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Anonyme
6/7/2018
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
Vous présentez votre poème en évoquant "l'ivresse", mais j'avoue que le corps du texte n'est pas du tout de ce registre. On comprend bien que l'amour soit enivrant, cependant pour entraîner votre lecteur à la partager, votre poème doit en être la preuve, en faire état. L'expression est trop banale, parfois proche du langage oral sans que ce soit vraiment le style de tout le poème que l'on appréhenderait alors comme tel. À retravailler pour vous approcher de la poésie. Bonne continuation Éclaircie |
Anje
6/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte sans rime, à la métrique irrégulière s'apparente plus à une poésie libre que néo-classique.
Les mots simples rendent bien l'image d'une déception amoureuse que les phrases décrivent sans violence. Il n'y a juste que le "qu'où que" qui ait heurté mon oreille. Un petit poème sobre, sans apprêt, naïf comme le souhaite son auteur. |
papipoete
16/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Jocelyn
Je t'aime comme un enfant qui croit tout, comme au Père Noël, accepte tout ; mais il arrive que loin de tes yeux, les miens s'embuent et ruissellent sur mes joues ! Mais je crois que tu ne le vois pas, et rien ne peut changer la couleur de ton regard sur moi ... NB aimer l'autre, sa moitié quoi qu'il arrive, contre vents et marées et ne jamais voir poindre un arc en ciel après l'orage ; cela arrive ... J'aime bien " où tambourine le balbutiement de mon coeur chétif " . Mais que le dernier vers fait mal aux yeux et aux oreilles " qu'où que ... " La ponctuation aléatoire est surprenante ! |
Robot
16/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je suis très mitigé sur ce texte. Il s'exprime sur un fond intéressant mais les "que" répétitifs le rende trop explicatif et lourd à l'oral notamment. Pourtant, il serait possible de se passer de ces "que" hoquetant par une simple ponctuation.
Exemple: Je t’aime comme on n’aime, les yeux fermés. Il n’y a pas d’autres mots, il y a un silence où tambourine le balbutiement de mon cœur chétif Si un jour tu regardes vers le ciel tu comprendras: où que l’on soit, on n’est jamais nulle part. La ponctuation peut améliorer la fluidité d'un texte. La suppression des "que" ne gêne en rien la compréhension et donne plus de légèreté à l'expression. |
LylianR
16/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Amour et désillusion mêlés. Le fond est assez dense, mais la forme ne me paraît pas servir le fond.
Une généralité qui tombe gratuitement : De nos jours la confiance ne court plus les rues Les "ne que" alourdissent l'écriture : Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier Il n’y a pas d’autres mots, il n’y a qu’un silence que j’adresse Qu’où que l’on soit, on n’est jamais nulle part La poésie n'est pas assez présente. Mais j'ai apprécié : Je me regarde dans un soleil d’eau... La dernière pluie a cessé sur d’autres joues La mienne est encore une averse Une bonne base qui, selon moi, devrait être retravaillée. Merci. |
Anonyme
16/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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" Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés " ne dit-on pas que l'amour est aveugle.
" Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier " il arrive parfois que l'on soit " naïf "... Le fond est intéressant mais je l'ai trouvé effleuré ; quelques vers supplémentaires lui seraient profitables. |
INGOA
17/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte simple avec des mots sans prétention, qui me parle. Pas besoin d'écrire compliqué pour faire passer un message. Une tournure inélégante cependant : "...Qu'où que l'on soit, on n'est jamais nulle part". |
Provencao
18/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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"De nos jours la confiance ne court plus les rues
Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés Je me regarde dans un soleil d’eau Ça doit faire vingt-cinq ans je ne suis né qu’hier" J'aime beaucoup ce quatrain où cette confiance-là est renoncement à un pouvoir sur soi.. Presqu'un don de liberté... Faire confiance, mettre en confiance, rendre confiant : " La dernière pluie a cessé sur d’autres joues La mienne est encore une averse Dire que j’ai cru en toi Peux-tu me citer la couleur d’un caméléon ?" belle réflexion transitive, instauratrice d’être... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Vincente
20/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup votre façon de dire "des entre-mots" en bouleversant leur sens premier, en positivant des négations.
Par exemple dans "Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés" ou plus encore "Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier" et même "La dernière pluie a cessé sur d’autres joues" et "Il n’y a pas d’autres mots, il n’y a qu’un silence que j’adresse". Et enfin dans le vers final. Ce sont des formulations qui interrogent et induisent une volonté d'atteindre l'indicible. C'est très sensible, sans prétention, une sorte d'aveu, de sincérité pour déverser ses pensées sans renier le trouble qu'elles contiennent. D'autant que vous restez dans la sobriété d'une forme courte. L'ivresse sobre d'un amour authentique, bien que sujet à adversités, un peu naïf donc, en quelque sorte un beau challenge, réussi pour moi. |