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Gouelan
18/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Certains vers sont magnifiques, ils coulent dans les yeux comme ceux-ci : "j'ai un peu d'herbe bleue dans les yeux, le rêve mauve, clameur d'ombres, il (le ciel) me sourit, ses poumons de mousseline" C'est odorant, sucré et mauve. Léger et coloré. Pourquoi l'absence d'apostrophes ? Est-ce voulu ? Peut-être que la présentation manque d'aération. Les tirets de la fin sont en trop. Merci pour cet instant et ces mots de coton bleu. |
ANIMAL
21/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est beau, c'est parfumé, c'est doux et sucré... c'est un enchantement de poésie.
Je ne saurai dire si l'on parle ici d'une saison ou d'un être aimé, peut-être les deux qui se confondent ? Mais qu'importe. Je me suis laissée emporter par ces vers si harmonieux, qui glissent et coulent sans un pli en m'emportant dans un monde de couleurs, de sons et de parfums. "Rien ne me manque" dit le narrateur. A moi non plus quand je lis ce texte. Chaque mot est à sa place, chaque image me parle même si le sens du tout m'échappe peut-être. Ce "rêve mauve s'éternise" et me laisse aussi songeuse qu'admirative après le dernier vers. en EL |
Gabrielle
22/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui porte sur le thème de la paix intérieure.
Exquisement bien définie... L'auteur(e) fait partager son sentiment, son ressenti. Merci pour ce témoignage empli de bienveillance. Bien à vous. Gabrielle |
FANTIN
25/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Simple et doux comme un refrain de source, voilà un beau petit inventaire du bonheur qui ne demande rien au monde que le charme de sa nature. Cette bulle bienheureuse, rien ne peut la crever, elle est remplie de parfums, de couleurs, de sons agréables, de tendresse, de rêve...Plus loin, ailleurs, le monde peut bien "hurler", cela ne change rien. Qu'il garde ses cris et sa raison. Ici, cela n'existe plus.
On est bien dans ce poème, comme bercé dans un hamac, à savourer la douceur de ce "joli Octobre". |
Corto
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte centré sur l'intériorité, d'une rare finesse.
Et pourtant on échappe au cercle fermé ou impénétrable. Au contraire on sent toute la complicité avec l'environnement, l'assimilation des perceptions venues de l'extérieur pour enrichir ce vécu sensible et profond: "j'ai ta richesse ta montagne ton visage ta tendresse et cela me suffit". Tout ce poème respire le sensuel, l'attentif, la culture de son intérieur au contact de ce que le narrateur perçoit et engrange. L'apothéose vient avec ce beau vers: "un jardin plein de soupirs ronronne". Une très belle démarche à savourer. Le titre est fort bien trouvé. Merci à l'auteur. |
Provencao
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" j'ai le chant des oiseaux
Les couleurs… les sons et les parfums rien ne me manque j'ai l'esprit et les sens qui chantent rien ne me fera sortir de ma torpeur le secret vibre en moi comme un volet qu'on vient d'ouvrir..." J'ai beaucoup aimé cette "goutte de rosée" véritable mystère de cette richesse venue d’ailleurs et faisant que nous sommes ce que nous sommes. Malgré les" hurlements du monde". En dépit de tout. Beauté de cette " goutte de rosée" dans l’être donnée avant tout. Étrange et sublime beauté. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est un joli poème en forme libérée où les images sont nombreuses. Mais il y a deux choses qui me gênent : l'absence de ponctuation qui rend la lecture difficile Et je ne saisis pas bien le rapport du poème avec son titre mises à part, peut-être ces noisettes qui n'apparaissent qu'à l'automne. Autrement, j'aime bien le style court des vers qui lui donnent un aspect sautillant, comme un oiseau de branches en branches. Le secret vibre en moi comme un volet qu'on vient d'ouvrir est pour moi le meilleur passage du texte. Oui, au final, un joli poème de forme libérée qui me parle. |
Anonyme
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème-caresse. Seul regret le mot rêve du derniers vers. "Regret"aurait à mon avis mieux convenu. Un regret ne gêne en rien cette contemplation de l'automne, qui est déjà onirique, le rêve qui persiste contredit tout le propos (au demeurant splendide). Bref, je me comprends... Je noterai Beaucoup ++++
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Anonyme
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo Josy !
