Un texte sur le ton de la confidence.
Juste un souvenir offert à vif pour que l'on puisse saisir l'émotion
car ce poème ne traîne pas en longueur.
Il va à l'essentiel.

Peut-être qu'il parle d'absence, d'un désir secret,

C'est éphémère, furtif comme une caresse.

Ne tremble pas clôture en douceur ce petit poème.

Des vers alignés à la chaîne d’arpenteur …qui sont débités , sans laisser le temps au lecteur de reprendre son souffle et de savoir qui est le sujet de quoi et à qui s’adressent les compléments et les phrases relatives.
Un peu d’ordre dans tout cela serait le bienvenu et aiderait le lecteur à s’y retrouver.
Je sais qu’en libre il est de bon ton de laisser la ponctuation à l’initiative du lecteur, mais moi je ne sais pas faire!
Après plusieurs lectures: “Ne tremble pas “ me demande t’on ? Moi si un peu quand même et de fébrilité.

Désolé je nage dans le flou …
Mais en bon commentateur discipliné et au risque de passer pour un ignare, en EL je dois pourtant me résoudre à noter un poème que je comprends mal donc que je ne peux apprécier.

Lebarde

J’ai trouvé que ce poème avait du rythme, même si la fin est moins forte dans ce registre ; les vers instillent leur tonalité dans la lecture et je trouve cette exposition fort à propos. Quand je lis l’ensemble sans chercher à réfléchir ou à placer une analyse détaillée, je le trouve fluide et il prend vie dans mon esprit. C’est un flot poétique, comme une peinture instantanée et réussie au lieu de ressembler à un assemblage ou à une construction trop réfléchie. Et ça, je trouve que non seulement ce n’est pas facile à réaliser mais que c’est de plus risqué. Alors, je ne boude pas mon plaisir de lecture et de relecture.

La tonalité de ce poème est séduisante.
Dès le début des assemblages comme "au-delà de l'absence le souffle de jadis qui se passe de mots" attire l'attention. Belle évocation du souvenir qui se ressent sans qu'on ait besoin de le formuler.

Je relève aussi "quand la voix n'a plus cours les êtres sont aux nues", formule audacieuse mais si évocatrice d'un écho du réel jusqu'au profond du ressenti.

Et quand "une bouche murmure en guise de caresse Ne tremble pas", nous voilà consolé, rassuré, prêt à devenir amoureux...

L'auteur manie les mots avec une belle adresse, au delà de leur sens, pour créer images et sentiments.
Bravo.

Bonjour Jemabi,

" dans les bras de la soie
tandis qu'une bouche murmure
en guise de caresse
Ne tremble pas "


J'aime bien ce langage poétique incliné vers la confession, la révélation comme une essence créatrice, une essence d’être et de vie.

Dans ce recueillement du cœur, au plus intérieur de l’être, au delà de l'absence, les mots prennent la désinence de la prière.

Bel horizon de l'idiome poétique.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

bonjour Jemabi
Tant qu'il y aura des hommes...On les aimera maman, papa, frère et soeur en le leur disant avec ou sans parole, leur présence suffit.
Mais ils passeront " dans la pièce d'à côté ", et paupières humides, une voix à notre oreille susurrera " ne tremble pas... "
NB nous sommes sur Terre, pour rire mais aussi pour verser des larmes ; de celles qu'un départ amorce et inonde, petit minois comme face ridée... et c'est comme ça.
Le silence dans cette maisonnée, où la moindre parcelle vivait au rythme des voix, est bien posé... davantage dans la seconde partie.

Un texte plein de douceur et de nuances, un échange avec l'autre qui génère des sentiments subtils.
Un texte plein d'une fluidité suave avec un charme que je trouve émouvant.

Il est important de noter que la poésie est souvent ouverte à différentes interprétations en fonction de l'expérience et de la sensibilité de chaque lecteur. Le poème évoque un sentiment profond d'amour et de nostalgie, ainsi que des souvenirs doux et puissants.
La référence au souffle de jadis et au parfum des nuits peut évoquer des souvenirs d'une relation passée, peut-être une première expérience amoureuse qui a marqué le poète de manière indélébile. La mention de la douce musique et des caresses suggère des moments intimes partagés, tandis que la présence encore vivante de l'être aimé au-delà de l'absence évoque la force des souvenirs et des émotions qui persistent malgré la séparation.
Les vers courts et sans fioritures ajoutent à la simplicité et à la puissance du poème, permettant aux émotions de se transmettre directement au lecteur. Les mots sont choisis avec soin, créant une atmosphère douce et évocatrice.
La référence à un appétit de loup et à une voix qui n'a plus cours ajoute une touche de mélancolie. Cependant, malgré cette absence, les êtres sont aux nues, suggérant la présence toujours vivante de l'être aimé dans le cœur du poète.
Le poème évoque également un désir qui prend vie dans les bras de la soie, ajoutant une dimension sensuelle et intime. La douce musique et le parfum des nuits renforcent cette ambiance envoûtante, transportant le lecteur dans un monde de rêve et de désir.
La dernière ligne du poème, "Ne tremble pas", est un conseil ou une invitation qui ajoute une note de réconfort et de courage. Elle peut être interprétée comme un encouragement à affronter la peur face à un désir qui prend vie. Ce qui pourrait refléter les sentiments intenses et les émotions en ébullition propres à une première expérience amoureuse.
Ce poème est une méditation sur l'amour, la nostalgie et le souvenir. Les images poétiques et les émotions exprimées captivent le lecteur et le transportent dans un univers intime et évocateur. C'est un poème qui touche le cœur et l'esprit, laissant une impression durable après sa lecture.
Cependant, comme mentionné précédemment, la poésie est ouverte à différentes interprétations, et un autre lecteur pourrait y voir des expériences amoureuses ultérieures ou même des sentiments liés à d'autres aspects de la vie. La beauté de la poésie réside souvent dans sa capacité à résonner avec les émotions et les expériences personnelles de chacun.
Merci pour ce partage

C'est ainsi que, parfois, un souvenir reprend vie dans nos mémoires submergées ... l'absence de ponctuation ne m'a pas gênée au cours de la lecture et la délicatesse de l'évocation m'a séduite. Le dernier vers permet de reprendre pied sans se laisser aller à la mélancolie.