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Lebarde
5/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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On présente un poème en classique... mon premier réflexe est de vérifier qu'il mérite bien la catégorie...
Hélas beaucoup d'erreurs l'en éloignent et pensant que mes remarques pourront aider l'auteur(e) à l'avenir, je me permets d'indiquer celles que j'ai pu relever: - versification improbable avec de vers de 10 syllabes (v14), 13 syllabes (v3, v5, v10, v12, v17 ...etc) ou même 14 syllabes (v7), - le non respect de l'alternance des rimes F/M, - des rimes incorrectes (air/mystère, azur/murmures), - des e non élidés (figées/dans, fanées/s'effacent, orée/des) - des défauts à la césure (v1, v3, v5, v8, v10...) Autant d'approximations qui peuvent s'améliorer. Sinon sur le fond, le thème onirique annoncé autorise toutes les images et les promesses auxquelles invitent les ombres de la nuit jusqu'aux lueurs de l'aube mais avec un peu trop de confusion pour me convaincre. Dommage ..à la la lecture, ce poème un peu brouillon n'est pas pour autant sans intérêt et révèle un réel potentiel qui n'est pas loin de me séduire. |
Donaldo75
15/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai trouvé ce poème réussi. Dès le premier quatrain, particulièrement mélodieux, la lecture bénéficie d’un rythme bien cadencé, d’une rime intelligente et d’une imagerie qui va dans le sens du titre, prometteuse. Les deux suivants confirment cette impression de lecture. De plus, la progression de la thématique est habilement menée. Le dernier quatrain ne baisse pas en qualité, ce qui clôt de manière magistrale cette poésie.
Bravo ! |
Ornicar
15/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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La "promesse" du titre (est-ce celle de "l'aube" ou de la "nuit" ?), est tenue.
Indépendamment des exigences sévères de la catégorie qui ne sont pas respectées, ce poème recèle à mes yeux une indéniable poésie et un réel potentiel. Et c'est là, l'essentiel. - les éléments naturels sont bien personnifiés : la lune "se balance", les rivières sont "muettes" et "s'endorment", les étoiles "soupirent" ; même des abstractions ou des affects comme la colère se "fanent" et "s'effacent". - ensuite, cet ensemble n'est pas que descriptif. Je vois une intéressante progression dans la narration, des ténèbres vers la lumière. Ainsi, les deux dernières strophes nous content une belle histoire porteuse d'espoir et de renaissance, avec ce feu follet "vagabond", qu'on imagine volontiers faible et maigrichon, cueilleur de "fragments de lumière" (jolie trouvaille !), pour que le jour puisse succèder de nouveau à la nuit. Avec toute la charge symbolique attachée à la lumière. La palme tant convoitée du "classique" vaut ici avant tout pour l'inspiration. Pas pour la versification. Une dernière remarque qui n'engage que moi. Je n'ai pas trop aimé les longues explications de l'incipit, comme si le lecteur avait besoin d'être pris par la main. Elles me semblent inutiles, voire contre-productives, car les intentions - et inventions - "oniriques" de ce texte sont parfaitement claires et atteintes. |
Boutet
25/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Du bon et du moins bon dans ce genre de poésie. De très belles images alternent avec des lieux plus communs. " Les rivières.....s'endorment sous les regards des cendres" est très beau.
Mais je ne sais pas ce que sont des étoiles fécondes. Un poème qui se lit sans déplaisir malgré ses alternances. |
Ascar
26/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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De belles images bien rendues par une écriture de qualité parsèment ce poème. Nul doute qu'il y a un joli travail là-dessous.
J'ai été moins séduit par les 2 dernirères strophes qui me semblent moins travaillées. Au plaisir de vous relire |
Dimou
27/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Julien. Bienvenue dans l'impénétrable forêt Onirienne !
Chouette poème, j'aurai vraiment pas matière à, n'ayant que peu de recul technique, ou l'envie de critiquer la démarche esthétique car on est sur du contemporain et les racines qui vous auront siées auront fait pousses parfumées je trouve. De plus la métrique inégale n'entaille pas le rythme et ça bruisse assez bien. Le lexique est fleuri ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le savant, ce qui, pour le coup, et ce n'est que mon avis, gêne quelque peu dans la catégorie. La nuit inspire le poète et quand au détour du sentier des émotions se dresse la clairière aux idées, le poète fait une pause et compose de jolis ver(t)s. Mais gare à la lune Julien, c'est une fausse amie, sa lueur ne provient jamais que de la réflexion du soleil ! Aussi, pourquoi ne pas enfiler vos sunglasses et nous montrer, une prochaine fois, ce que l'astre est en mesure de faire naître en votre mystérieuse forêt ? Bravo pour cette entrée très convaincante sur Oniris. Au plaisir. |