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Poésie néo-classique
jensairien : Tu te rappelles Princesse
 Publié le 13/11/07  -  7 commentaires  -  1937 caractères  -  72 lectures    Autres textes du même auteur

Avant, le vent. Maintenant, le temps.


Tu te rappelles Princesse



Tu te rappelles, Princesse
L’histoire du chamanoir ?

Il était une fois un chamanoir
Un soir de foire
Qui à force de boire
Noir – devint féroce
Ment noir
Comme un rhinocéros
Ou la fée Carabosse

Alors le chamanoir
Complètement dans le noir
N’en pouvant plus de boire
Et n’étanchant jamais sa soif
S’est écrié :

Écoutez !
Amis du royaume de l’Ignorance
Ogres d’arrogance
Roseaux penchants, cèdres cédant
Pêcheurs de ronds dans l’eau
Ramasseurs de sable à sablier
Prisonniers de l’inutile
Fabricants d’ennui
Ramasse-miettes
Poseurs de ronds de serviettes
Philosophes de l’amulette
Entrez, entrez dans ma secte !
Vous y trouverez plein de chamanoirs
Des animaux curieux étranges bizarres
Du vent en boîte
Des oiseaux en plastique qui font rêver
Des images à collectionner
Des crayons à dessein
Qui s’effacent au matin
Des êtres anormaux qui vous rendront normaux
Des monstres qui vous tendront la main
Des montres qui ne montrent plus rien
Des réveils plongés dans le sommeil
Des fous au regard clair
Des sprinteurs pris dans la pierre
Des usines qui crachent du hachisch
Des adolescents rêvant des cauchemars
Des vieux messieurs aux ailes d’ange
Des enfants joueurs de feu
Des tigres en papier
Des lumières en coton
Entrez, entrez, entrez
Amis des courants d’air
Entrez !

Dis, dis, dis Princesse
Tu te rappelles
L’histoire du chamanoir
Tu te rappelles
De la fée Carabosse
Et de ses gentils gosses
Tu te rappelles de ce conte
Qu’on se raconte
Quand plus rien ne compte
Dis, dis, dis Princesse
Tu te rappelles
De ces jours
Où tout n’était qu’amour ?
Dis, tu te rappelles
Du beau désordre de nos têtes ?


 
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   Twinkle   
13/11/2007
J'aime beaucoup!

   Bidis   
13/11/2007
Je n'aime pas du tout

   nico84   
13/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai aimé quelques vers où les contradiction on était bien trouvé, et la fin donn eune cohérence à ton poéme qui ne m'a pas enjoué mais qui est plaisant.

   clementine   
15/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
ET bien, moi, encore une fois, j'adore ce déballage très bric à brac.
On a du mal à suivre, on ne comprend pas tout, mais comme chacun doit le savoir à présent, je suis toute entière dans le ressenti et l'émotion provoquée, c'est original, un peu dérangeant, pas conformiste.
Bref, cela me plait infiniment.

   pounon   
17/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Presque du Prevert...J'adore !

   Anonyme   
24/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce n' est pas le premier poème que je lis de toi qui me fait penser à prévert, et d' ailleurs, je ne suis pas la seule.
Une sorte d' inventaire foutraque.

   kullab   
15/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai pas beaucoup aimé le troisième paragraphe, un peu facile avec la répétition des mots "noir" et "boire" déjà présents dans le paragraphe précédent, moins imagé que la suite du poème.
J'ai souri avec "Poseurs de ronds de serviette, philosophes de l'amulette", et j'ai adoré "Des crayons à dessein qui s'effacent au matin" et puis aussi "Des images à collectionner, des oiseaux en plastique qui font rêver..."
Il y a beaucoup d'autres choses qui valent le coup d'oeil mais ça ne servirait à rien de tout réécrire ici. La fin est bien aussi.


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