Très beau poème : sensuel, intimiste, il coule de source. Des trouvailles originales : les " poumons de mousseline" , " l'herbe bleue dans les yeux". La nature refuge, ressource est rendue vivante. Et le " j'ai" en initiale évoque l'infinie richesse que le "je" ne lâcherait pour rien au monde. Merci pour ce partage. |
Robot
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème résolument hédoniste, qui regarde vers le bonheur et la beauté, qui goûte les sensations, les sons et les couleurs et les senteurs.
On entre délicatement dans un lieu édénique avec cette goutte de rosée qui glisse puis l'on s'enfonce voluptueusement dans une sorte de félicité et de sérénité. De belles évocations: "une clameur d'ombres de verveine de noisettes et de menthe "comme un baiser de sucre…" "j'ai un peu d'herbe bleue dans les yeux" Un trés beau texte libre. |
Vincente
8/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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C'est très beau. D'une douceur amoureuse et d'une fraîcheur rassérénante. L'on se dit en fin de première lecture, que le bonheur parfois existe, que ce ne peut être qu'un leurre puisque que ce regard l'a vu, cet esprit l'a ressenti et cette plume l'a écrit comme une évidence.
Je ne veux pas risquer de spolier cette radieuse expression, car l'écriture aussi dévoile un bel équilibre, en "introspectant" l'ouvrage délicat. Juste me bornerai-je à citer ces deux passages superbes : " j'ai un peu d'herbe bleue dans les yeux et le ciel en profite" "Tout contre moi… le silence un jardin plein de soupirs ronronne avec ses poumons de mousseline quand sur le lit froid de la raison un rêve mauve s'éternise" |
papipoete
8/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour josy
l'art en vers libre, de peindre nos couleurs intérieures ; il peut pleuvoir dehors et faire un soleil radieux dans le coeur ! Il suffirait de presque rien... pour que mes yeux rayonnent de joie, mais " je t'ai, ton visage et ta tendresse " ; alors en moi, je souris, j'exulte, je suis bien... " NB une peinture abstraite d'émotions vraies, s'étale sous votre plume ; des couleurs, des senteurs, le silence au jardin plein de soupirs... Belle et délicate écriture ! |
emilia
9/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème enchanteur d’un jardin intérieur qui « glisse » avec douceur comme cette « goutte de rosée » en prélude à cette vibrante déclaration d’amour qui se confie en tendresse et délicatesse, dans l’osmose « des sens et de l’esprit » que ces deux vers magnifient « le secret vibre en moi / comme un volet qu’on vient d’ouvrir… » et qui laisse entrer toute la lumière de son émerveillement, dans le silence qui « ronronne » et cette sensation de plénitude, de surréalité onirique qui s’oppose au « lit froid de la raison »… ; merci à vous pour ce partage d’émotions rassérénantes…
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Donaldo75
9/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Josy,
J’ai beaucoup aimé ce poème. Son entame est très réussie. « Une goutte de rosée glisse le long de mes doigts les hurlements du monde ne changent rien » La tonalité est douce et répond bien au dernier vers que je cite dans l’entame. L’accumulation des images de quiétude, de sommeil, de torpeur, confirme cette coloration poétique. La fin ramène le lecteur dans sa réalité. « quand sur le lit froid de la raison un rêve mauve s'éternise » Bravo ! Donaldo |
BlaseSaintLuc
10/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Superbe LIBRE,
Le style est respecté dans son absolue poésie, c'est quoi le libre ? C'est la liberté des mots qui prennent tous leurs sens, débarrassés de toutes formes contraignantes, ils nous parlent, c'est le sens qui prime, chaque phrase verse son image à la construction. Donc le coté poétique, c'est OK, le rapport avec l'automne est plus incertain , ici, je vois ce qu'inspirent l'amour et la présence d'une personne , ou une profonde quiétude , pas une saison . Je ne comprends pas bien la conclusion du texte. " Dans ce joli octobre si doux Tout contre moi… Le silence Un jardin plein de soupirs ronronne avec ses poumons de mousseline Quand sur le lit froid de la raison un rêve mauve s'éternise" il y a le silence ... Mais des soupirs Octobre et si doux ... Mais le lit de la raison est froid Qui s'oppose elle-même au rêve . peut-être que l'auteure est casanière ,préférant les coussins de velours aux coussins des feuilles de l'automne ? et si l'on évoque l'automne d'une vie , et ce que cela provoque à "l'intérieur " pourquoi prendre octobre avec soit ? il manque des clefs à la maison ... |