Le dernier vers clôt parfaitement ce poème.
Nostalgie sans violons, efficacité, visualisation...

Manque un grain de folie peut-être? Mais si petit...

J'aime bien la forme, c'est un joli poème, mais il manque ce quelque chose qui lui permettrait d'être plus qu'un simple "joli poème", justement.

Je le trouve un peu terne ce "Mai" "Soixante huit", le mouvement et l'action qui agitaient toute une jeunesse ne sont pas assez flagrants dans vos mots. Ils sont trop en retenue. Je fus une explosion d'un vent de liberté, sous toutes ses formes, qui vit le jour.

Ce fut un mois, qui changea beaucoup, le carcan de l'éducation que nous avions reçu, va voler en éclat. Qui ne souvient pas de cette phrase mémorable "Il est interdit d'interdire".

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre dernière strophe :

" Mai sans joie ni fortune s'éteint
Lâchant l'printemps au mois de juin
La page du pamphlet est tournée
L'oiseau en cachot peut piailler"

Ce mois de "Mai", restera incontournable, il y a eu un avant, il y aura un après, qui va voir naître une autre évolution, une autre vision de la société dans son ensemble. Une jeunesse qui va davantage s'affirmer, et se "sortir" du joug familial pesant.

Votre texte, pour moi, est trop succinct, il n'est pas assez marquant de ce phénomène qui va tout bouleverser.