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Miguel
27/11/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Des images pas toujours compréhensibles, ou discutables (tous les marins ne meurent pas en mer ; un canot devient bouée quand il se retourne et qu'on s'y accroche pour ne pas se noyer, mais alors ce n'est pas au port ; la gloire du pêcheur : profession très honorable mais à laquelle on ne rattache pas spontanément le mot "gloire" ; péril, mérite, oui, mais les pêcheurs n'ont pas besoin de gloire ; je réagis, bien sûr, en fonction de ce que j'ai compris) et une écriture qui ne décolle pas ; on attendait de la tonalité exclamative du titre un poème animé d'un peu plus de souffle. Mais je perçois quand même un peu de poésie qui émane de cette monotonie.
Miguel, en EL |
Corto
9/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Voici une belle immersion dans le milieu marin, des touches de vécu, des parcelles d'événements qui composent un véritable tableau.
J'aime tout de suite la première strophe avec ce "cœur desséché fournit sa brume au port", ses "bateaux enlacés" et le "cri rieur d'un albatros". On est dans l'ambiance, forcément. La dernière strophe est aussi évocatrice de cette vie bousculée, toujours par des éléments qui n'en font qu'à leur tête. Une belle plongée dans ce milieu, des formules originales. Bravo. |
papipoete
9/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Jemabi
Les bateaux sont rentrés au port, les marins ont rejoint leurs femmes, leurs fiancées impatientes, et dans leurs bras bientôt ont jeté l'ancre... NB un retour de travail qui n'a pas changé, depuis que le matelot affronte la mer par tous les temps, " quand faut y'aller, faut y'aller ! " et qui fit et fait toujours trembler des coeurs sur le bord d'un quai. Mais pourtant malgré ses colères, le marin demandera toujours " s'il vous plaît, la mer ? " De belles lignes narrent cette vie, où la mer après la mère commande... |
Cyrill
9/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Jemabi,
L’ambiance au port est industrieuse, on sent l’activité et la volonté partout. Qu’elles soient des humains ou des éléments, elles semblent converger vers le même désir de composer un tableau harmonieux. J’imagine une peinture impressionniste, par petites touches qui ensemble forment un tout cohérent. J’ai le sentiment que le narrateur a cligné des yeux pour ce qu’il nous rapporte de ses impressions. Je ne déchiffre pas tout, mais la vision me plaît. Une mention pour « les bateaux enlacés /dans l'oubli de la mer », « les canots devenus bouées /encaissent /le ressac au nœud des amarres ». Et la dernière strophe également. Le thème est une de mes marottes, le poème m’a plu. Merci pour le partage. |
Marite
9/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Le décor bien campé dès la première strophe nous permet de rejoindre l'auteur dans les "îles bienvenues" avec un rythme parfaitement adapté aux images décrites. La richesse et la simplicité de l'expression poétique déroulent à nos yeux un monde imaginaire si séduisant qu'il m'est difficile de sélectionner une strophe préférée ... l'ensemble m'a totalement charmée.
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Catelena
10/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Qu'il est agréable de se laisser aller à ce moment si poétique en bord de mer ! Une bulle d'air iodé qui ravigote.
Les images, où tout, hommes et nature s'affairent, ont donné suffisamment de grain à moudre pour que les bruits et les odeurs divaguent dans mon imaginaire en enchantant l'instant. La dernière strophe est ma préférée avec « la tempête avec sa voix de ténor » qui « a usé tout le froid de l'hiver »... Merci pour le partage, Jemabi. Elena, pieds nus nez au vent longeant la mer... |
Jemabi
13/1/2023
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