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Poésie contemporaine
jeremiahjohnson : L'amour de l'art
 Publié le 08/06/13  -  4 commentaires  -  967 caractères  -  131 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet théâtreux.


L'amour de l'art



Elle apparaît dans la lumière mais c'est une autre, différente
Je suis assis dans mon fauteuil c'est dans le noir que je contemple
Les travestis qu'on a grimés et dont on attend qu'ils nous mentent
On a payé pour mieux rêver on a pris place dans ce temple

Qu'à mes oreilles sonnent les voix et qu'en cadence dansent les corps
Je veux de l'amour et du sang émouvez-moi les saltimbanques
Mille frissons pendant deux heures des sentiments j'en veux encore
Soyez parfaits et pas d'erreur je vous épie depuis ma planque

Ah qu'il est bon d'entendre dire les mots jolis qui font frémir
Et de mater les comédiennes et les mignons faisant la cour
Depuis mon siège au premier rang je vois vos tours où je me mire

Un beau spectacle assurément tant de tourments et un discours !
Mais que font-ils où va le jeu j'entends des choses inattendues
Elle a parlé à l'assistance et le silence s'est fendu


 
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   Ioledane   
29/5/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Originaux, ces doubles octosyllabes ; le rythme, malgré (ou à cause de) la quasi-absence de ponctuation, est très dansant.

J’aime en particulier le rythme de ce vers : « Qu'à mes oreilles sonnent les voix et qu'en cadence dansent les corps », car les « e » ainsi placés de « oreilles » et « cadence » (ainsi que la répétition du son « cadence » / « dansent ») placent comme un double entrechat dans ce passage, et j’en trouve l’effet gracieux.

Je trouve les premier et dernier vers très beaux.

D’autres passages sont plus faibles à mon sens :
« Soyez parfaits et pas d'erreur je vous épie depuis ma planque »
« Et de mater les comédiennes et les mignons faisant la cour
Depuis mon siège au premier rang je vois vos tours où je me mire »

La fin offre une tonalité différente, bienvenue.

   brabant   
8/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour JeremiahJohnson,


Quand on aime on ne compte pas, aussi n'ai-je pas fait le décompte pour chaque vers, mais j'ai bien l'impression que l'on est ici dans l'hexamètre.

Vous avez réussi à imprimer ici un rythme significatif, ce qui est un tour de force pour des vers aussi longs :)

Ce vers qui allonge déstabilise cependant quant à son mètre et d'ailleurs le spectacle lui-même déstabilise :
"Elle a parlé à l'assistance et le silence s'est fendu", c'est pas dans la tradition du théâtre ça !


- "travestis... grimés... mentent" : il y a de la double redondance dans l'air ; bon, le spectacle va tromper l'attente ("dont on attend qu'...") ;)
- "planque" : au premier rang ?
- "mater" : dans un "temple" ?


Bon, tout ça c'était pour faire un com hein, j'ai bien aimé votre révérence irrévérencieuse et votre irr... euh... et vice versa :)))

Lol

   Anonyme   
8/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Jeremiah Johnson au théâtre : was he bettin’ on forgettin’ all the trouble that he new ?…
J’aime beaucoup ! Les… voyons voir… hexadécasylabes ? se lisent très bien; on trouve sans peine les apocopes, ce qui signifie qu’ils sont parfaitement rythmés.
Le verbe « mater » détonne un chouïa, étant seul de son registre; il faudrait d’autres mots du même niveau de langage, ou pas du tout.
L’ambiance est très bien sentie et donne envie d’aller voir de la commedia dell’arte, de se bercer dans le brouhaha d’avant les trois coups, de réprimer son chat-dans-la-gorge au lever de rideau…
La fin est assez mystérieuse, mais ce n’est pas déplaisant : l’imagination prend le relais.

   David   
18/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour jeremiahjohnson,

Je trouve cela assez chantant, les vers longs passent bien. Entre "Elle apparaît dans la lumière" et "Elle a parlé à l'assistance", on dirait presque une digression, Le "Elle" laisse place aux "travestis", "corps", "comédiennes, "mignons", ça ressemble presque à la description d'une orgie romaine dans un spectacle antique, puis le "Elle" revient au dernier vers. C'est un peu énigmatique, peut-être y-a t'il un sens plus métaphorique pour ce "Elle", mais ça ne semble pas être "l'art" du titre par exemple.

Le poème ne délivre guère d'impressions une fois lu, comme sorti d'un contexte où il serait plus parlant ; en l'état, c'est un peu frustrant.


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