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Anje
2/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Classique
Bien qu'elles sonnent sans défaut à l'oreille, nombreuses rimes ne répondent pas aux exigences du Sorgel classique. On remarque aussi des irrégularités métriques puisque plusieurs vers comptent une syllabe de plus que la majorité. Je termine mes remarques techniques désobligeantes, mais que je veux constructives et bienveillantes comme j'en ai tant reçues, avec les hiatus dont ce dernier "je t'ai_exécutée" qu'il faudra expier (sourire). Sur le thème, plutôt qu'imaginer la mort de l'autre, "sous mon glaive tu chus" m'a désigné l'amour. L'amour est mort pas l'humain, et il revient en images nocturnes torturer une âme emplie de regrets qui devra porter la croix de son choix, mauvais, ad vitam eternam. Une lecture intéressante. Anje en EL |
Gemini
5/4/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Erreur de catégorie. Trop de fautes de prosodie.
J'ai trouvé la forme et l'angle d'attaques intéressants. Ces huitains d'hexasyllabes ressemblent à des quatrains d'alexandrins coupés à la hache, en figurant bien la séparation du thème. La transformation du départ Aphrodite/Arès, (qui ne fait pas dans la finesse) donne le ton de cette rupture nette (d'après le titre) et irrévocable (selon l'exergue). Au milieu d'un certain nombre de mots peu communs "abside, jaspure, halicte, cirrhes", j'ai trouvé des tournures douteuses "De vouloir que s'éteigne/Ma haine et ma détresse", "Ta présence onirique/Hante mes nuits de toi"... Les vers courts sont difficiles à manier. Pour le fond, je suis un peu déçu de n'avoir lu qu'une partie de ce que le titre annonçait : le pire. Rien n'est dit sur le meilleur. Mais peut-être est-il sous-entendu par cette conscience (sans nul doute morale) créatrice de remords. Il y a un côté chrétien dans cette recherche d'expiation et cette volonté de passer pour le martyr (et donc le héros) de l'affaire. Je gage que le temps (grand maître de l’oubli) fera passer cette conscience à autre chose. Comme souvent aussi, dans les poèmes de séparation, la faute est unilatérale. |
papipoete
28/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour julienS
Tu étais mon Amour, tu devins peu à peu le Diable, à tel point qu'il fallait que tu meurs pour que je trouve enfin la paix ! C'est de ma main que je t'ôtai la vie, et le jour où le soleil brille, je retrouve alors la sérénité ! Mais... au moment de m'endormir, et quand le sommeil est là, je te retrouve... tu hantes mes nuits! Il me faudrait donc ne jamais dormir, pour ne pas te subir ? Je suis condamné d'avance puisque je mourrai... de fatigue ! NB " trop de mots acides " d'Elle eurent raison du héros ? Votre poème ne souffre-t-il pas aussi de " trop de mots savants " ? Je trouve aussi des formules discutables ( qui me laisse pantois ) ce terme me semble inapproprié pour évoquer la terreur ! ( ton spectre m'a/eu ) pas très recherché ! L'ensemble, et le sujet surtout, sont intéressants, mais traités trop " intellectuellement " à mon avis . Je ne vérifie pas la prosodie, la forme étant " contemporaine " |
Anonyme
28/4/2019
a aimé ce texte
Pas
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A mon avis, les effets de vocabulaire nuisent au texte plus qu'ils ne le servent.
" Quand l’amour se délite Les guerres apparaissent Te tuer ou mourir Étaient mes seules issues ". " J’appréciais que tu geignes Sous ma main vengeresse " (!!) Je n'ai pas adhéré au fond. Désolé pour cette fois. A vous relire bientôt. |
senglar
28/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour julienS,
C'est beau comme un marbre grec. Bravo pour avoir employé les verbes 'choir... geindre... et... sourdre' ; "apside... jaspure... halicte... cirrhes" m'ont fait défaut (Ben oui ! :) ). Que voilà une belle et bonne haine placée sous le sceau de l'antique avec châtiment à l'avenant ! Celui-là a su tuer je suis persuadé qu'il saura expier d'une belle et bonne folie. Le spectre que je me représente coiffé d'une chevelure de serpents tel quelque Méduse "(s'en va-t-il l') enlever dans l'éternelle nuit ?" Il l'aurait bien mérité s'pas :) senglar |
Lebarde
28/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Juliens
Je vois dans votre poème une tragédie grecque aux amours violentes et impossibles ( « Trop de tes mots acides/ M’ont fait te renier » ) brutalement interrompues dans le sang avec la volonté de faire mal (« Il m’a fallu choisir / Sous mon glaive tu chus. » ... » J’appréciais Que tu geignes »...) Et puis le cordon virtuellement coupé, les regrets et la vengeance éternels entretenus et ravivés par les rêves ( « Ta présence onirique/Hante mes nuits de toi »....., »j’entends dans ton silence/S’exprimer ta vindicte »....complètent le côté tragique du discours. Je relève quand même beaucoup de grandiloquence dans tout cela (mais pourquoi pas après tout si le propos est voulu et assumé!!) accentuée par des mots un peu trop pompeux qui m’ont obligé à ouvrir le dictionnaire. J’ai compris que ce poème d’abord présenté en classique a été logiquement ramené en contemporain pour une versification approximative qui n’a pas échappée aux lecteurs attentifs et perspicaces; je trouve pourtant un certain « attrait poétique classique « dans la musique et le rythme que j’aime assez. Mais pourquoi ne pas avoir utilisé des alexandrins? Globalement j’ai trouvé la lecture plaisante. |
STEPHANIE90
28/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour JulienS,
un fond dramatique qui emporte l'auteur meurtrier dans les méandres des nuits blanches peuplées de ces remords qui lamine l'âme et fait connaître l'enfer sur terre à cet homme. Le langage est un peu alambiqué mais cela ne me gène pas, même si ce n'est pas ma façon d'écrire. C'est fait de façon réfléchie et c'est bien écrit ; je trouve même que cela colle parfaitement à la recherche du classique et à l'époque de la mythologie grecque dont sont extraits ces personnages, déesse et guerrier. Apside, bravo par contre acide, bof bof, je suis vraiment pas fan dans ces vers. J'ai trouvé l'ensemble intéressant à lire, il y a pourtant deux petites choses qui me gênent un peu, le titre, en décalage avec le style de votre poésie et je ne comprend pas pourquoi des vers en sizain ( pour la plupart) avec des strophes en huitain. Après, je ne suis pas spécialiste en classique, loin de là, c'est juste mon ressenti personnel. Merci pour la lecture, StéphaNIe |
BlaseSaintLuc
6/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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S'il n'y avait pas cette fin expiatoire, je n’aurais pas du tout adhérer au fond, tout en étant totalement admiratif de l'écriture.
Donc niveau style ,langage , trouvaille poétique, c'est "aux petits oignons" et justement les oignons ça fait pleurer L'idée du texte,c'est quand même une violence pour procès en désamour, vindicatif voir assassin (me too) est passé par là et le texte par sa qualité à évité l'élimination, mais pas le reproche du machisme Pourtant, par de superbes mots, le narrateur égraine magnifiquement sa rancœur. " Te tuer ou mourir Étaient mes seules issues Il me fallut choisir. Sous mon glaive, tu chus." Bon, là, c'est violent >> " J’appréciais que tu geignes Sous ma main vengeresse on pourrait donc accusé (même s'il est beau > bien écrit) le texte de "pousse au crime" si d'une petite phrase le narrateur avoue devoir expier , c'est peu , sur la balance d'un coté le bien pensant,de l'autre le bien écris , j'hésite |