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Purana
10/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pour moi, ce poème donne une impression d'abondance. Il est complètement saturé de belles images poétiques et empli d'infinitifs qui comblent les espaces entre les images.
Le narrateur commence par un voyage complet, allant d'un mouvement physique imaginaire à l'autre. On continue et on va loin ... En cours de route, tous les sens semblent être excités : on voit, ressent, entend, sent, ... et goûte. En même temps, on agit : on détruit, chante, touche, éprouve, admire, ajuste (pourquoi "ajusté" et non "ajuster" ?), ... et met des choses au silence. Tout est très bien écrit et la dernière partie est vraiment fabuleuse. La seule chose qui me manque, c’est de voir, ici et là, quelques vers consacrés un peu à la réalité terrestre. Je pense que cela renforcerait la beauté des images. En même temps, une fonction supplémentaire serait créée : l'image en tant que projecteur, mettant en lumière la source d'inspiration. Merci pour ce partage. Ce fut un plaisir pour moi de vous lire. |
troupi
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est de la poésie, facile à lire, agréable à dire.
Ça coule doucement comme le sable entre les doigts. "Qui dira les langueurs à refaire le monde quand dans ta main tu dessines une abeille et que tu souffles sur ta paume ouverte.." J'aime particulièrement ce dernier tercet mais dans l'ensemble tout me plait. Merci pour cette belle lecture matinale. |
Corto
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème/litanie qui nous montre le chemin du narrateur et nous invite à le suivre.
De belles images , certaines d'un accès immédiat: "Marcher Jusqu'à l"éblouissement Franchir Un temple vide", d'autres appelant l'imaginaire: "Prendre L'escalier d'un murmure Traverser Le bruissement du feuillage". C'est un vrai remue-méninge que nous propose l'auteur, qui bouscule et émeut. Oui car on sent l'émotion et la délicatesse lorsque arrive "Taire Ce qui te fait pleurer". Les deux dernières strophes confirment une belle aspiration "à refaire le monde" qui a posteriori justifie le chamboule-tout de la première partie. De images raffinées, un cheminement qui décide de ne pas finir et qui regarde l'horizon, voici un très beau poème. Bravo à l'auteur. |
natile
12/8/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bleu est sensé indiquer quelque chose du poème et là, je n'ai trouvé aucun lien avec le brin de paille. Il n'y a que l'avant dernière strophe où la référence à la paille apparait, d'ailleurs elle est plutôt jolie et bien tournée et pour retomber sur la dernière où on perd de nouveau le lien . cette construction sous trois formes, une saccadée mots après mots, une autre plus musicale et la dernière qui reste très abstraite on a du mal à voir l'intention souhaitée. Trop inégal et confus.
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Anonyme
16/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une foison d'images dans "ce brin de paille". Le mot "Bleu" seul, en exergue m'a évoqué Éluard. On plonge donc dans ce poème avec cette suite de verbes à l'infinitif, conseil ou constat, philosophie infinitive ? Tous des verbes d'action suivis d'images originales. Le poème prend l'allure (pour l’œil) d'un homme debout, assez longiligne et cette mise en page convient très bien au poème. La base, plus large donne de la stabilité à l'ensemble. J'ai particulièrement apprécié : "Franchir Un temple vide" "Empoigner Les spasmes du silence" Et les trois deniers vers, superbes: "Qui dira les langueurs à refaire le monde quand dans ta main tu dessines une abeille et que tu souffles sur ta paume ouverte.." Merci du partage, Éclaircie |
VictorO
16/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui fourmille d'images et de trouvailles poétiques et qui appelle à une méditation sur la vie, la nature, l'univers, le quotidien. Exercice délicat car le texte est d'une longueur conséquente.
J'ai apprécié en particulier : "prendre l'escalier d'un murmure", "traverser le bruissement du feuillage", "cueillir la mer mêlée au soleil", "pour tresser la paille avec les couleurs de l'univers". |
Robot
20/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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J'aime bien les sept derniers vers.
Le reste est un peu trop litanique. Tel qu'il est rédigé, j'ai l'impression que le narrateur délivre une recette comme en cuisine: Mettre du beurre Ajouter du sel pour le goût chauffer à feu doux jusqu'au frémissement Peut-être qu'en resserrant un peu le propos et en utilisant le conjugué de temps à autre pour sortir de la monotonie de l'infinitif ce texte aurait une autre allure et donnerait une élocution moins hachée. Exemple pour expliquer mon avis: Je Marche jusqu'à l"éblouissement en franchissant un temple vide et prend l'escalier d'un murmure pour traverser le bruissement du feuillage |
Lebarde
7/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Étrange litanie ( heureusement pas trop longue) de verbes à l’infinitif égrainant des images simples mais originales, usant de mots simples mais développant des idées complexes et même obscures créant une atmosphère à la fois légère et envoûtante.
