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MissNeko
3/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que j'aime ce poème ! Le rythme est fluide, les mots utilisé délicats.
Ce texte, une complainte à l être aimé m'a beaucoup touchée. Le dernier tercet est simple mais percutant quand on est rongé par les regrets : Aujourd’hui je n’ai rien que le bruit des malheurs, La douleur qui m’étreint, le regret des bonheurs. Je meurs de malemort dans un désert aride. Merci |
Cristale
24/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Puisque l'auteur précise que ceci est un essai de sonnet classique régulier, peut-être puis-je me permettre sans l'offenser d'émettre quelques réflexions concernant la prosodie. Ne sont pas admis dans un sonnet régulier en classique : La répétition d'un mot ou verbe : - verbe "donner" aux vers 4 et 8 Les mots à la rime comportant la même racine : - bonheurs - malheurs aux vers 12 et 13 Les finales en rimes suffisantes : - vers 2-3-6-7 J'espère que mon commentaire vous sera utile et je suis certaine que votre sonnet, empreint de nostalgie et d'élégance, recueillera des avis favorables. Bien à vous Cristale (en espace lecture) Edit : commentaire réduit |
papipoete
8/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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classique
" Ami si vous saviez " est sans doute le contenu d'une lettre supplique, adressée par une " âme abandonnée " à celui qui ne l'aime plus . Ne pourrait-il lui donner une ultime chance, pour apaiser l'immense douleur qui la fait mourir à petit feu dans un désert aride ? Elle n'a plus pour compagnons fidèles que, le bruit des malheurs, le regret des bonheurs ... Cri du coeur à travers de beaux vers tel, " votre main sur mon bras comblait mon coeur avide " . NB je vois un essai réussi pour ce sonnet qui me semble sans faute . Tout juste un petit doute que je n'arrive pas à combler, au 10e vers, " partions " se lit peut-être en diérèse " par/ti/ons " ? Pardon si je me trompe . papipoète |
Lulu
24/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Jeanou,
j'ai bien aimé lire ce poème que j'ai d'abord trouvé simple (ce n'est pas un reproche) dans les premières lignes, pour devenir finalement touchant au fur et à mesure de ma lecture. J'aime assez le vouvoiement en général, et le trouve joli ici. Je préfère les tercets aux quatrains, mais l'ensemble est chouette, je trouve. Vos sentiments passent très bien. Bonne continuation. |
Anonyme
24/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Jeanou... J'aime beaucoup votre plume et ce ne sont pas les quelques répétitions ou autres menus écarts à la prosodie classique qui me feront changer d'avis... D'ailleurs, qu'importe la catégorie pourvu qu'on ait le plaisir de la lecture.
Je trouve toutefois que le terme "Ami" prête un peu à confusion... Je voyais le conteur comme un homme mais peut-être est-ce un couple homo... Peu importe d'ailleurs ! Autre point, au vers qui suit... Aujourd’hui je n’ai rien que le bruit des malheurs, j'aurais préféré... Aujourd’hui je n’ai plus que le bruit des malheurs... Bref, des détails qui ne remettent pas en cause la qualité de ce poème dont j'apprécie à sa juste valeur le vers final et sa répétition, autorisée celle-ci, de meurs et malemort ! Bravo et merci pour ce superbe sonnet... contemporain ! Edit... Pardonnez-moi, je viens de constater que vous êtes une femme et de ce fait mon couple d'homo n'a plus lieu d'être. Je ne sais pas pourquoi je voyais ici un auteur masculin... peut-être "votre main sur mon bras" mais ça marche dans les deux sens n'est-ce pas ! Désolé pour cette bévue... |
Anonyme
24/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les mots m'emportent loin me donnant de l'émotion au fil de ma lecture, j'ai senti peu à peu la souffrance prendre de plus en plus de place, en apothéose dans cette dernière strophe :
" Aujourd’hui je n’ai rien que le bruit des malheurs, La douleur qui m’étreint, le regret des bonheurs. Je meurs de malemort dans un désert aride. " C'est tout simplement sublime, chaque mot vous traverse de part en part. L'ensemble de ce poème émet un sentiment touchant qui vient vous questionner, j'aime comme il commence "Ami si vous saviez", cri poignant qui appelle l'aide apaisante de l'"Ami", la confidence nécessaire en tel cas. |
Vincente
