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Poésie libre
JoB : La création poétique
 Publié le 25/02/14  -  8 commentaires  -  2239 caractères  -  113 lectures    Autres textes du même auteur

Voici un mode d'emploi subjectif, voire même orgueilleux de la poésie comme remède et arme contre le "spleen" et contre la platitude des choses.
Par l'usage des majuscules, j'ai voulu illuminer le cœur du poème, la quintessence même de mon propos.

Bonne lecture.

En espérant trouver en vous des lecteurs passionnés à la critique assassine s'il le faut.


La création poétique



Prenez dans la pâleur des lunes artificielles le premier autorail qui passera devant la porte de votre esprit.

Sifflotez, en vous installant, une ballade sombre et claire comme une lune de fer,
et fusionnez avec la chair peu claire des fauteuils.

Et surtout regardez le monde danser comme un jeune enfant

Ivre, simple, puissant.

Plongez sans discontinuer votre iris de mer, de fer, de bois et de chat dans les flots flous des passants qui se dissolvent dans la grisaille des villes.

Saisissez leurs démarches mécaniques, élastiques ou extatiques et leurs visages, masques, casques mélancoliques, joyeux ou furieux

Puis sans discontinuer tracez-leur un chemin dans les ombres vers leur maîtresse, leur mère ou leur mort qu’importe pourvu qu’il ne mène nulle part.

UN BEAU CHEMIN MÈNERA TOUJOURS AU PRÉCIPICE

Bienheureux alors est celui qui peut s’enorgueillir d’être une sublime brisure, une cassure dans l’éternité, un éclat éblouissant d’infini.

Si par chance, dans l’univers d’inhumanité, de cruauté de l’autorail qui ramasse patiemment des poussières d’hommes tu croises un regard de femme, braise dans la cendre, vie dans le néant,
SAISIS-LE VITE ET GARDE-LE CONTRE TOI.

Si vraiment tu parviens, frère rêveur, à ramasser un diamant parmi les rochers noirs, normalisés, néantisés

ALORS SEULEMENT TES RÊVES SERONT LE SANG DE TON EXISTENCE.

Mais si la douleur du beau, qui rentre comme des épines de cristal dans tes yeux crevés par le réel, t’est insupportable,

c’est que la poésie ne s’est pas perchée sur ton épaule courbée par le tourment,
que la clairière t’est fermée
et que tu traîneras la cage verrouillée de ton être, mystère portatif, jusqu’au bout de toutes les terres que le bipède pourra s’inventer.

ALORS, ALORS LA NUIT :

N’oublie pas les autorails qui fendent de la hache de leurs roues les ténèbres

et quand tu te tiens inutilement sur votre bureau occupé à quelque labeur,

Aie une vague pensée pour la fabrique à songes, l’atelier à rêves qui serpente sous ta fenêtre et peut-être dans ton esprit.


 
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   David   
8/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'ai des organes sexuels externes, comme tous ceux de ma race, on a patiemment brulé les eunuques, aussi, quand j'ai lu ça :

"Si par chance, dans l’univers d’inhumanité, de cruauté de l’autorail qui ramasse patiemment des poussières d’hommes tu croises un regard de femme"

J'ai bien compris que tu étais aussi de notre clan de chasseurs cueilleurs, violeurs de dindon quand on ne trouve rien d'autre.

Ce qui précède est de l'humour, je veux dire qu'en un passage, le poème a exclu une moitié de l'humanité de la "poésie" (part à débattre mais on s'éloignerait du sujet).

La "poésie" se confond avec une quête amoureuse masculine.

L'idée de cet autorail est intéressante, la prose a de la fougue (ce ne sont pas vraiment des vers à mon sens, il n'y a pas vraiment de rupture par la rime ou l'enjambement, ou "d'effet de slogan" à l'exception des passages en majuscules peut-être mais leurs places et leurs proportions par rapport au texte le place plutôt dans la prose poétique à mon avis).

Il y a une "arrogance" assumée dès le début, dès l'idée du poème même, il manquerait une prise de recul sur votre "posture de narration" : je suis metteur en scène, acteur, spectateur, homme, femme, ou bien je tente de faire oublier tous ces aspects.

   LeopoldPartisan   
11/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je ne dis pas que l'idée est mauvaise, mais rien ne m'agace plus que d'être interpellé dans un texte qu'il soit poétique ou autre. C'est vicéral, cela m'exaspère d'être pris à partie ou inviter à entrer dans la danse des poêtes rêveurs et trou la la et trou la la.

Sans parler justement des majuscules aie aie aie, en route les poncifs, c'est quoi ce pins... Oufti là gaillard, tu sais quand même que tes rêves seront le sang de ton existence ! Non je l'ignorais, moi qui croyait que c'était justement le liquide de refroidissement des autorails qui m'ont coupé mon beau rêve avec leur hache roue de ténèbre... ben merde alors... En parlant de hache attention de trop en consonner sans "E"...

