De beaux vers bien musicaux et fluides, mais ce "cloche" n'est pas à la hauteur de l'expression dans son ensemble.
On est un peu perdu dans cette sorte de récit, et la métaphore du châssis bricolé m'est assez obscure.
La fin, avec son surréalisme, justifie un peu reste.

Miguel,en EL

La musique est là, la fable légère...
On quitte le cadre du réel et un morceau de ciel bleu fait le reste avec son petit côté surréaliste.

Peut-être, aurais-je choisi un autre titre, une autre amorce...mais là n'est que ma pensée...J'ai aimé moyennement "trip artificiel". "Prompt aux maux de tête" ? déroutant pour moi ici.
J'ai une préférence pour la fin de ce poème que je trouve réussie et fait la part belle à l'émerveillement.

La lecture était plaisante, empreinte de poésie.

Somme toute l'anglicisme du titre résume bien l'aspect "pictural et pittoresque" du sujet; une belle trouvaille en effet.

Aller se ressourcer sur "un sentier repeint du bleu du ciel" pour avoir "l'heureuse surprise, au fond de ma besace/D'y découvrir intact, illuminé de grâce,/Un morceau de ciel bleu qui s'était laissé choir.": l'idée est bien belle, séduisante et originale. J'y adhère volontiers.

Le propos est certes un peu "emberlificoté" ( dans le 3ème quatrain notamment) mais l'écriture riche et agréable ne manque pas de charme et de poésie.

Quel dommage, au grand dam de certains, que deux ou trois diérèses et les rimes litigieuses (cloche/ébauche) viennent contrarier le classique pourtant mérité.
Des broutilles...mais qui seront sanctionnées.

En EL

Lebarde

J'ai lu ce poème attentivement plusieurs fois et, n'eût été l'ultime strophe, j'avoue humblement (au risque de passer pour un c.) que je n'ai rien compris.
Ce commentaire ne sera donc d'aucune utilité si ce n'est qu'il demande avidement des éclaircissements car un esprit simple qui a fait l'effort de lectures mérite d'être illuminé.

Bon ! je passais par là, il me fallait que vous le sachiez.

bonjour Jemabi
je me promenais sur ce chemin, que ma mémoire reconnaissait, malgré ce faux-semblant qu'elle arborait ; était-ce bien là, que mes pas me portaient quand pour moi le Ciel était bleu ; ne pouvait qu'être bleu. Mais, je devais avoir l'innocence de l'enfance... sans le moindre nuage.
NB comment faire compliqué, quand tout semble si facile ?
Ainsi, en première strophe comme en dernière, je marche dans les pas du héros... un peu en traînant des pieds, mais je vous suis quand en " interne ", vos vers s'emmêlent comme ligne à gougeons, et je cherche le NORD.
pour cela, la strophe finale me plaît bien.
techniquement ( je ne sais en quelle façon fut proposé ce texte ? )
" cloche et ébauche " ne riment pas ensemble
" besace et grâce " idem
et
" artificiel conscient précieux " se disent en diérèse

Bonjour,

Le relisant après quelques heures, je trouve ce poème très émouvant. Ce qui m'étonne, c'est la netteté des représentations qu'il permet sur un fond pourtant abscons.
La perspective et la luminosité c'est vous. Tout le reste, la personnalité, le contexte, le lieu du narrateur sont laissés à l'appréciation du lecture qui parvient pourtant à une représentation claire et précise. Comme si le texte avait pour but de se projeter dans les propres représentations du lecteur. Cette suggestion porte peut-être un nom en littérature.
Cette image : offense à la logique, m'interroge particulièrement. S'agit-il d'une logique supérieure ou simplement d'un non sens... À méditer !

Bonjour Jemabi,

J'ai lu plusieurs fois votre poésie, pour mieux la recevoir..déjà le titre Picturesque me pose ce problème du sens dans l'art, non pas de la difficulté du sens, mais de
l'ambiguïté : est-ce cette notion particulière du sens qui ouvre sur cette phase de l'hermetisme?...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Le poème ne manque pas de poésie et se trouve être prosodiquement correct , la lecture est plutôt agréable mais quand on ne comprend pas l'intention réelle de l'auteur l'ensemble finalement suscite bien peu l'intérêt et c est dommage
Boutet