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Pouet
10/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
un poème de revenu. D'un revenu toujours présent. Plus besoin de gri-gri pour son âme. L'instant s'est déguisé comme une souris grise. Le soucis de la mort au rat, sans doute. La peur est dans le trou. Il y a du sanguinolent pour déraper ou s'engluer, mais mieux vaut un aléatoire envol poisseux qu'une reptation de lueurs aveuglantes.. Une sorte de férocité salvatrice ou obligatoire. Une sur vie des bas fonds. Pouet |
Vincent
19/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Jemabi
Je n'ai aucune peur de vous dire Que j'adore votre texte Il faut fréquenter les tunnels de l'horreur Les tabernacles d'impies pour ne plus avoir peur de rien Peut être avoir un inconscient différent Bravo |
papipoete
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Jemabi
J'ai peur... de comprendre ! je faisais de l'ombre aux passants, leur demandais quelque pièce, une cloppe...quand " ils " sont venus me déloger de cet endroit où j'avais mon quartier général, mon lit, ma cave remplie de maigres oboles. " ils " m'ont pris " par derrière " ; ça fait mal mais ne laisse pas trace... Depuis, je traîne ma carcasse remplie de haine ; je ne demande plus rien mais, je n'ai plus peur de rien ! NB ceci est mon interprétation, sur un genre de " dérapage " à la Georges Floyd, sans mort au bout, mais que mépris et dégoût ! Plus rien ne peut l'effrayer, même pas la mort ! au contraire... |
Anonyme
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je trouve une belle consistance à votre poème, une dureté amère, comme une gomme étouffante dans la bouche, au goût de caoutchouc brûlé. Je pense aux assassinats commis en embrasant des pneus au cou des victimes, et je ne sais pas pourquoi.
Une violence insupportable parcourt le texte de bout en bout, disant une vie sans répit. La douceur n'existe même pas en pensée, en souvenir. Noirceur accomplie. Un poème fichtrement expressif, qui a quelque chose d'irrémissible et m'effraie. |
Eskisse
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Jemabi,
Une atmosphère étrange et terrifiante... Le rêve se mue en cauchemar. J'aime l'entame qui présente ce rêve étrangement dérangeant. J'aime que le pronom" ils" des agresseurs reste anonyme, cela donne de la force à ce qui relève du traumatisme. Une souffrance infinie : une plaie semi fermée qui se rouvre comme dans le mythe de Sisyphe. De belles images : " la cicatrice d'un passé enfoui" et un coeur comme endurci après ce vécu douloureux. Merci pour ce poème au coeur du mal. |
Jemabi
23/2/2023
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Donaldo75
24/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Allez, vu que je suis gravement à la bourre en termes de commentaires, je vais attaquer celui-ci un peu en mode free-jazz à la sauce Ornette Coleman. Le truc, le motto en dehors de la mélodie, c’est le souffle. Les trois premiers vers impulsent ce souffle et donnent de la tonalité à ce poème ; parce que oui, c’est de la poésie, certes en forme libre où tout n’est pas si aisé à mettre en forme. Les trois vers suivants tapent encore plus dans le tonal. Et Ornette Coleman dans tout ça ? Eh bien, le gars aurait dit qu’il y a du fond au-delà de la seule tonalité. Ce n’est ni bop, ni bee, ni freecore mais plus un truc qui rentre dans les neurones et tape sur le signifiant à coup de poésie. L’ai-je déjà dit ? C’est de la poésie. Le découpage ne m’emmène pas trop loin dans un délire hermétique. Il ne plante pas non plus des petits cailloux sur mon chemin pour que je retrouve mes orteils et réconcilie les crédits avec les débits de manière à équilibrer la compréhension. J’aime le coup de la main coupée. Elle est punk ou hardcore ici. La dernière partie, celle qui amène le concept de méfaits, rend le titre du poème plus accessible. « Même pas mal ou même pas peur » ai-je envie de dire mais je ne suis pas l’auteur. La suite m’achève bien comme il faut, un peu comme les chansons de Nick Cave à ses débuts au sein du groupe australien « The Birthday Party ». Elle clôture la pièce de théâtre et balaie les symboles.
Je suis arrivé et ce fut un court mais dense voyage. Bravo ! |