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Vincent
5/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je fixe le néant
En t’écoutant dormir Un bruissement au dehors Brise ce lourd silence C’est un cri maintenant Qui perce tel un rire L’hibou qui point ne dort Vient de trouver pitance il y a quelque chose de fantastique de fascinant dans votre texte je dirais même quelque chose d'envoûtant enfin c'est l'effet qu'il me fait les images sont très attirantes comme la lumière pour les insectes j'ai beaucoup aimé |
Anonyme
16/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
les 3/8, un sujet bien concret, très peu évoqué en poésie. Votre écriture coule naturelle et simple pour décrire vos sentiments de veilleur fatigué. J'espère que votre poème sera publié, et que cela rende vos insomnies un peu plus douces. |
Lulu
26/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce poème, parce que l'on vous sent bien présent dans ces vers ; une présence douce, un peu philosophique en soi. Même lorsque vous écrivez "Le manque de sommeil / Me rendra irascible", il y a le recul pour le dire. Un recul sage, fort agréable.
J'aime, par ailleurs, le ton de ce poème qui court de la résignation "Me voici éveillé / Une nouvelle fois" au recul dont je parlais plus haut. Le mètre court convient parfaitement à l'ensemble. J'ai bien aimé l'image suivante : "Les reflets au miroir / Sont d'encres taciturnes". J'ai relu ce texte avec plaisir. J'imagine le hibou rassasié et vos "gestes inutiles" au travail... Au delà de la résignation, il y a vraiment quelque chose qui me plaît beaucoup dans ce que vous écrivez : c'est tout simplement la magie de la poésie... Tous mes encouragements. |
lala
26/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'habitude de l'insomnie à laquelle on ne s'habitue pas !
Ces rêves éveillés ressassés, récurrents, obligés, s'accompagnent ou s'interrompent par un quotidien léger, serein, proche. "En t'écoutant dormir" ... "un bruissement au dehors" ... "c'est un cri maintenant" ... Et la nuit continue, et la fatigue s'installe, encore, et bouleverse les comportements. Une spirale infernale inscrite sur une bien longue durée ... |
Marite
26/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bien apprécié ces pensées nocturnes et en particulier certaines images :
« Les reflets au miroir - Sont d’encres taciturnes. » « Moi les yeux pleins d’embrun - Et les sens aux abois » « Automate incertain - D’un quotidien frileux. » Cependant, sept syllabes dans certains vers ont perturbé la fluidité de ma lecture. « De rêve ou de cauchemar » : Le « ou » peut être supprimé : « De rêve de cauchemar » « Un bruissement au dehors » : En supprimant « au » devant, le vers s’équilibre : un bruissement dehors « Le hibou qui point ne dort » : Pourquoi ne pas supprimer « le » devant hibou, comme vous avez supprimé « la » devant pitance au vers suivant, il devient ainsi un nom propre « Hibou qui point ne dort » « Il paressera demain » : Pourquoi pas « Il dormira demain » ? les hiboux ont la réputation d’être au repos le jour n’est-ce pas ? |
Anonyme
26/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Un bilan un peu amer d'une vie professionnelle aux horaires contraignants.
" Je revis mes histoires Ressasse mon passé Révise mes envies. " Pourquoi meuble t-on toujours nos insomnies avec des pensées sombres ? |
Francis
27/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La nuit est encore là mais le corps et l'esprit désertent le sommeil . L'insomnie se peuple alors de souvenirs, d'images... Les sens aux abois, on perçoit le moindre bruit. Aujourd'hui encore, il n'y aura pas de sommeil réparateur ! La plume exprime bien ces moments d'éveil au cœur de la nuit.
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papipoete
27/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Jema; monde à part que celui-ci où le travailleur besogne en 3 horaires distincts. Il croise sa femme qui va se coucher, ou qui sort le matin de son sommeil. Lorsqu'il doit se lever tôt, il se couche de bonne heure, mais ne trouve pas le sommeil! Le hibou qui veille si tard, vient de trouver pitance; il l'avalera et dormira paisiblement, lui!
L'humain ne trouvera pas l'équilibre, et bien qu'éveillé, piquera du nez dans son assiette; ira se coucher; 5 minutes après reparaîtra et tel un " automate incertain " semblera bien faillible au yeux des siens. En vers de 6 ou 7 pieds, vous peignez un tableau où je revois mon père au temps de ses 3/8, rentrant à 13 heures, les yeux hagards, cher zombie depuis longtemps parti là-haut où l'on ne travaille plus... |
Robot
19/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Que sait-on de ces maux vécus par les insomniaques. Car il ne s'agit pas d'une simple nuit blanche occasionnelle mais de la permanence d'une situation. Ce texte expose bien le ressenti du narrateur avec des expressions parlantes.
Une réserve sur le vers "Jamais je n’me souviens" avec ce e élidé pour le mètre et l'absence de ponctuation à l'intérieur des strophes. |
Proseuse
11/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème entre balade et complainte dans (de) la nuit , un tête à tête avec soi-même et les pensées qui dans l' insomnie vont et viennent et se glissent jusque loin dans le passé, dans l' instant, dans demain et même jusqu' au hibou dans le jardin !
j' ai bien aimé cette lecture Merci Jema au plaisir de vous relire |
Anonyme
16/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Dans votre "incipit" vous parlez d'horaires décalés qui vous ont conduit à l'insomnie, vous avez au moins une explication, cela ne rend la situation plus supportable, mais elle s'explique. Pour moi, je peux presque dire que je suis né "insomniaque". C'est un "phénomène" qui peu à peu nuit à votre équilibre de vie, car un moment ou un autre le corps réclame ce repos, alors vous dormez un peu mais quand les autres vivent.
Pour un revenir à votre écrit, il est d'une très grande justesse, vous avez tout dit, et surtout vous l'avez très bien décrit, mot pour mot, j'ai retrouvé cet état qui est mon quotidien. J'envie mon compagnon, qui à peine coucher, s'endort du sommeil du juste. " Je fixe le néant En t’écoutant dormir " Comme cette strophe-ci est époustouflante : " Jamais je n’me souviens De rêve ou de cauchemar Je les vis éveillé Au cœur de trop de nuits De joie ou de chagrin Je revis mes histoires Ressasse mon passé Révise mes envies. " On rabâche, on rumine ... mais que faire d'autre quand le sommeil s'obstine à nous ignorer, et que les nuits se succèdent les unes autres, avec cette même persistante réalité. |