en aura



Ils semblent animés par les mêmes désirs

Ceux qui crèvent le ventre et accrochent l'envie

Charnelle et vivifiante, elle transcende animée

Le chant des doux amants, l'espace d'un instant



Ces moments d'émotions, ces heures de plaisir

Donnent alors au sucré un avant-goût de miel

Aux années finissantes, à celles qui commencent

Aux portes de la ville ils se sont retrouvés



Jaillissant de nulle part, lueur dans le regard

Ce frisson, cette voix qui les poussent l'un à l'autre

Dans un élan suave ils s'entraînent enfin

Vers les pays des fées où les esprits s'envolent



Ils s'emmêlent, s'entremêlent et se découvrent enfin

La bouche dans le cœur, le baiser sur les reins

Le désir éclaté, les sens arc-boutés

La passion explosée, l'ultime exorcisé



Immortel est le temps qui ne se compte pas

Les heures, les secondes les renvoient malgré tout

À la fatalité

Le train siffle la fin des chaudes retrouvailles



La fenêtre baissée, il lui dit au revoir

Il accroche ses yeux, les bleus du souvenir

Rien ne peut l'empêcher, il sait qu'elle doit partir

La vie est ainsi faite, rien à faire elle s'en va



Son parfum d'élixir pour l'aider à survivre

Son image effacée par le train qui démarre

Sur le quai solitaire, il ne reste plus rien

Que les pas désœuvrés d'une ombre qui s'enfuit


 
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   Robot   
19/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un seul passage me chagrine car je le trouve plutôt laid à l'image et à la diction:
"la fin des chaudes retrouvailles"
Vraiment, ça tranche trop avec "le chant des doux amants". en opposition presque commune et vulgaire.
Cela écrit, je ne citerai pas toutes les belles phrases cultivées dans ce texte. Il y en a beaucoup et reviendrait à recopier - presque - tout.

   Anonyme   
6/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle description d'une passion brûlante qui anime deux êtres, mais ne peuvent la vivre dans le temps. Qu'importe ! cette fusion, même si elle est éphémère, n'en est que plus intense: " Charnelle et vivifiante, elle transcende animée
Le chant des doux amants, l'espace d'un instant ".

De belles images, précises, embellissent ce texte.

   funambule   
6/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Sont-ce des amants pour que cette passion soit sans issue (enfin le train quand même). En fait j'imagine plus facilement l’impromptue rencontre de deux être s'étant "ratés" plus tôt dans la vie... et cette urgence à rattraper un temps qui n'est de toute façon jamais perdu pour personne (j'imagine ce que je veux).

C'est con les trains... faut toujours y fourrer (gaffe aux esprits tordus) quelqu'un dedans... le regarder partir comme si la personne à l'intérieur nous voyait encore lorsque le petit virage après la gare (il y a toujours un petit virage après la gare) gomme la perspective du voyageur. EXIT!

Et l'ombre s'enfuit!

Tout ça sonne plutôt agréablement à l'oreille... et je me suis fait mon petit film (avec une vague impression de déjà vu).

   Anonyme   
27/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Déjà je commence par ce qui me gêne, ce sont ces espaces entre chaque phrase, il faut faire attention à la présentation, elle a son importance, elle facilite le plaisir de lire un poème, de plus s'ajoute une ponctuation aléatoire.

Ce poème est dans le descriptif des sentiments, il ne suggère pas, il est bien trop marqué, il impose ce qu'est cette relation en "osmose". Par moment, le vocabulaire me semble un mauvais choix, il y a comme un décalage, (pays des fées, monde de l'enfant) et "dans un élan suave" (monde de l'adulte) :

" Jaillissant de nulle part, lueur dans le regard
Ce frisson, cette voix qui les poussent l'un à l'autre
Dans un élan suave ils s'entraînent enfin
Vers les pays des fées où les esprits s'envolent "

Je suis déçu, la lecture de cet écrit, m'a laissé sur ma faim. Cet écrit manque de teneur, de conviction, presque de réalisme.


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