24/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Jeanou,
Votre sonnet, s'il a bien quelques faiblesses dans le registre classique, n'en a aucune dans celui de l'émotion. L'empathie du lecteur est irrépressible, ce que vous nous contez est touchant de bout en bout. Cependant quelques ombres demeurent, on devine qu'elles émanent de diverses raisons. Certaines, attentives à votre pudeur, semble-t-il, sont discrètes, elle ne nous laissent que peu de prise sur votre affliction. D'autres, déclamatoires, ont une vertu purgative, on vous prête nos oreilles de bon cœur tant l'on vous souhaite le réconfort. D'autres enfin sont resurgeances et espérance, l'on imagine alors la poésie votre substance régénérante. Je m'interroge sur ce qui se cache sous le fait que "Ami" est au singulier, alors que le verbe et le pronom qui s'y rapportent sont au pluriel. Est-ce que le vouvoiement l'expliquerait, mais alors pourquoi s'il est très intime ? Est-ce pour signifier l'ami universel, qui se réfère à tous les bienveillants ? Ou est-ce que l'ami est bien identifié, que vous vous adressez à une personne singulière, dans une supplique déchirante ? Ou...? Devant le manque d'évidence, je me demande du coup si "l'Ami" n'est pas plutôt une entité abstraite, une matière gracieuse au service de l'esprit et de la vie : la poésie. Vous seriez en quête de cette capacité magicienne, abandonnée dans vos" errances", "au souffle assagi", "amour en partance"; vous chercheriez l'autre vous donnant une chance, se mettant à votre écoute. "Je tiens par devers moi tant de beaux souvenirs" que vous voudriez faire revenir dans de beaux textes. "Quand nous partions à deux au gré de nos désirs," vous et l'écriture (peut-être un journal intime ancien ?) Etc...etc... Voilà où vous m'avez emmené, à exciter mon imagination... Je suis certainement un peu perdu, mais je ne regrette pas le beau chemin. L'ensemble est douloureux, mais ondoyant dans la lecture, votre dernière strophe est très réussie. Au plaisir de vous lire. |
Anonyme
24/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une écriture élégante, sans grandes envolées lyriques ; la poésie comme j'aime la lire.
Une supplication discrète pour espérer un retour de l'aimé. " Ami si vous pouviez me donner une chance," Une petite préférence pour le premier tercet. |
emilia
24/6/2016
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Un sonnet qui se lit avec plaisir et un essai plutôt réussi par la musicalité des vers; j'aime beaucoup le mot "aimance" qui est assez rare, sa douce sonorité ainsi que l'art de vivre qu'il exprime...; bravo à vous et bonne continuation...
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Marite
25/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Poème, en fait j'ai eu l' impression de lire un sonnet car l'alternance des rimes est respectée ainsi que le rythme régulier des alexandrins. Sans doute, d'infimes détails très "pointus" ne permettent pas de le classer en classique ou néo-classique, les spécialistes du genre l'ont sans doute remarqué.
Quoiqu'il en soit, le vouvoiement et les mots : romance - partance - chance - aimance sont très doux à l'oreille. Une séparation presque dans la sérénité, même cette "malemort" et le dernier tercet semblent indiquer une acceptation fataliste de la douleur et de la fin des bonheurs. |
Sofi
28/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour moi un essai réussi. J'essais, moi aussi, de me confronter au sonnet et j'ai apprécié le vôtre que je trouve musical. Beaucoup de mélancolie, de belles images. Bravo Jeanou !
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Zoe-Pivers
28/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Jeanou,
Ce qui me vient spontanément, c'est une lettre de Verlaine à Rimbaud. Je me trompe certainement, mais j'aime bien cette idée. Les conseils des experts vous feront progresser sur la voie du sonnet, je ne le suis pas, aussi ne puis-je vous aider... Mais j'apprécie cette écriture soignée, bien qu'elle ne souffre d'aucun mal :) Merci pour ce partage Zoé |
dom1
23/7/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un vrai ami vous dirait d'arrêter de faire dans la dentelle. Certes, c'est parfois plaisant à voir comme travail, mais on sait pertinemment que la dentelle est un ensemble de tous plus ou moins bien réalisés mais sans substance.
Dominique |