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Poésie néo-classique
jensairien : Dans ma rue
 Publié le 13/03/09  -  22 commentaires  -  1265 caractères  -  219 lectures    Autres textes du même auteur

En équilibre sur le bord du trottoir.


Dans ma rue



Je marchais dans ma rue
Vide, au milieu du désert
Au fond de l’océan
Sur une feuille blanche
Je marchais
Dans ma rue



Je n’étais pas perdu, non
Mes pensées étaient ailleurs
Dans la chambre au radiateur
D’où j’écrivais
Ces lignes



Quelqu’un qui m’aborda
Me dit pardon, monsieur
Et il s’évanouit
Par terre dans l’oubli
Mes yeux le traversèrent



Rien d’autre ne se passait
Quand un cheval ailé
M’attrapa par le col
Et m’arracha du sol
Qui commençait à fondre



C’est alors que je tournai la page :



Un pays inconnu
Où nul jamais n’était venu



Tant bien que mal je réussissais
À grimper l’animal
Qui put ainsi parler :
Monsieur je vous amène au bal
Aviez-vous des bagages ?



Et puis lui aussi disparut
Dans cette page blanche
Des pieds et des bras je battais
Quand peu à peu
J’arrivais sans technique ni grâce
À voler



Je tombais dans ma rue
Je marchais, je marchais
Plus rien ne se passait
Le ciel s’assombrissait
Et la lune montait


 
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   Marite   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce texte, mais ne sait pas expliquer pourquoi.

   lotus   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Alors là, bravo! J'adore.Ton texte est rempli de magie.Tu mélanges réalité et fiction avec un doigté subtil.

J'aime cette errance entre imagination et concret.
...une rue dans un désert au fond de l'océan...une feuille blanche où tu avances...et puis, ce cheval ailé qui t'emporte avant de disparaître aussi...tout ça est bien pensé et bien ficelé.

   marimay   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour jansairien,
Le poète marche dans la rue en rêvant... en traversant une sorte de monde parallèle où tout devient possible, où la matière, le temps et l'espace n'ont plus les valeurs que nous leur connaissons.
Succulent ! J'aime beaucoup.

   Anonyme   
13/3/2009
Un beau moment de fantaisie pure, à cheval entre veille et sommeil, j'aime bien l'introduction aussi...

Un bon moment de lecture.

   Nongag   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime ce jeu entre l'auteur et les pages de son cahier d'écriture. Il s'étonne de ce qu'il peut y faire apparaître. C'est léger et agréable. Sans prétention.

Mais tout ne me semble pas du même niveau:
"Quelqu’un qui m’aborda
Me dit pardon, monsieur
Et il s’évanouit
Par terre dans l’oubli
Mes yeux le traversèrent" Je trouve ce passage moins réussi. Je n'aime pas la dernière strophe qui tombe un peu platement.
Il y a aussi la finale que je trouve moins forte avec toutes ces rimes en "ais" qui contraste avec le reste du poème.

Reste le plaisir de créer au milieu des pages qui tournent. Idée simple et agréablement rendue.

   AnaiS   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Moment d'évasion en lisant ces quelques lignes où féérie et réalité s'entremêlent ...

   Anonyme   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien l'ensemble, un instant de rêve. Parles-tu ici du fantasme d'écrire ?

"Et puis lui aussi...", pas très heureux à mon sens.

   Anonyme   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je vois quelque chose de très onirique dans ce texte, une impression de flou, des lieux aux contours imprécis (une rue au milieu d'un désert?), des personnages qui s'évanouissent à peine parus, un pégase de passage...

Etonnant cette écriture qui transbahute le lecteur d'une image à l'autre, sans qu'il puisse s'accrocher à la moindre branche...

   Anonyme   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beau poème. Le créateur face aux rêves de la page blanche et aux mots qui vont la peupler. Petite réserve pour "grimper l'animal" J'eusse ajouté" sur "afin d'éviter la connotation euh tu vois ?
Mais jensairien c'est quand même le poète authentiquement zen et au ton immédiatement identifiable. J'aime vraiment.

   Flupke   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
La fantaisie à bien marché pour cette fois.
Pour moi qui suis si peu à l'aise dans l'onirique ou le semi-réel je pense que c'est un gage de qualité. Bravo !

