|
|
Provencao
24/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
"Ombre parmi les ombres,
tu sentais le soir soulager ton chagrin et tu cherchais dans ces rues mal éclairées le regard d'inconnues qui sauraient te raccrocher à ton sort." J'ai bien aimé cette solitude qui peut-être momentanée, et le "tu" agis encore comme si il'autre était là. Ou cette solitude est initiale, et il ne pourrait s’agir de toi qui, bon gré mal gré, ne peut ni être, ni être ce et celui qu'il est sans les autres…sans l'autre. Un jeu avec son moi d'une grande complexité. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
29/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Le titre m’a fait penser à celui d’un film français mais peut-être que je me trompe ; ceci étant dit, il va bien avec le poème que je trouve plutôt réussi au niveau de la forme mais qui ne m’emballe pas outre-mesure parce que je ne suis pas rentré dedans. Je trouve les images alambiquées, la formulation parfois artificielle, la posture plus intellectuelle que poétique. C’est mon impression de lecture et ma préférence en termes de poésie ; cela ne remet pas en cause le travail accompli dans ce libre qui tente et développe.
|
Cyrill
29/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
J’aime bien le ton mélancolique du texte, l’adresse à ce tu qui semble bien être le narrateur s’adressant à lui-même avec un léger pas de côté, comme d’ailleurs il le dit précisément dans les derniers vers :
« tu savourais l'instant magique de cet éloignement progressif de soi » Un bémol pourtant dans le choix du découpage qui ne me paraît pas ajouter de la plus-value à la poésie. J’aurais bien vu chaque strophe écrite en prose, sans retour à la ligne. Il me semble que ça aurait permis de m’imprégner plus facilement de l’état d’esprit du locuteur et aurait davantage évoqué cette déambulation. Certes le poème s’en tient quasiment à un descriptif, mais celui-ci s’agrémente très discrètement des termes de l’émotion, c’est celle-ci que je retiens. |