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Ombhre
18/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte écorché, douloureux, que j'ai du relire plusieurs fois. Si l'émotion passe, elle m'est restée obscure, et je suis resté sur ma faim.
L'ensemble des rimes en "en" alourdissent l'ensemble, et cette homonymie sans doute voulue par l'auteur est pour moi trop pesante. Elle amène à des rimes que j'ai ressentie comme forcées: "Mon regard comate dans un miroir de sang" (pourquoi cette image?) "Coule le crépuscule sans coucher du soleil pourtant" (le "pourtant" est de trop à mon sens). Enfin, je n'ai pas compris le rapport entre le titre et le corps du poème. Merci pour la lecture. |
Anonyme
18/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Votre poème est lugubre, presque funèbre.
Il exprime un désarroi profond. J'espère que de l'avoir mis en mots apaisera un peu votre douleur sans doute trouverez vous une lecture compassionnelle mais je ne pense pas que le montrer à des lecteurs anonymes soit le meilleur choix. Bon courage. |
Lulu
27/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Jocelyn,
J'ai bien aimé ce texte, bien que triste, et comme s'il évoquait un temps révolu sans espoir pour la suite... J'ai aimé "Sous un ciel troué je griffe le temps / Une larme de plus dans l'océan" ; ainsi que tout début du poème, en fait. J'ai juste eu un peu de mal avec les deux derniers vers, notamment avec "la brune fera une autre enfant". Là, je ne comprends pas trop l'image... Puis, dans "Mon horloge est d'hiver est de feu et d'astres agonisants", je trouve que le dernier terme est trop long pour le rythme d'ensemble. J'aurais mieux vu un adjectif en deux syllabes... Point de vue tout à fait subjectif, je le concède... Cela dit, en dehors de cette impression pessimiste qui se dégage de la narration, c'est la poésie qui préside, à mes yeux. Cela va avec cette perte de repères, et cette quête de trouver du sens "De la vie je cherche du sens / Dans l'heure qui passe comme le vent". Bien à vous. |
LylianR
27/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Les sonorités uniquement en "an" viennent reforcer un climat qui est déjà pesant, avec des hyperboles comme "comate", "un miroir de sang", "je griffe", "de feu", "agonisants", "l'aube morte".
Cette surabondance de procédés pèse. Elle diminue l'effet escompté. Un poème torturé et un narrateur désespéré. J'ai apprécié : "J'ai aimé au reflet d'une aurore frémissante Quand le soleil nouveau-né apprenait la danse du printemps" |
Anonyme
6/6/2018
a aimé ce texte
Pas
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Ce titre "Crucifix"me paraît bien excessif...
Là, encore je vais faire mon radoteur de service, la présence de la ponctuation ne serait pas de l'utopie. Son absence produit dans certaines phrases, un manque de fluidité : " Mon horloge est d'hiver de feu et d'astres agonisants " " Coule le crépuscule sans coucher du soleil pourtant " J'ai donc fait plusieurs lectures, pour trouver le bon rythme et ainsi avoir une meilleure perception de vos mots. J'avoue que votre écrit m'a mis mal à l'aise. Je ne sais quoi penser, un peu déstabilisé par des phrases comme : " Mon regard comate dans un miroir de sang" " Mon horloge est d'hiver de feu et d'astres agonisants " Tout cela me semble être dans la démesure ... mais c'est cohérent avec votre titre. Les rimes en "an" ne font pas obstacle à ce discours, c'est pour moi le fond qui me pose un questionnement. " Avant l'aube morte la brune fera une autre enfant " |
Anonyme
27/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte sombre exprime un profond mal être.
Est-il consécutif à un évènement marquant qui a fait disparaître " ce sourire d'enfant " ? " Mon regard comate dans un miroir de sang ". " Coule le crépuscule sans coucher du soleil " J'analyse cette image comme le fait d'une tristesse permanente sans qu'il n'y ait eu d'éclaircie. Le titre est-il en relation avec une existence brusquement anéantie ? |
jfmoods
27/5/2018
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Obsédante, l'assonance, quasi-permanente à la rime (et assez présente ailleurs), met en exergue une douloureuse histoire intime. On pense à l'onomatopée qui accompagne l'accomplissement d'un effort violent (Han !).
