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Poésie libre
Jules : Je fixe un ciel obscur tressé de lys noirs
 Publié le 21/09/09  -  10 commentaires  -  817 caractères  -  211 lectures    Autres textes du même auteur

Tu es venue à moi...


Je fixe un ciel obscur tressé de lys noirs



Mon corps flotte et tourne sur lui-même
à la surface sombre d’une eau tiède.
Bras en croix, jambes ouvertes, l’abîme dans le dos,
je fixe un ciel obscur tressé de lys noirs.

Tu es venue à moi les mains liées de jonc,
tes pieds de vase foulaient l’asphalte et le béton.
La poitrine fière, ignorant le crachat et l’ortie.
Tes étoffes semées et tes ors aux buissons.

J’ai tracé un cercle et couché l’herbe haute,
pour flanquer de drap une couche sèche.
Dans la coupe de mes mains tu as bu à genoux,
et ta langue fouillait aux creux de mes doigts.

À ta bouche sourd une soif nouvelle.
Elle coule, ruisselle aux ronds galets de sphaigne.
Elle polit l’argile qui découvre la pierre.
Une agate brillante à tes lèvres sertie.


 
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   jaimme   
21/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pas évident à comprendre. Une femme, une femelle, une source, une fontaine. Tout à la fois?
Je suis quand même gêné quand, à la seconde ou la troisième lecture, je n'arrive pas à saisir le sens général.
L'ensemble est assez bien écrit, mais je ne suis pas spécialiste. Plutôt agréable.
Bonne continuation.

   Anonyme   
21/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Moi je vais être très franc, j'ai été attiré par le titre que je trouve superbe, et j'ai été heureux de le retrouver dans le poème. Malheureusement, je trouve que le reste n'est pas à la hauteur et manque singulièrement d'éclat, plus encore quand on le compare à ce vers que je trouve absolument magnifique.
C'est dommage, j'aurais presque envie de te dire, conserve ce vers et change le reste, mais ce ne serait pas très sympa... Oh et puis, après tout, ce n'est que mon avis : donc, garde ce vers et change le reste !
Bonne continuation.

   wancyrs   
22/9/2009
Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce texte... les strophes prises individuellement semblent bien formulées, mais... peut-être la disposition des strophes dans l'alignement final, ou bien les sujets qui vont de coq à l'âne...
En plus, le titre d'un texte est déterminant pour preparer le lecteur à ce qui l'attend, mais ici, en dehors de la phrase qui reprend le titre, il n'y a aucun lien avec le reste du texte.
Encore un peu de travail pour l'auteur
Bonne continuation

Wancyrs

   ANIMAL   
22/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a quelque chose de féérique dans ce poème. L'eau d'abord, omniprésente, la femme, ondine, naïade ou nymphe, je ne sais, et puis des parties de corps, pied, main, bouche, poitrine. Enfin les roches, vase, galet, argile, pierre, agate... et la verdure, lys, jonc, buisson, ortie, herbe, sphaigne.

L'asphalte et le béton semblent des intrus dans ce monde où la nature est reine.

Un joli voyage vers ailleurs. Merci de ce joli moment.

   Marite   
22/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre ne me semble pas correspondre tout à fait au fond du poème, car ce que j’ai perçu, je n’ai pas de mots pour le dire… c’était très beau. Un peu comme ce que l’on peut ressentir en lisant ces histoires d’amour des légendes d’un passé si lointain. Ce temps où les hommes ne décortiquaient pas leurs sensations, ils les vivaient seulement. En ce qui concerne la forme je la laisse aux bons soins des spécialistes
Merci Jules pour cette escapade au pays d’autrefois.

   Garance   
23/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un corps en apesanteur qui ne trouve pas de réponse dans le cosmos, mais qui retrouve à la source sa charnelle essence...
A un moment j'ai pensé à un tableau de Millais (Ophélie)...tu touches dans ce poème la simplicité originelle à laquelle les préraphaélites aspiraient.

   Anonyme   
23/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce texte est assez confus.

En fait la première strophe (que je trouve très belle) pourrait être le début d'un autre poème puisqu'il ne semble pas s'attacher à la suite du texte.

Je n'ai pas saisi l'intervention des termes : asphalte et béton alors que la scène à l'air de se passer dans un contexte très naturel.

Sinon dans l'ensemble ça se lit bien, il y a des passages plutôt agréables.

Plus je lis la dernière strophe et plus je pense à la description d'un acte préliminaire. J'ai sans doute l'esprit mal tourné mais si c'est le cas, c'est joliment dit : )

   David   
23/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Jules,

J'ai l'impression que ça parle d'un rêve, à cause de la première strophe, mais ça pourrait être des évènements successifs... enfin, c'est d'une jolie sensualité en tout cas, j'aime bien l'absence de repère, les gestes à interpretter, le côté absurde est sans lourdeur.

   Anonyme   
24/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé les deux premières strophes bien meilleures que les deux suivantes, plus convenues à mon goût.
Le poème perd (vision personnelle et subjective) en originalité, en "décalé", à partir de "Dans la coupe de mes mains..." Dommage car le début, il me parle bien. Agréable toutefois.

   FIACRE   
11/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Tout de suite m'est apparue la " douce Ophélie " ensuite je relis et reste sur le " ciel obscur tressé de lys noirs" je reste sur cette image assez forte pour m'emporter.


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