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Corto
6/9/2020
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Me voici perplexe. Sans être spécialiste en poésie classique il me semble que la versification s'éloigne très loin de quelques règles de base.
Soit, je ne me concentrerai que sur le sens. Voyageons donc dans l'espace-temps, celui qui appelle tout ensemble Jésus et Jupiter, Gabriel et Homère etc. La philosophie de l'histoire semble s'éclairer dans les trois dernières strophes avec ce vœu multiforme réunissant: " imposer aux hommes un ordre à leur manière / guider les cœurs des hommes les plus sages / l’homme ressuscité, libre de tous ses dieux, Régnerait enfin sur la terre comme aux cieux. / Malgré des efforts à mes yeux méritoires, je ne pénètre guère cette démarche, ni son argument ni son objectif. Si l'auteur m'envoie un éclairage j'en serai ravi. Je ne donne une évaluation que parce qu'elle est obligatoire en EL. Edit du 6.09 pour supprimer l'évaluation comme prévu. |
papipoete
4/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour JMD ( pas terrible votre pseudo, quand on voit dessous l'étendue de votre inspiration ! )
Bref, voyons ce texte ( bien long, mais qui se lit sans lassitude ) où un nazaréen sans le sou, appuyé par aucune élite ni petit notable, arrive au milieu de tout le gotha de la planète... avec pour seule arme, sa parole ! Il risquait de mettre le monde en révolte contre les puissants ; sur une croix, on le fit taire à tout jamais ; et pourtant, son esprit revint habiter le Diable, sous les traits de Néron en passant par Bernard Gui, et plus récemment un peintre raté allemand... NB un banquet avec de grands invités, des " pointures " autour d'une table, pour palabrer autour de " comment s'entendre entre puissants et vanupieds ... " Le débat n'est pas clos, et les traiteurs auront encore à garnir bien des buffets... Je suis impressionné par la culture de l'auteur, et en même temps intéressé par la façon de " prêcher " sans vouloir absolument " ferrer " ! Bien sûr que de pages d'histoire, chrétienne ou oecuménique, se déroulent sous mes yeux ébahis ; mais j'aime bien le ton du propos, où j'ai même souri un moment ( à la 3e strophe, quand / Voltaire et Epicure ne vinrent pas " le chrétien l'épouvante, leur avait dit l'athée " ) Je ne saurais noter sur le fond ( mon inculture m'en empêche ) mais sur le tableau qui naît sous mes yeux, pourrais sur-noter... La forme contemporaine est peut-être voulue, aussi je m'épargne le chemin de croix, d'en vérifier chaque pavé ! Je coupe la poire en deux... |
Provencao
4/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle belle poésie!
Apprêté aux textes de la mémoire de l'aura de la Bible, quelque part de Florence, des symboles entre Athènes, Nazareth et au pied de Golgotha, le rôle qu'y joue Jésus est celui d'un expiateur suprême, souffrant en martyr. " Oh, sublimes tyrans, dans un caprice ultime, Laissez-les s’affranchir de vos prisons sublimes, Et rejoindre le monde, au-dessous des nuages, Pour y guider les cœurs des hommes les plus sages." Toutes ces âmes de pouvoir qui s'essayaient aux questions essentielles, toutes ces langues vulgaires attablées au banquet qui s'imposaient pour fêter Les quatre ou cinq mille ans de leur houleux mariage.... J'ai beaucoup aimé, et un grand bravo à votre connaissance hors pair. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
4/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Dommage que la versification soit si brouillonne. Je ne suis pas un tortionnaire des mauvais alexandrins, disons que j’y suis sensible lorsque le texte me paraît bon, ce qui est le cas ici. Car j’ai aimé le ton mi-fable mi-tragédie de ce banquet. Ah je peux rêver d’un peu plus d’application qui aurait convoqué Racine ou La Fontaine, lequel étrangement n’est pas invité au banquet.
J’ai particulièrement apprécié l’ironie de Jésus ayant atteint l’âge de la maturité, habile rédempteur, etc… Merci à vous de m’avoir poussé à réviser les deux voleurs crucifiés avec Jésus. L’histoire est édifiante. Une étude approfondie digne d’Hercule Poirot arrive à la conclusion que ces deux voleurs étaient sans doute des disciples, condamnés comme lui pour agitation sociale. A l’époque on ne crucifiait parait-il que les sicaires (les juifs en révolte contre Rome) et pas du tout les voleurs. Je suis un fan de la Mythologie grecque, mais plutôt la cothurne que la botte. Je préfère Héra à sa copie Junon. Alors oui, bravo, que nos plus vaillants esprits et poètes vénérés soient affranchis des prisons sublimes des sublimes tyrans. Laissez-nous vivre au-dessous des nuages pour régner en paix sur notre destinée. Ce serait vraiment dommage de ne pas travailler la versification de ce texte pour en faire un miracle de poème. Bellini |
Anonyme
4/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Jésus ne crie pas sur la Croix mais continue à enseigner (les sept dernière paroles du Christ). Il n'est pas en colère et l'avait prédit. C'est Prométhée qui peste contre Jupiter, non pas Jésus contre son Père. Pour la versification, pourquoi le "ce" de "Florence" commence-t-il le deuxième hémistiche ? Les princes des nuées comme chez Baudelaire ? "étaient présents" au pluriel ? Nombre de vers par strophe ? Jésus : est-ce son apothéose ou bien ses trois jours en enfer ? on pouvait lire l'avenir : huit syllabes => pourquoi pas "on lisait l'avenir" Cependant, j'aime bien le thème et le courage d'écrire et de nous envoyer une ode héroïque. |
Donaldo75
5/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour JMD,
J'aime beaucoup cet exergue qui m'incite à la bienveillance de manière originale et versifiée. Au moins, dès le début, je suis dans la matière poétique, celle de la versification rimée. Ensuite, vient le poème lui-même. Le thème est intéressant et ici la mise en condition du lecteur vient des nombreuses références à des mythologies diverses - je précise que j'englobe la Bible dans ces mythologies vu que, et je m'en excuse auprès des catholiques purs jus, ce qui est écrit dans cet ouvrage n'a pas été vérifié scientifiquement, fin de la parenthèse - qui donnent un petit côté manuel d'école de quand j'étais petit. La forme va bien avec cette mise en condition et je n'irai pas dans le détail atomique pour attester ou pas de la cohérence de l'ensemble vu qu'on est en poésie et pas en sciences dures. Merci pour le partage. Donaldo |
Ascar
6/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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le rythme est là comme un courant rapide qui m’entraîne aisément du premier au dernier mot.
Mélanger toutes ces croyances, pour, au final, nous dire qu'on vivrait mieux sans est une idée que je défends. Tout cela est conté de façon homérique ce qui sied très bien au sujet traité. merci pour ce partage |