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Poésie libre
JMLedru : Un matin dans la plaine
 Publié le 02/12/08  -  4 commentaires  -  1334 caractères  -  21 lectures    Autres textes du même auteur

Des mots, des impressions, pour décrire l'indescriptible, un cri de révolte et d'espoir mêlés...


Un matin dans la plaine



La maison
La peur
L'attente de l'inéluctable
Les pas martelant l'escalier
C'est écrit
Les coups sur la porte
Le verrou qui saute
Les cris
Déjà
Le refus timide
Les coups
Encore
La rue
Le dernier regard
Dérobé
La colonne grise
Presque rassurante
Le train
La chaleur
L'étouffement
La misère
D'être si humains
À se battre
Pour une place
Un peu d'air en sursis
La lumière
Le froid dehors
Quelques coups
Toujours
Des cris
Un hurlement
Dedans
La séparation
Les larmes
Peut-être
Sèches
La perte de soi
Nus soudain
La bouche ouverte
De la baraque
Les douches
La brûlure
Plus forte que tout
La panique
Vite
L'engourdissement
Plus vite
La fin


(Je ne sais pas si j'ai le droit de parler de vous. J'ai peur. Si je le fais dans le respect presque sacré de la mémoire c'est pour l'espoir que cette fin soit la fin pour toujours des pas dans les escaliers et de la chaîne inéluctable qui s'enroule ensuite autour de notre humanité. Je ne sais pas pourquoi mes frères j'ai si mal à penser à vous. Je voudrais des mots purs pour vous pleurer, nous laver et croire encore)


 
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   Anonyme   
2/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour, JMLedru!

Votre paragraphe en prose est presque inutile! Relisez vos vers seuls: ils en disent bien assez sur l'horreur de la Shoah.
Ces mots martelés comme des bruits de bottes, comme un mécanisme trop bien conçu, trop bien huilé, cela suffit au lecteur.
Je ne sais pas si c'est de la "poésie". En tous cas, c'est prenant. Des groupes nominaux qui , mis bout à bout, suggèrent les différentes étapes d'un film. C'est efficace.

   David   
3/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour JMLedru,

La tension est presque désagréable en descendant les vers, le thème se comprend assez vite, un poème-cauchemar. La fin apporte quelque chose car elle insiste sur ce point, j'aurais pu avoir du rejet pour un poème comme celui là qui ne ferait que mettre en scène un drâme.

   Lylah   
12/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte haletant, déchiré, déchirant.
Les vers courts expriment parfaitement l'éclatement d'un monde sombrant dans l'inconcevable, jusqu'à l' "engoudissement" final qui semblerait presque salvateur après tant de peurs et de souffrances.

Oui, "La colonne grise" était "Presque rassurante" au départ... avant de les faire basculer dans l'horreur.
Merci pour ce texte sans haine, écrit avec le coeur, pour eux...

   Anonyme   
6/1/2017
Il m'a fallu vous relire, pour mieux saisir ce que vous vouliez nous faire ressentir.

Pour ma part, cette enfilade de mots, ne met pas en valeur l'écrit, parce que certaines coupures sont maladroites, là, encore l'absence de ponctuation se fait ressentir. Il faut "avaler" tolus ces mots agglutinés qui se succèdent. Un texte plus aéré aurait donné de la puissance, de la profondeur. Il aurait mis en valeur ce qu'exprime vos mots.

L'idée est là, présente, mais il n'y a de vraie force, j'aurais aimé des mots qui se révèlent, qui m'empoignent ...


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