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Poésie contemporaine
JJund : Un printemps au lac
 Publié le 29/04/19  -  9 commentaires  -  783 caractères  -  172 lectures    Autres textes du même auteur

Diverses lectures et compréhensions sont possibles ; une piste intéressante reposerait sur le langage et le phantasme.


Un printemps au lac



Dans un parc au soleil, un large lac domine.
 L’onde pure et câline en son reflet d’eau mine
 Des arbres, des ciels, des nuages égarés,
 Brisés par la rame d’un esquif bigarré
 Qui du canard au col vert la couleur réplique.
Caquetant, un passager aux autres explique
 Qu’en ce printemps les créatures s’aimeront
 Bien plus que de coutume ; et prenant l’aviron,
 Dessine sur l’eau quelques symboles frivoles.
Charmé par pareils dires, un rossignol s’envole
 Et rejoint, tout chantant, une branche en hauteur
 Où l’attend un conjoint (de son amour, l’auteur).
La barque, quant à elle, observe le spectacle,
 Et l’on range le manche en son fin réceptacle.


 
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   BlaseSaintLuc   
8/4/2019
 a aimé ce texte 
Pas
ah "mime" n’eut pas rimé avec "domine" mais c'était la plus précis destin pour un reflet

bien-sur le sens de "mine "reprend souffle plus loin puisque qu'un esquif brise l'onde de sa rame

bon l'esquif est bigarré soit ,il se doit de rimé avec les nuages égarés

on tord le coup d'un canard au vol , il faut trouver rime en classique pour prendre bon envol


j'ai renoncé (provisoirement au classique ) justement pour ne pas forcer le vers et me rompre les os sur une poétique en travers

   Mokhtar   
12/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Présenté en catégorie classique, ce poème sera surement reclassé ( métrique vers 10, Hiatus vers 13, césure vers 9) + de nombreuses rimes fautives.

J'ai cherché en vain la "piste" vers laquelle l'auteur voulait emmener son lecteur.

Mais je suis un peu gêné dans la lecture par les recherches de rimes trop forcées. Le lac "domine" quoi. C'est quoi le "fin réceptacle" ?

Il y a bien le rossignol réglementaire mais personnellement, j'aurais plutôt bigarré les nuages et égaré l'esquif.

Désolé, mais je ne réussi pas à me forcer à trouver de l'intérêt pour ce texte. Une autre fois peut-être.

Mokhtar en EL

   Donaldo75   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour JJund,

L'incipit nous livre une piste; je la trouve effectivement intéressante. Pour ma part, ce poème est réussi parce qu'il a du souffle, mesuré à dessein, de la musicalité, du rythme. Le format utilisé permet la mesure, la précision dans le choix des mots et des tournures, ce qui donne une impression de film documentaire aux tournures poétiques, aux effets picturaux.

J'ai vraiment aimé.

Merci pour le partage.

Donaldo

   Anje   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
A la lecture de ce poème, on sent qu'il y a eu du labeur. Et on le sent trop. L'acharnement à trouver la juste rime transpire, sue sur l'image et la délave. L'homophonie (domine/d'eau mine) ne trouve sans doute pas l'écho que l'auteur lui souhaitait. Et les inversions ; j'essaie de les oublier depuis que l'on ma justement fait remarquer qu'elles alourdissent la lecture. C'est dommage car il y a dans ces vers des couleurs, des senteurs qui ne demandent qu'à éclater, qu'à exhaler.

   Anonyme   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
" Dans un parc au soleil, un large lac domine." curieux !
Je trouve la phrase du vers 2 à 5 assez alambiquée et pas très fluide.

Bon, c'est le printemps, la saison des amours, et la gente volatile le fête... C'est dans l'ordre normal des choses.

" Caquetant, un passager........et prenant l’aviron,
 Dessine sur l’eau quelques symboles frivoles " c'est un canard qui conduit la barque ? " Phantasme ", pourquoi pas.

" Et l’on range le manche en son fin réceptacle." Est-ce une allusion à ces amours ?

Je n'ai pas réussi à entrer dans ce texte.
A vous lire une toute prochaine fois.

   papipoete   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour JJund
Au Printemps, tout resplendit alentour, et dans les esprits ; la barque nonchalante froisse la surface de ce lac où canards et passereaux préparent le scénario de leur cour...mesdames s'agitent ça et là...
NB un petit tour sur l'eau, en poésie...
Mais certaines phrases ( mine/des arbres ? ) ( qui du canard...réplique ; une inversion quelque peu torturée ? )
( charmé par pareils = char/par/par ; très rugueux ! )
Cet endroit fort bucolique au demeurant, se trouve chamboulé à travers votre plume trop " appliquée " !

   senglar   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour JJund,


Ethéré, de belles images, notamment dans les premiers vers :
"L'onde pure et câline en son reflet mine
Des arbres, des ciels, des nuages égarés,
Brisés par la rame d'un esquif bigarré"
Très, très beau ça !

Puis c'est une invite à l'amour, tout y invite : la nature, les oiseaux.
Et l'oiseau par excellence ici après la danse des canards, crrrr ! :
"Rossignol, rossignol de mes amours
Dès que minuit sonnera
Quand la lune brillera
Viens chanter sous ma fenêtre"
L'une des rares chansons que j'aie apprise par coeur (mis à part les paillardes évidemment) - Luis Mariano, Maria Candido). Ben oui, tout le monde a ses failles... ou ses faiblesses, ses éclairs de génie. C'est selon.

L'auteur écrit : "Diverses... compréhensions sont possibles..."...
Je n'oserai pas la piste psychanalytique... parce que le manche d'une rame, aïe, même rangé en son fin réceptacle...
Lol


senglar

   STEPHANIE90   
29/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour JJund,

surprenante et intéressante lecture !!!
Une esquisse du jeux amoureux en poésie fantasmagorique !?!
De la subtilité, il faut vraiment creuser le liniment poétique pour en savourer son contenu.
Le canard au col Vert, tout un programme : la femme sage a droit à son canard alcoolisé de préférence. Rire ! enfin ça c'est plus où moins la définition du dictionnaire de la langue Verte d'Alfred Delvau parut en 1866. Pour adoucir ses mœurs peut-être ? Soyons sérieux 2 minutes...
L'onde pure et câline...l'aviron qui dessine sur l'eau... , le rossignol qui s'envole, une barque voyeuse où voyante et un manche que l'on range en son fin réceptacle...

Le seul petit grain dans le rouage est le douzième vers qui me semble inutile sauf pour la rime... Cela gâche un peu le tout alors qu'ensuite vous clôturez avec brio...

Merci pour cette vivifiante lecture,

StéphaNIe

   Davide   
30/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour JJund,

Oui, il y a des maladresses et des facilités d'écriture presque "grossières", dont ce "d'eau mine" et ce "col vert" qui ne sont pas du meilleur effet.
Pourtant, je trouve ce poème très charmant, musical à souhait, il y a quelque chose du "Passeur d'eau" dans le paysage dépeint (poème d'Emile Verhaeren).
De plus, de belles images émaillent cette escapade en "esquif" sur le lac, avec notamment cette rame brisant le reflet de l'eau ou dessinant quelques symboles...

Très sensible à la beauté de son "univers poétique", encore en gestation dans ce partage, j'espère une autre publication de l'auteur(e).
Je me permettrais (en toute humilité) de lui conseiller d'éviter ce que j'appelle les "effets de style" : ne pas chercher à faire des jeux de mots qui, au final, ne font que nuire à la poésie.

Malgré tout, j'ai bien aimé ce poème.

Merci,

Davide


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