Un glissement s'effectue du passé (vers 1-2) vers le présent (vers 3 à 10), puis vers le futur (vers 11). On peut lire en écho les premier et dernier distiques à travers un jeu métaphorique, le lever du jour étant associé à la découverte joyeuse de la vie (personnification : "une aurore frémissante", allégorie : "le soleil nouveau-né apprenait la danse du printemps", démonstratif : "ce sourire d'enfant"), sa chute à l'anéantissement final (image de la noyade : "Coule", paradoxe : "le crépuscule sans coucher du soleil", allégories : "l'aube morte", "la brune fera une autre enfant"). Entre les deux, un présent dépourvu d'idéal (image de l'éclatement : "un ciel troué"), figé, englué, (mise en apposition du complément du nom : "De la vie je cherche le sens", métaphore : "Mon horloge est d'hiver de feu et d'astres agonisants"), traversé douloureusement (métaphore : "un miroir de sang", allégorie : "Je griffe le temps", présence forte du chagrin : "Une larme de plus dans l'océan"), où rien ne saurait s'offrir comme exaltation, s'éprouver dans le comblement (entête : "Quand la grisaille inonde le cœur...", marqueur d'intensité : "bien lointain", métonymie : "Mon regard comate", comparaison : "l'heure qui passe comme le vent"). Le titre ("Crucifix") illustre le contenu du poème. L'individu, promis à l'envol, au butinage triomphant, est cloué sur place, semblable à un papillon... naturalisé. Merci pour ce partage ! |
papipoete
27/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir Jocelyn
Je voudrais croire que votre poème, n'est que pure imagination, car votre dessein paraît si funeste ! L'auteur n'attend plus rien du lendemain et " avant l'aube morte la brune fera un autre enfant " Demain, un autre moi sera vous, sera bien loin de ce que vous fûtes, plus un enfant ... Noir c'est noir, et rouge est votre miroir ... |
Anonyme
29/5/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Jocelyn,
Globalement, je trouve le titre assez démesuré par rapport au thème du poème : "peine de cœur". Si violente puisse être cette peine, le fond ne la traduit pas vraiment de manière originale. Les inversions nombreuses manquent d'harmonie et de musicalité : "Aujourd'hui bien lointain est ce sourire d'enfant", l'association des sons "ain/est" n'est pas très élégante. "Coule le crépuscule sans coucher du soleil pourtant", là le manque de naturel sans musicalité est assez évidente. Puis dans la phrase : "Mon horloge est d'hiver de feu et d'astres agonisants", l'absence de ponctuation est gênante mais pourrait être pallier par un découpage des vers différent. en effet on ne sait pas vraiment si les trois mots "hiver" "feu" et "astres" se rapportent tous à "horloge" ou pas. Enfin dans la dernière phrase le verbe "faire" est bien trop banal pour l'image qu'il veut illustrer. Un poème à revoir pour le rendre plus percutant. |
Vincente
20/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie grise. L'arrière-plan est douloureux. La lumière du temps présent éclaire cette souffrance en contre-champ et peine à l'adoucir.
J'ai beaucoup apprécié la force émotionnelle des trois vers du milieu qui sont à mes yeux l'âme du poème : "Mon regard comate dans un miroir de sang Sous un ciel troué je griffe le temps Une larme de plus dans l'océan" L'épilogue parle d'avenir, une nouvelle vie qui, peut-être, gommera un peu les réminiscences difficiles. Je m'interroge toutefois sur la "brune", qui est-elle ? D'ailleurs en première lecture, figurez-vous que j'avais lu "la brume fera un autre enfant", ça m'avait plu. |
tatanlongi
23/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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le texte est triste. mais bien écrit. l'émotion transperce le lecteur. je l'aurai préféré en vers libres. les rimes me semblent l'enfermer. a contrario, les rimes en "an" laissent comme un sillon de sang dans tout le poème.
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