   Anonyme   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé lire et relire ce poème. J'en aime les failles et les rares faiblesses. J'en aime le concept et ce qui est dit, j'apprécie une façon d'écrire pas systématiquement élégante mais oh combien efficace.

   xuanvincent   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Etonnant poème, étonnante balade...

J'ai apprécié les images, inattendues, qui m'ont fait entrer dans un monde étrange, et de manière générale ce poème.

L'imaginaire, l'imagination de l'auteur m'a bien plu.

J'ai également apprécié la manière dont le thème de l'écriture est traité dans ce poème, et se poursuit, durant toute la balade, tout le poème.

   ristretto   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
ce je ne sais quoi de déstabilisant à la lecture ..c'est bien ça qui fait le charme de ce poème ..là bas, ici, ailleurs ..deux mondes entremélés. j'ai aimé

   clementine   
13/3/2009
Ces lignes ne seraient pas signées que je saurais de qui elles sont le "voyage".
Bizarre, pour moi c'est comme le portrait écrit mais néanmoins dessiné de Jensairien.
Je suis pas sûre d'être claire.
Enfin, en tout cas, j'ai adoré autant que l'oiseau ou le frigo. MAGIQUE.
Merci Monsieur.

   kullab   
13/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Désolé d'insister avec les comparaisons sur les bandes dessinées mais ce poème, par son côté "je bascule à tout va d'un univers à un autre" m'a fait penser aux aventures de Philémon, que j'adore !
J'ai bien aimé le fait que les lieux soient inversés : l'auteur semble être en train d'écrire dans une pièce mais il se promène dans la rue, à l'extérieur, tandis que ses pensées sont restées dans la chambre...
Un poème sur l'écriture et l'inspiration, avec un dénouement plutôt sombre, mais ai-je bien tout saisi ?

   Anonyme   
14/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je relis ce Mp que je t'ai envoyé, et je ne trouve rien à ajouter comme commentaire... alors je copie-colle...


Première et deuxième lectures faites, j'ai adoré le surréalisme de ta poésie. Je suis assez crevé, trop pour écrire un commentaire maintenant, mais pas assez pour ne pas te le faire savoir. Je n'aime pas les références mais ce texte m'a rappelé des émotions que j'avais eues en lisant paroles qd j'étais ado... un très bon moment de lecture que je commenterai ce we... Merci d'offrir un peu de légèreté et de sourire (ça m'a fait sourire et j'ai trouvé ça très drôle).

Bravo

Et après encore deux autres lectures, je persiste...

   FredericBruls   
15/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème un brin psychédélique à mes yeux. Les images se suivent, avec une incohérence recherchée aux confins de la dissociation mentale. Un bon trip, somme toute, que cette lecture où l'on se perd entre les lignes, entre le rêve écrit et le réveil qui efface l'écriture.

   David   
15/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Jensairien,

Une image enfantine de marcher sur le bord du trottoir, un peu en funambule j'imagine, une bonne impression. Une image de l'écriture aussi, où les pages blanches sont des nouveaux mondes à explorer, l'écriture serait marche et poésie, voler, un peu hiérarchisé. C'est la nuit qui sera blanche au final, enfin c'est ma lecture, je me dis que c'est une fantaisie sur l'écriture, plus qu'un écrit vraiment. J'attends "Le bal" alors, y danser serait plus que marcher, mieux que voler ?

   myrtille   
17/3/2009
Écrire, rêver, marcher, pour s'éloigner un peu de la réalité, c'est comme ça que je le comprend

   Lariviere   
18/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de fantaisie "dans ma rue"...

J'aime l'écriture de Jensairien quand elle fourmille de vie si merveilleusement...

J'aime aussi, dans ce poème, l'incongru de la césure qui sert bien le thème choisi...

   Selenim   
31/3/2009
On retrouve ce sens de l'absurde si particulier de l'auteur.

Qu'importe la forme que l'écrit revêt, une plume ne change pas de couleur.

   embellie   
1/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bon peintre surréaliste en ferait un très beau tableau.
Un réel plaisir à lire et relire. Merci.


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