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Asrya
24/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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"des houles dansent qui se demandent" ; il n'y a pas un soucis là ?
"et les vertèbres actives ou fortes se maudissent d'avoir été si lentes à quitter le port." --> ce "ou fortes" est dommage à mon sens, l'enlever donne plus d'impact à la phrase. Un texte qui est bien écrit dans l'ensemble, où la poésie s'immisce et fait vaciller le lecteur dans les pensées de votre personnage. Des jeux de langage sont bien associés, la "tempête", la "houle", les "vagues", "coulera", "ciel lourd" dans une première partie ; celles des "pierres", des "murailles", "coquille" , en opposition à ces flots qui le submergent et le menace. Un champ lexical intéressant. "Bouclier au pied" ; le fait d'avancer, de marcher dans le sens de la vie, la "vieillesse", forme de sagesse, de protection séculaire de ce qui est "satisfaisant sur cette terre". Je trouve la deuxième partie plus pauvre, et qui ne joue plus sur un champ lexical fort, malgré le retour de "l'escale" et du "port" à la fin, en écho avec la première partie. La dernière phrase, "sorti de ma tanière, quand mes ailes se dressent" me perd ; quel être ailé se terre dans une tanière ? Une image qui ne me sied guère, d'autant que cela dénote avec le précédent discours qui se sent davantage "bercé d'illusions par la routine". Une métamorphose perpétuelle qui suit le sens de la vie, ou qui attend un sens à la vie ; une métamorphose qui n'en finit plus et qui ne le sera peut-être jamais. Un écrit qui a du charme, mais qui gagnerait à être retravaillé pour avoir plus de résonance. Merci pour le partage, Au plaisir. (Lu et commenté en EL) Edit : j'ai corrigé quelques fautes au passage |
papipoete
24/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour Jemabi
Une prose que l'on peut calquer sur un être humain, qui peu à peu s'éteint le soir pour renaître le lendemains ( mais de plus en plus talé )... ou un animal petit ou géant, du creux de son nid coquille, qui bientôt dépliera ses ailes encore collées, pour prendre son inexorable essor... NB le récit est fort illustré mais pour moi un peu alambiqué, pour que chaque image face tilt dans ma tête " mais oui, mais c'est bien sûr ! " |
Pouet
24/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
ce poème fait étonnamment écho à mon prochain à paraître, de façon assez troublante, dans son propos, questionnement, vocabulaire. Après, c'est moi qui me crée ces "relations", peut-être que si vous le lisez n'en verrez-vous aucunes. Mais finalement, n'écrivons-nous tous pas plus ou moins la même chose, de façon différente? Au moins à un moment donné... Y-a-t-il réellement des choses à écrire? Bref. J'ai par ailleurs bien aimé cette prose que l'on ressent "sincère", empreinte de conscience, d'absence de concessions, mais aussi pourquoi pas "d'espoir". Le début : "Le jour, je creuse en mon âme, Les yeux posés sur mon cerveau, je me cherche une existence" me semble toucher à l'universel de façon simple et opportune. Oui, il est difficile de "se lever" au propre comme au figuré. Quant au cafard kafkaïen... Je trouve que la "vie" est au final bien déposée ici, même si je n'adhère pas forcément à tous les emplois et façon de dire - histoire de goût - l'ensemble est assez justement esquissé, perlant d'une certaine "véracité", à la tonalité parlante, du moins pour moi. Bien à vous |
Eskisse
24/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Jemabi,
Une prose pas facile à appréhender dans ses circonvolutions mais cette volonté d'être un autre, de se "chercher une existence" est touchante et résonne sûrement en chacun de nous. La métamorphose appelée des voeux du narrateur est évoquée par des images presque mystérieuses ou étonnantes ( pierres, murs qui s'abaissent / bouclier au pied) qui sortent des sentiers battus. . J'aime bien aussi : "Le soir, je m'éloigne de moi, Je m'invente une autre manière d'arpenter des chemins" pour ce que ça suppose du pouvoir de l'imaginaire. Un poème à la fois insolite et philosophique puisqu'il pose la question de l'être et du corps. |
Provencao
25/1/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonjour Jemabi,
"Une fois sorti de ma tanière, quand mes ailes se dressent, plus rien ne m'arrête." J'ai bien aimé ce schéma, compliqué, perpliqué par l'abondance de métamorphoses et d'imagination. Davantage de bizarrerie et d'illusions surgissent, sous le coup de l'éclatement de "chemins arpentés", de mise en place d'inventions obscures, parce qu' amorçant indéfectiblement vérité et chimère. Au plaisir de vous lire Cordialement |