Après cela on s'étonne que l'atelier des rêves serpente sous ma fenêtre...

   Arielle   
13/2/2014
 a aimé ce texte 
Pas
Bavarde et pompeuse cette approche de la poésie m'est totalement étrangère. Alors que l'émotion, la musicalité me semblent essentielles dans le rendu d'un poème ici tout me paraît froid et laborieux.
Une phrase comme celle-ci.
"la douleur du beau, qui rentre comme des épines de cristal dans tes yeux crevés par le réel, t’est insupportable"
en forçant l'image, frise pour moi le ridicule, je suis désolée !

   senglar   
25/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour JoB,


La technique de ce poème libre rappelle "Prenez un mot/Prenez-en deux/Faites cuire comme des oeufs/..." mais je crois que ça ne marche pas avec des vers aussi longs qui font que ça ne virevolte pas.

Quelques allitérations et assonances malheureuses dont "... flots flous.../... élastiques... extatiques... masques, casques...".

De belles images et invites ici et là mais l'expression d'ensemble m'a paru brisée, heurtée parce que l'auteur ne s'est pas résolu à crucifier son texte qui me semble un lit de Procuste où l'on ne coupe pas les membres qui dépassent d'où un sentiment d'excroissances non avenues. Je sais que c'est un supplice mais la poésie exige que l'on élague.

Le texte ne m'en a pas moins séduit... ici et là comme dit plus haut :)

brabant

   Robot   
25/2/2014
 a aimé ce texte 
Pas
Ce qui m'horripile dans ce texte, c'est l'interpellation, le côté donneur de leçon.
De la poésie, sûrement mais tellement prétentieuse dans son développement excessif et ses phrases à rallonge qu'elle finit par être dérisoire.
Le manifeste extatique que j'avais indiqué "à la limite de la suffisance" avait quand même plus de retenue.

   Anonyme   
25/2/2014
Bonjour JoB

Dans ce fatras indigeste et prétentieux, je me suis permis d'isoler quelques beaux passages.

Mis bout à bout, ils ont fort belle allure :

"Prenez dans la pâleur des lunes artificielles le premier autorail
Sifflotez une ballade sombre et claire
Plongez sans discontinuer dans les flots flous des passants qui se dissolvent dans la grisaille des villes. 
Saisissez leurs démarches mécaniques, élastiques ou extatiques
Tracez-leur un chemin dans les ombres vers leur maîtresse, leur mère ou leur mort qu’importe pourvu qu’il ne mène nulle part. 

Ayez une vague pensée pour la fabrique à songes, l’atelier à rêves qui serpente sous votre fenêtre.

N’oubliez pas les autorails "

   Anonyme   
25/2/2014
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Bonjour, Job,

Je vous prie de m'excuser car, d'ordinaire, je me tiens à l'écart de ce qui, manifestement, n'est pas pour moi. Un copain d'ici écrivait à peu près et fort à propos : si je n'aime pas les gâteaux, je ne vois pas l'utilité d'entrer dans une pâtisserie pour gueuler "Je n'aime pas les gâteaux".
Bon, vous l'aurez compris, j'ai fait une énorme bêtise : je suis entré dans votre pâtisserie et j'ai goûté quand même de votre gâteau.

Céline a écrit, je ne sais plus où ni exactement comment, quelque chose de cet ordre : il faudrait toujours commencer par imaginer les gens à poils, c'est-à-dire comme ils sont réellement sous l'apparat; ça vous les dégonfle en moins de deux.
Je n'ai pu m'empêcher d'imagnier votre narrateur à poil dans l'autorail. Il s'est déballonné en moins de deux.
Je l'ai vu à poil avec ses majuscules, criant aveu d'impuissance lorsqu'on ne sait pas mettre en valeur par l'écriture et que la typographie est le dernier cache-misère. Il est parti se blotir dans un coin en bégayant quelques assonances disgracieuses. Lorsqu'il a croisé un regard de femme, il a eu tellement honte qu'il s'est barré. Moi aussi.

Je vous demande humblement pardon. La poésie ne s'est pas perchée sur mon épaule courbée par le tourment.

   Anonyme   
5/1/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
"La création poétique", je crois que vous êtes complètement passée à côté.

Je n'ai jamais lu un texte aussi insipide. C'est d'une platitude, d'un ennuyeux. C'est sans relief, tous ces adjectifs, ces mots en majuscules, ces retours à la ligne sans raison. Tout cet ensemble donne un effet désastreux.

Tout votre phrasé est hors de propos, je me suis demandé à qui il pouvait bien s'adresser. Cet écrit est ridicule en sa conception.

Avez-vous réellement compris ce qu'est "La poésie" ! Par cet écrit, j'ai comme un doute très sérieux. Attardez-vous longuement sur votre poème, et réfléchissez sur vos dires, je ne pense que le chemin que vous avez pris, soit le bon ...


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