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papipoete
21/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour JMD
un sultan pareil à Attila ou Alexandre, fait régner la terreur sur ses terres, et celles où il met les pieds ; la charia est sa loi et son cimeterre son seul instrument de persuasion ! Il vécut ainsi, bien avant nos jours, mais à travers de nouveaux adeptes, il continue aujourd'hui à " enseigner " en faisant " saigner " NB jamais l'espèce des tyrans ne disparaîtra, même si des Luther King naissent ça et là ; mais on s'évertuera à faire disparaître de telles auras... Un récit très richement fourni, avec force images et sentiments effrayants... " Allah " qui nous sourit est le bon, pas celui pour qui l'on fait couler le sang ! Techniquement, je vois que chaque vers a une pointure différente, mais cela semble délibéré de votre part ? |
Corto
21/9/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Il me semble bien hasardeux de présenter une analyse socio-politico-culturelle de façon aussi désinvolte.
Mise à part la seconde strophe intéressante je ne vois guère d'éléments permettant de réfléchir à l'évolution de nos sociétés, celles d'hier et celle d'aujourd'hui. Quand je lis "sur les débris des saintes cathédrales" j'ai envie d'inviter l'auteur à visiter la Mezquita-Catedral de Cordoue qui a connu le sort inverse. Religions alibi et dominatrices qui ont servi tant d'exactions nécessiteraient sûrement un autre traitement. Le fond est très prégnant et rend difficile de partager certaines images parfois bien choisies. |
Zeste
21/9/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Et s’il ne cesse de briller, même le soleil mourra un jour…
Pour l’heure, quand il se lève, son unique souci, c’est de passer à l’ouest, aussi !!! Plus sérieusement, votre écrit aborde un sujet très délicat et d’une complexité ardue, mais comme le souligne Corto, vous le traitez d’une façon un peu désinvolte, en fait vous ne faites qu’exprimer la crainte que vous avez d’une religion qui veut étendre, vous dites, son hégémonie sur le vieil occident. Le monde est en perpétuelle mutation, et je ne prétends pas et ne me permettrais surtout pas de m’immiscer dans un sujet aussi délicat (encore faut-il en avoir les capacités !) Les extrémismes religieux enflamment aujourd'hui le monde et semblent donner raison à André Malraux qui prononçait au siècle dernier cette phrase devenue mythique : «Le XXI iéme siècle sera religieux ou ne sera pas. » Pour enrichir le débat, d’autres sauront le faire mieux que moi. |
Vincente
22/9/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je dois bien dire que ce poème m'a placé, moi lecteur et donc interlocuteur à saisir voire séduire, dans une position peu facile.
"Poésie engagée…", tant mieux si j'adhère au propos, heureusement la dénonciation de l'emprise tyrannique y est sans concession, donc je la suis et l'apprécie comme juste et nécessaire. J'ai adhéré à la posture en elle-même. La mise en parallèle des hégémonies d'anciens empires d'Asie et d'Europe avec celui actuellement de faction en Orient, je comprends et en accepte les comparaisons, mais je regrette leur point de vue un peu binaire, où d'un côté se trouvent les méchants qui alors dirigent les destins, de l'autre les "subissants" monolithiques ; et puis en omettant assez ingénument d'évoquer que l'Orient en question pensent l'hégémonie occidentale tout aussi outre-passantes que celle évoquée. La problématique est difficile, l'auteur a choisi de la simplifier en l'unilatéralisant, c'est un point de vue qui me semble un peu facile et du coup pas trop nécessaire pour aider l'engagement dont le poème se réclame. Au point de vue narratif, une distorsion s'opère à mon sens entre ce qui s'exprime depuis le constat du narrateur, dans un ensemble à charge, détaillé, où les méfaits, les abus et le diktat du pouvoir sont sans appels (à part celui à la prière et à l'obéissance aveugle… !) dans les quatrains par rapport au ton ironique du distique final. Le ton des quatrains a le lyrisme d'un conte moyenâgeux, le narrateur chante le malheur qui s'abat de la sorte sur l'Orient, il y a donc beaucoup de sérieux, et un côté un peu brut qui sied à l'expression, puis alors qu'il faut conclure vient ce ton au sourire jaune, dans une ironie peu opportune pour moi. Concernant la syntaxe, elle est assez pauvre, au sens où elle se contente d'un phrasé simple, par trop basique pour un discours de ce genre qui devrait concourir à l'éloquence du verbe. Par exemple, mais c'est le plus manifeste, le texte est saturé par le verbe être, il y a pléthore de "est" (sept dont six dans les dix premiers vers), et puis tant de "il" (dix en vingt-deux vers !). L'intention première reste la plus intéressante dans l'appréciation de l'ensemble rédigé, mais pour qu'elle se grandisse du récit épanché, il faut à mon sens une volonté plus farouche de s'engager dans les mots, les images et la poésie en instance. |
Lotier
21/12/2022
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Je suppose qu'il s'agit de Mourad IV, XVIIe sultan de l'Empire ottoman (1612-1640)… il est mort à 27 ans d'une cirrhose (de là à le faire entrer dans le club des 27…). Mais il y a eu d'autres Mourad sultans…
« Et les mille sourates lui dictent le dessein » : alors là, c'est l'inflation galopante (114 dans le Coran). Je m'attendais à quelque chose d'un peu fouillé, mais c'est plutôt fouillis qu'il faudrait dire… la licence poétique, je veux bien : pour le nombre de pieds ? Bof, j'en compte malgré tout 13 dans ce vers… À propos de la forme, elle est très inégale, difficile à lire à haute voix. Les répétitions de formule suggèrent une écriture bâclée (« Il est ce que fut »). Pour conclure : une poésie engagée à quoi ? |