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Eki
29/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une écriture qui n'est pas bâtie sur du vide mais qu'on ressent comme l'être au bord de l'abîme...faite de tressaillements, de silences retentissants, de peines muettes...
Il y a une vraie émotion sans emphase, quelque chose d'indicible et du non-dit... comme si l'auteur nous prenant la main pour nous emmener de l'autre côté du versant...sans se retourner. C'est l'art de la fragilité qui s'élève ici. |
papipoete
16/2/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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bonjour Jemabi
un texte où le " prosaïsme " parait antédiluvien, tant son sens saute aux yeux ! je vois qu'un accusé, passe devant un " conseil de famille ", dont le chef et ses sbires font baisser les yeux, et fondre les mots de défense du " prévenu " NB cette " corde pendue à mon cou " laisse penser, que le héros n'assiste pas à sa fête... je reviens sur mes dires du matin... avec la mort du russe Navalny, qui quoi qu'il pût dire pour sa défense, on lui argua que " ce ciel d'un bleu azur, était plus noir qu'un noir de Soulage " autour de cet être " pot de terre ", fusent les flèches d'un " pot de fer ", et baisser les yeux est sa seule planche de salut... |
Provencao
16/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Jemabi,
Cette éloquence qui fond au fil de vaines discussions sans cesse en se recouvrant d'un silence de cendres.... Que peut une voix lorsqu’elle se risque, fragile, au milieu de ce "premier acte posthume d'une corde pendue à mon cou " ? Que peut une voix, à l’extrémité de soi, au moment où elle se fragmente en : "je préfère mentir et transmettre au condamné le vague soutien du pot de terre."? Quand le non-dit prend tout son sens. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Marite
16/2/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bien rendue cette atmosphère de "conseil de famille" réuni, semble-t-il, pour un jugement très sévère du mis en cause. Etonnée cependant qu'il n'ait requis aucun soutien pour l'épauler dans ce scénario familial. Cela dit, je n'ai pas perçu de poésie dans ce récit ...
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Vincente
15/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je dois dire qu'il m'a fallu faire bien infuser cette "prose poétique", plus ainsi que Poésie en prose… mais la qualification du registre s'avère ici très secondaire puisque le texte propose une évocation à la façon bien séduisante.
Oui la formulation est chargée, oui la compréhension du sujet prend de nombreux détours (sémantiques, poétiques, narratifs), oui les premières phrases s'étalent de tout leur long à rebonds, puis le second paragraphe prolonge l'évitement de parler en toute simplicité… Mais une atmosphère pesante se forme ainsi, nous fondant dans la viscosité gluante de ce "Conseil de famille". L'état d'esprit du narrateur se débat dans le faux débat de ce procès à charge d'où ne sera blanchit, comme par définition, le "condamné" d'office. En fait, plus je regarde l'engluement que me procure cette lecture, plus je trouve ce texte très réussi par le fait même de sa difficulté avouée à exprimer l'implacable situation dans laquelle se retrouvent condamné et avocat, à leur perte voués. J'ai aussi beaucoup aimé ces deux trouvailles : "le spectateur de pacotille qui l'applaudit de ses paupières" "l'étincelle de leurs yeux s'éteint dans les miens" |
Impadhacor
14/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Jemabi,
J'aime ce texte dense, puissant et elliptique, qui ouvre au lecteur un large champ d'interprétation. La famille qui juge sans appel l'auteur pourrait être une famille "biologique" ou la société dans son ensemble, prompte à condamner celui qui ne se comporte pas conformément aux critères édictés par la majorité. Au plaisir de vous relire. |