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LeopoldPartisan
20/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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que dire sinon que personnellement j'attend la suite de ce poème qui me semblait-il s'annonçait plus long, tant l'emphase et cette envie de "briller", en anglais, ils écrivent "I wonder..." laissait présager de beaux et grands moments.
"Je brigue le poste de brigand, de souffleur d’aurore, d’ivrogne professionnel." ajouter à de mots heureusement cohérent et ma fois bien tourné annonçait une forme de poésie que j'affectionne si au moins la pensée est contrôlé, ce qui ici me semblait être le cas. Mon seul bémol,erreur de jeunesse dirai-je c'est le "Et toi ?" Purée dans cet envol, qu'est-ce qu'on devrait se préoccuper d'autres, l'aventure c'est d'arriver à mettre son expérience et sa vision en mots sans s'embarrasser de ce qu'en pense le lecteur... Il suit ou abandonne, on ne va quand même pas lui donner la parole ainsi en plein shoot. |
Robot
21/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle prose poétique, que j'ai eu plaisir à lire.
Peut-être à la limite de l'emphase. Il s'en fallait d'un rien pour que ça tombe dans la grandiloquence comme cette phrase: "je veux avaler le soleil et recracher la lune..." un brin excessive et qui selon moi apparaît quelque peu prétentieuse par rapport au reste du texte. Le dernier questionnement "et toi?" par contre est lui trop prosaïque. Et risque de faire tomber aussi dans la suffisance comme si le personnage disait: "tu vois ce que je suis, moi, ce que je peux être... et toi, peux-tu y prétendre ?..." Je préfère terminer sur la phrase précédente. |
Anonyme
3/2/2014
a aimé ce texte
Bien
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Le titre me semble un peu pompeux. Le texte parfois un peu forcé.
"le centre du pont des deux rives" est un peu lourd à entendre. La partie où le "je" intervient est moins naturelle, moins fluide que le début du poème hormis ".Je veux avaler le soleil et recracher la lune, os de feu, relief d’un festin infesté d’éternité. " que j'aime beaucoup. Vous nous offrez de belles allitérations et ce lien sensuel avec les éléments renforce l'intensité des impressions à la lecture. Des oxymores bien trouvés jalonnent cette prose (brûlures douces et froides-festin infesté d'éternité) La "chute" surprend en première lecture, je l'ai trouvée incongrue, puis en relisant, j'ai imaginé que vous invitiez l'Autre à partager votre exaltation. |
Anonyme
27/4/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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"L'extase d'arracher son être à l'être... au diable le bonheur....J’ai cette euphorie des apories, cette joie du sans loi."
etc... J'ai lu ce texte comme celui d'une personne qui, pour dépasser le stade d'une douleur insupportable, ne trouve de ressource pour vivre une minute de plus que dans cette euphorie de tout lâcher et de tout vivre selon ses pulsions... alcools, shoot, folie, déraison... Un autre point de vue sur le devenir, toute contingences rejetées, pour survivre. En ce sens c'est très bien exprimé ... et j'y rejoins l'auteur... et le remercie de cette communauté de ressenti. Mais il y a beaucoup d'emphase et de jeux de mots par moment pour "bien impacter le lecteur" : "reluis, revis, ressens, volutes voluptueuses, baiser d'un brasier,...". Et - si je peux me permettre- les mots "prophètes et guerrier" expriment une sorte de surestimation de soi un tantinet excessive... Un texte comme celui-ci gagnerait à quelques coupures |
Anonyme
5/1/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
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Et toi ? Eh bien, je reste dubitatif, c'est un texte bien trop grandiloquent. Cela crée une certaine indifférence.
Plus je lis et moins j'adhère à l'idée émise dans ce texte. Peu à peu je m'en éloigne, je ne comprends pas vraiment la démarche : " Au diable le bonheur ; l'extase est cosmique ", à chacun sa manière de voir ... " Le cri des étés de ma vie commence aujourd’hui dans la langueur d’un shoot d’août." C'est votre choix ... libre à vous, mais il n'est pas tout à fait possible de cautionner ce genre de démarche, même si ce n'est là que des mots, tout du moins je l'espère ... " Je brigue le poste de brigand, de souffleur d’aurore, d’ivrogne professionnel. " " Je dévoue ma vie à la folie, aux virages, à la déraison, à la déviance suprême, à la dépense excessive des tous mes atomes, à l’éveil permanent, à la solitude des prophètes et des guerriers. " Dans ce "je", bien présent, il y a toutes vos envies, elles ne me font en rien envies, vos déviances vous appartiennent. Je ne vois pas vraiment l'intérêt d'un tel écrit. La forme choisie, avec certains espacements, n'apportent pas à l'écrit, plus de qualité, de force, ni d'ailleurs les mots tout en majuscules " RELUIS - REVIS - RESSENS " |