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Poésie libre
Jemabi : En lieu sûr
 Publié le 13/07/23  -  6 commentaires  -  1022 caractères  -  90 lectures    Autres textes du même auteur


En lieu sûr



De la crique rocheuse aux antiques sommets

Sur les toits bleutés qu'expriment les hymnes

Près du bourg où la foule apprend la joie

Et au détour d'un quartier détruit puis reconstruit

L'ancêtre porte son enfance sur ses épaules

Son ombre pousse au hasard de ses pas

Le bleu de ses yeux s'illumine de mille feux

En cet instant, un psaume divin résonne en lui

Comme l'ébauche d'une prière ancienne


Il est maître désormais, et serviteur aussi

Digne du lien qui unit le souvenir au présent

Un seul souffle suffit à épeler son nom

À retrouver sa noblesse, l'origine de sa terre

Ce cœur immuable qui bat en chaque racine

Quand monte aux lèvres un désir d'espérance

Privilège acquis au fil des rues et des ruelles

Le long des murs tant de fois repeints

Dans tous les recoins de la vaste cité

Prospère, riche, enfin réconciliée


 
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   jeanphi   
3/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Bonjour,

Le sens ne m'apparaît pas assez clairement.
Vous brandissez des symboles, me semble-t-il, comme on balade un enfant sur ses épaules. J'ai l'impression qu'en rapprochant l'existence physique, les valeurs sociétales, l'amour paternel, celui de la patrie, et de dieu enfin, vous noyez le lecture dans un trop plein de sens. Il y a beaucoup d'intentions, joliment cristallisées, mais je reste avec une impression de suremplissage.
Peut-être des lecteurs plus avisés seront-ils en mesure d'assimiler ce florilège de representations qui par ailleurs est fort bien construit.

   Lebarde   
4/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Même s’il reste beaucoup de zones d’ombre dans le propos , au bout d’une vie surtout si elle est déjà longue, il subsiste dans le cœur (et sans doute la tête) de « l’ancêtre », des traces « du lien qui unit le souvenir au présent.
Belle idée après tout (si j’ai compris) et traitée avec une belle élégance dans l’écriture et les images.
J’aime bien : »Son ombre pousse au hazard de ses pas »
Ou « Un seul souffle suffit à épeler son nom » ( coeur je suppose?)

Mais alors, même si la poésie en libre autorise tout, pourquoi diable être aussi laxiste avec la ponctuation? ( une virgule de temps en temps et encore placée après et!)
Je ne comprendrai jamais ce que cela apporte à l’écriture de même la présentation « aérée » qui ne facilite pas la lecture.

Mais Lebarde est Lebarde, un peu has been et pointilleux.

Voilà pour l’instant un deuxième commentaire de déposé.
J’ai fait mon boulot participatif en EL.

Lebarde

   Donaldo75   
5/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
J’ai lu un poème bien composé, plutôt sage dans la forme quand je pense à ce que le libre permet. C’est assez descriptif mais la poésie est quand même présente à travers l’aspect pictural ou photographique de la composition. Je trouve que ne pas ponctuer devrait s’accompagner de l’abandon des majuscules en début de vers, sinon ça donne l’impression d’être au milieu du gué entre le contemporain et le libre. Le sens n’est pas toujours clair et certaines formulations m’ont perdu. C’est le cas des trois derniers vers dont je trouve qu’ils montrent une intention mais perdent ce que la première moitié du poème gagnait en pictural.

   Edgard   
13/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Je ne suis pas certain que la ponctuation, très rare, et la présentation du texte apportent quelque chose.
J'imagine qu'un ancien se promène pensif dans une ville où le "reconstruit" côtoie les restes de l'ancien ...une ville désormais en paix et libre...comme, le personnage.
Certaines expressions me posent questions:
Antique sommet...puisqu'il s'agit d'un lieu naturel "crique, sommets"...tous les sommets sont antiques...
"sur les toits bleutés qu'expriment les hymnes" ? Comment les hymnes expriment-ils les toits?
L'ancêtre porte son enfance..." je trouve cela poétique
Par contre "le bleu de ses yeux s'illumine de mille feux" plutôt terne.(ce n'est que mon sentiment)
L'idée est intéressante. Mais l'ensemble laisse une impression un peu mitigée.

   papipoete   
13/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Jemabi
J'imagine la place d'un village qui fut ( Oradour par exemple ) et se relève peu à peu de ses cendres ; l'hymne retentit alors que l'ancien fermant les yeux, se rappelle " d'avant " quand ça vivait de la rue à la cour d'école ; aux balconnières fleuries aux balconnets des filles ; il est content et fier !
NB se souvenir de temps en temps, pas forcément être nostalgique, surtout en voyant la relève, la cour d'école et ses gazouillis, du linge aux fenêtres ; ça va aller, je pourrai partir rassuré...
Comme souvent, et les anciens me connaissent, savent ce que je vais critiquer en " poésie libre "...
Mais j'ai cheminé et concernant les points, les virgules et autres signes je dis :
- soit on ponctue, soit on ne ponctue pas mais pas ici et pas là !
- et chaque vers débutant à la ligne ne doit pas commencer par une majuscule ( à moins qu'il représente une phrase entière )
" en cet instant... d'une prière ancienne " est mon passage préféré ( que même Pépone put marmonner à Don Camillo.

   Eki   
30/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Instantanés de vie du passé et du présent qui s'entremêlent.
J'aurais préféré des strophes bien distantes que ces intervalles entre chaque vers mais ceci n'est que mon ressenti.

Une déambulation où tout parle à l'ancêtre. Une nostalgie présente sans être trop imposante, de belles expressions :
l'ancêtre porte son enfance sur ses épaules, son ombre pousse au hasard de ses pas, un seul souffle suffit à épeler son nom.

Il y a aussi une forme de sérénité dans cette flânerie.

J'aime moins les trois derniers vers...peut-être qu'ils ramènent au temps hors de la poésie plus concret.
Là aussi, je vous donne mon ressenti.


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