Le ton monotone et lancinant se libère et s’éclaire dans les deux dernières strophes « explicatives » qui ont eu ma préférence. Ma tasse de thé n’est pas nécessairement goûteuse et bien remplie avec ce genre de poésie libre mais je dois néanmoins avouer avoir pris un certain plaisir à sa lecture. Merci Lebarde |
papipoete
7/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour josy
je vous le dis d'emblée, les 3 derniers vers sont très évocateurs, avec l'abeille qui va prendre son envol... pour quelques semaines si elle a la chance d'être une femelle ! Votre poème est comme un devoir du maître d'école : faire une phrase avec les verbes " marcher, franchir, prendre etc... " de la manière la plus agréable qu'il soit ! NB cette remarque ne se veut aucunement désobligeante, mais certaines de ces lignes sont fort belles ( traverser... le bruissement du feuillage / broder... ton nom sur mon coeur ) quand d'autres ( éprouver... la rose marine ) sont plus suggestives. je vous voudrais..." taire... ce qui te fait pleurer ", mais ne suis pas tout à fait subjugué ! |
senglar
7/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Josy,
J'imagine que la rose marine - qui a beaucoup à voir avec l'amour et qui de plus est très mellifère - n'a pas été nommée ni introduite au hasard puisque le thème de cette poésie est un amour bleu (comme les fleurs du romarin. Fleur bleue et fleur bleu le romarin) et sucré, mielleux évidemment... et qu'à grand renfort de langueur il dessine une abeille dans sa main et souffle sur sa paume ouverte. Tout se tient et on est sous le charme de la rose marine justement. Je regretterais seulement le choix d'une succession d'infinitifs, trop impersonnelle et pas forcément légère, aérienne, quoique... dans un poème aussi long. Il doit certainement y avoir un moyen de faire autrement. Sinon, ben c'est tout à fait charmant, câlin et enjôleur dans le ton, l'intention, l'invite et un attendrissement complice certain. Je m'intègre à... et je suis tout cela sans m'éclipser à aucun moment car je ne me sens pas ici un intrus à aucune étape, aucun moment. Merci de m'avoir permis de vous accompagner et de m'accepter dans ce jeu doucement amoureux. A bientôt je le souhaite Delicatessen senglar |
ANIMAL
8/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très joli poème scintillant de légèreté. J'aime beaucoup cette énumération, ce voyage entre rêve et réalité.
De bien belles images : "Marcher jusqu'à l'éblouissement" "L'escalier d'un murmure" "Les voyages frileux" "Trembler comme une brindille bleue" "Toucher du front le ciel" Quand aux deux dernières strophes, elles sont poétiques en diable. Mon seul bémol serait la façon de faire ressortir les verbes à l'infinitif. Si c'est pour inciter le lecteur à marquer une pause, une virgule aurait pu jouer ce rôle "Marcher, jusqu'à l'éblouissement". Mais c'est un choix d'auteur et il ne me gêne pas plus que cela. Un poème très réussi, agréable à lire et à dire. |
Marite
8/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bel instant poétique que cette lecture matinale. Une petite réserve au sujet de la forme sauf pour les deux dernières strophes.
Le fait de limiter à un seul verbe d'action un vers sur deux oblige le lecteur à adopter un rythme saccadé, du moins en première lecture, et cela me semble nuire à la mélodie de l'ensemble. J'aurais mieux saisi et apprécié la magie des mots s'ils avaient été présentés ainsi: Marcher jusqu’à l’éblouissement Franchir un temple vide Prendre l'escalier d'un murmure Traverser le bruissement du feuillage Trembler comme une brindille bleue Aller loin les yeux hébétés Sur la terre brune et chaude ... Mais l'auteur est seul maître n'est-ce pas. |
emilia
10/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Écrire comme on « lance une bouteille à la mer… », en quête de ce « bleu… » dont Baudelaire chantait « les immensités », vos mots ont un souffle indéniable et je découvre visuellement la métaphore de l’escalier dans votre poème où chaque marche est une étape évoquée par ce verbe à l’infinitif isolé et mis en valeur, qui traduit tous les états d’âme, comme une ode à l’être aimé, jusqu’à « Broder / Ton nom sur mon cœur », un amour allant de « L’ivresse à la mélancolie » et qui tente d’épargner les chagrins, ainsi que la paille « se tisse avec les couleurs de l’univers »… ; quelle belle image finale que cette « paume ouverte » sur laquelle on souffle… !
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fried
12/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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On peut être fragile comme un brin de paille et trouver du plaisir dans la beauté du monde, ses passions, ses couleurs et saisons.
J'aime beaucoup. |
hersen
12/9/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Je reste assez mitigée, les infinitifs n'offrent pas beaucoup d'émotion (pour ma part) car ça reste très vague, très impersonnel.
Toute cette liste pour arriver à cette fin, assez magnifique je dois dire, c'est en ce qui me concerne un peu dommage. la paille m'évoque plus le jaune que le bleu, que je cherche encore. Qu'évoque-t'il en incipit ? je me sens un peu entre deux, car c'est un poème que j'aurais pu aimer pour le fond, mais la forme m'en a éloignée. |