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Poésie contemporaine
JulienC : La promesse de l'aube
 Publié le 25/01/25  -  6 commentaires  -  1060 caractères  -  126 lectures    Autres textes du même auteur

Cette poésie invite le lecteur à une traversée onirique au cœur de la nuit. À travers des images riches et évocatrices, elle dépeint la sérénité du crépuscule et le mystère des heures nocturnes.


La promesse de l'aube



Le soir s’efface, drapé d’un voile de brume,
La lune se balance au miroir de l’écume.
Les rivières muettes, figées dans leurs méandres,
S’endorment doucement sous les regards des cendres.

Les grands pins immobiles, gardiens des nuits profondes,
Écoutent les soupirs des étoiles fécondes.
Les chouettes, messagères aux ailes d’ombre et d’air,
Glissent dans l’invisible, égrenant le mystère.

Le calme se répand, tissant son voile d’ombre,
Les colères fanées s’effacent dans la pénombre.
Les rêves oubliés s’élèvent dans l’azur,
Tandis que le passé murmure ses murmures.

Et là, sur les chemins, à l’orée des clairières,
Un éclat fugace, enfant des lumières,
Danse parmi les ombres, frôle le bois dormant,
Un feu follet léger, vagabond éclatant.

Ouvrez-lui donc passage, il porte un doux espoir,
Cherchant parmi la nuit la promesse du soir.
Il cueille dans l’obscur des fragments de lumière,
Pour qu’au bout de la nuit, le jour éclaire la terre.


 
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   Lebarde   
5/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
On présente un poème en classique... mon premier réflexe est de vérifier qu'il mérite bien la catégorie...

Hélas beaucoup d'erreurs l'en éloignent et pensant que mes remarques pourront aider l'auteur(e) à l'avenir, je me permets d'indiquer celles que j'ai pu relever:

- versification improbable avec de vers de 10 syllabes (v14), 13 syllabes (v3, v5, v10, v12, v17 ...etc) ou même 14 syllabes (v7),
- le non respect de l'alternance des rimes F/M,
- des rimes incorrectes (air/mystère, azur/murmures),
- des e non élidés (figées/dans, fanées/s'effacent, orée/des)
- des défauts à la césure (v1, v3, v5, v8, v10...)

Autant d'approximations qui peuvent s'améliorer.

Sinon sur le fond, le thème onirique annoncé autorise toutes les images et les promesses auxquelles invitent les ombres de la nuit jusqu'aux lueurs de l'aube mais avec un peu trop de confusion pour me convaincre.
Dommage ..à la la lecture, ce poème un peu brouillon n'est pas pour autant sans intérêt et révèle un réel potentiel qui n'est pas loin de me séduire.

   Donaldo75   
15/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J’ai trouvé ce poème réussi. Dès le premier quatrain, particulièrement mélodieux, la lecture bénéficie d’un rythme bien cadencé, d’une rime intelligente et d’une imagerie qui va dans le sens du titre, prometteuse. Les deux suivants confirment cette impression de lecture. De plus, la progression de la thématique est habilement menée. Le dernier quatrain ne baisse pas en qualité, ce qui clôt de manière magistrale cette poésie.

Bravo !

   Ornicar   
15/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
La "promesse" du titre (est-ce celle de "l'aube" ou de la "nuit" ?), est tenue.

Indépendamment des exigences sévères de la catégorie qui ne sont pas respectées, ce poème recèle à mes yeux une indéniable poésie et un réel potentiel. Et c'est là, l'essentiel.
- les éléments naturels sont bien personnifiés : la lune "se balance", les rivières sont "muettes" et "s'endorment", les étoiles "soupirent" ; même des abstractions ou des affects comme la colère se "fanent" et "s'effacent".
- ensuite, cet ensemble n'est pas que descriptif. Je vois une intéressante progression dans la narration, des ténèbres vers la lumière. Ainsi, les deux dernières strophes nous content une belle histoire porteuse d'espoir et de renaissance, avec ce feu follet "vagabond", qu'on imagine volontiers faible et maigrichon, cueilleur de "fragments de lumière" (jolie trouvaille !), pour que le jour puisse succèder de nouveau à la nuit. Avec toute la charge symbolique attachée à la lumière.
La palme tant convoitée du "classique" vaut ici avant tout pour l'inspiration. Pas pour la versification.

Une dernière remarque qui n'engage que moi. Je n'ai pas trop aimé les longues explications de l'incipit, comme si le lecteur avait besoin d'être pris par la main. Elles me semblent inutiles, voire contre-productives, car les intentions - et inventions - "oniriques" de ce texte sont parfaitement claires et atteintes.

   Boutet   
25/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Du bon et du moins bon dans ce genre de poésie. De très belles images alternent avec des lieux plus communs. " Les rivières.....s'endorment sous les regards des cendres" est très beau.
Mais je ne sais pas ce que sont des étoiles fécondes.
Un poème qui se lit sans déplaisir malgré ses alternances.

   Ascar   
26/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
De belles images bien rendues par une écriture de qualité parsèment ce poème. Nul doute qu'il y a un joli travail là-dessous.
J'ai été moins séduit par les 2 dernirères strophes qui me semblent moins travaillées.

Au plaisir de vous relire

   Dimou   
27/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Julien. Bienvenue dans l'impénétrable forêt Onirienne !

Chouette poème, j'aurai vraiment pas matière à, n'ayant que peu de recul technique, ou l'envie de critiquer la démarche esthétique car on est sur du contemporain et les racines qui vous auront siées auront fait pousses parfumées je trouve. De plus la métrique inégale n'entaille pas le rythme et ça bruisse assez bien. Le lexique est fleuri ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le savant, ce qui, pour le coup, et ce n'est que mon avis, gêne quelque peu dans la catégorie.

La nuit inspire le poète et quand au détour du sentier des émotions se dresse la clairière aux idées, le poète fait une pause et compose de jolis ver(t)s. Mais gare à la lune Julien, c'est une fausse amie, sa lueur ne provient jamais que de la réflexion du soleil !

Aussi, pourquoi ne pas enfiler vos sunglasses et nous montrer, une prochaine fois, ce que l'astre est en mesure de faire naître en votre mystérieuse forêt ?

Bravo pour cette entrée très convaincante sur Oniris. Au plaisir.


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