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Poésie néo-classique
jensairien : Poésie
 Publié le 22/11/07  -  9 commentaires  -  588 caractères  -  69 lectures    Autres textes du même auteur

Sur la poésie.


Poésie



Poésie, ténèbres et lumières
Astre indifférent et fier
Antique sphinx, radieux mystère
Sacré

Poésie, inépuisable mine
Sextant d’âmes marines
Musique, médecine divine
Sacrée

Poésie, soudaine volée de cloches
Résonne sur le monde fantoche
Ton chant de joie et de colère
Insaisissable belluaire

Poésie, feuilles volantes et crayons
Des cris de fureur en rayons
Un esprit brisé en perdition
Une main tendue dans l’omission

Sacrée
Sacrée poésie
Comme tu fais la vie !


 
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   clementine   
23/11/2007
J'aime bien la musique de ce poème mais je trouve que la fin dénote, à mon sens, elle est inutile, tout est dit dans les précédentes strophes.

   macalys   
26/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé aussi ce poème, les mots choisis sont évocateurs et déroulent le fil de l'inspiration des poètes d'hier et d'aujourd'hui.

Mais comme Clementine, la fin me semble de trop. En fait, elle a complètement brisé la rêverie poétique dans laquelle m'avait plongé le début de ton poème. J'ai pensé à la chanson "Sacré Charlemagne !", ou encore à la façon dont on interpelle quelqu'un qui nous fait rire : "sacré Machin !". Bref elle est décalée par rapport au reste du poème.

EDIT : après avoir lu le commentaire de Bidis, je vois ce poème complètement différemment... Je comprends mieux la rupture de ton : je rajoute un point^^.

   Bidis   
26/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Contrairement aux commentateurs précédents, je trouve que la fin du poème resitue la poésie dans la place relative où les choses de la vie la mettent, après avoir été, dans la jeunesse du poète - de tout poète - un vecteur d'absolu.

   jensairien   
26/11/2007
sacrés
sacrés commentateurs
comme vous faites la vie

   Anonyme   
26/11/2007
 a aimé ce texte 
Un peu
Sacrée poésie


Ton royaume est si grand, il est fragile aussi.
Nul a vu ta frontière ou en connaît les Marches.
On dit que pour les voir il faut mil ans de marche,
Qu'on en rêve toujours et qu'il en est ainsi.

Des beaux mots de tes rois, tes palais brillent tant
Que tes valets souvent écrivent pour tes reines
Des ballades, des lais et des sonnets de peine,
Et que ma muse n'a jamais souri autant.


.....

   jensairien   
26/11/2007
je mettrais bien un 18 au sacré poème d'Emery mais c'est le mien qui va en profiter et ce serait tricher

   Anonyme   
24/6/2008
Emerys colle un moyen en faisant un éloge en alexandrins des vers de jensairien ! Ca ressemble à une leçon de versification.

   Anonyme   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ah je crois que, avec ce 3ème poème que je lis de Jensairien, je commence à trouver ce dernier très très fort. Encore une fois j'ai adoré, la poésie m'a bercé pendant ma lecture.
Mais pour tout comprendre j'ai dû relire une deuxième fois (ah, ces grands esprits incompris…).
Je crois que j'aimerais bien être capable d'écrire comme toi (moi, jaloux ? NON ! :-D ).

Sacrée
Sacrée jalousie
Comme tu fais le monde

   Anonyme   
13/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup les images du belluaire et de la volée de cloches.
Notamment.


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